Extraits

Spoiler(cliquez pour révéler)S’écrire est une chose, mais entendre le souffle de l’autre, le grain de sa voix, sa douceur, son inquiétude, son désir… Entendre « je suis là pour toi ». Entendre « je t’attends ». Chaque mot avait la force d’une promesse, celle de tout recommencer, de tout réparer.

Je n’ai plus grand-chose à perdre. Je n’ai plus qu’à me trouver.

Et ils auraient été tous les deux bien embarrassés pour dire ce qu’ils étaient l’un pour l’autre : des amoureux, des amis très complices, un vieux couple en séance de rattrapage, ou deux adolescents dans les cœurs brûlaient encore.

En rentrant je pensais à eux, à nous, à nos séparations, nos retrouvailles, à ce gâchis qu’on fait parfois par bêtise, alors qu’au bout du compte il ne restera que l’amour qu’on avait les uns pour les autres et qu’on aura eu si peu de temps pour vivre, bordel de merde…

Certains soirs, le sentiment de solitude s’invitait dans sa poitrine, sans prévenir. La qualité du silence se dégradait. Il lui venait dans les mains une impatience de toucher quelqu’un, d’être touché. Il lui venait le manque d’une voix : « Viens, on va prendre froid, allons nous coucher. »

Sa présence solaire éloignait mes ombres, muselait mes démons ricanants. Spoiler(cliquez pour révéler) Bref, j’étais en train de retomber amoureuse et c’était magique.

Je voulais seulement te dire que tu dois cesser de te flageller inutilement pour les erreurs commises, tu dois te respecter, reprendre confiance. Tu dois affirmer ce que tu es : une personne exceptionnelle. Et rappelle toi, quand ça n’ira pas du tout, qu’il te reste notre refuge secret, que je ne suis pas loin, que tu n’es pas seule.

On ne fait pas agrandir l’amour sur le vide laissé par d’autres.

Il y a tant de choses que l’on fait en sachant que ce sont des erreurs. C’est comme contempler le vide en jouant avec l’idée qu’on pourrait sauter.

Comment ai-je pu perdre à ce point le contrôle de mon destin, moi qui me prétendais si lucide ? Ces derniers temps, je me le demande tous les jours.