Commentaire de nilale

j'avais mis ce manga dans ma WL sans trop savoir de quoi ça parler, et j'ai sauté sur l'occasion quand j'ai découvert les 9 premiers tomes en médiathèque. Et j'ai bien fait ! Dès le début j'ai été plongé dans cet univers à la fois drôle, attendrissant, rêveur et juste.

Asuka essaye de refouler sa vraie nature : il aime les trucs de fille comme la cuisine ou coudre, mais sa mère risque de tomber malade si jamais il se laisse aller à ses penchants (vous comprendrez si vous le lisez !). Asuka rencontre alors toute une bande d'amis aussi différents et étranges les uns que les autres, ce qui va donner lieu à de nombreuses aventures. Aventures classiques parfois : aller à la mer, ou plus... étranges : rencontre entre auteurs de mangas.

On ne s'ennuie pas un instant : si le premier tome est sympa mais sans plus, la suite est de plus en plus intéressantes. Malgré de petits moments mous (surtout vers le tome 16), l'histoire reste drôle et rythmée. Beaucoup d'humour donc, et de bonnes idées : aviez-vous déjà entendu parler des otomen ? Et l'inspiration pour les mangas de Jûta m'a beaucoup fait rigoler.

Qui dit shôjo dit histoire d'amour. Celle de Ryo et d'Asuka est présente dès le début, mais n'est pas cucu la praline pour autant. Elle sait se faire parfois plus discrète pour laisser la place à d'autres histoires, celles des personnages secondaires, que l'on découvre souvent.

Ces personnages secondaires, donc, assez nombreux, sont aussi attachants que les personnages principaux. On a le plaisir de découvrir à chaque fois leur histoire, leur passé, leurs sentiments. Il y a par exemple Ariake (assez désespérant, je dois dire), Jûta (que j'adore !), le père d'Asuka... Et évidemment, les personnages principaux : Asuka est aussi attachant que Ryo et j'ai aimé voir comment à la fin elle montre son amour pour Asuka, elle qui n'est pas très démonstrative à la manière des garçons.

La fin, bien que simple à deviner ne serait-ce qu'à l'aide de la couverture, était pourtant très attendue. Une fin heureuse donc, comme un conte de fée revisité. On revoit les personnages plus âgés mais toujours fidèles à eux-mêmes et ça fait plaisir de voir cette série se conclure ainsi. On pourrait donc décrire la fin comme ceci :

Otomen joue sur les clichés, les préjugés, les habitudes. L'auteur se les aproprie et ça donne ça : un mangas frais, drôle, qui se dévore!