Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 062
Membres
1 014 971

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

« Je secoue la tête, dépité.

— Putain, faut que je propose à Travis de nous rejoindre, ajoute-t-il avant de se lever pour aller chercher son téléphone. Il ne doit pas manquer ta tronche du mec paumé à cause d’une fille.

Je lui offre mon majeur et me retiens de rire quand il ordonne à Travis de rappliquer chez lui pour une urgence.

— Il va te coller une balle pour l’avoir fait se déplacer pour rien.

— Pour rien ? Mec, de nous trois, tu étais le plus difficile à caser.

— N’emploie pas le passé.

— Ne joue pas sur les mots, ce n’est qu’une question de temps.

Un coup résonne contre sa porte. Le flic a fait vite. Matthew lui ouvre et s’exclame :

— Derek est amoureux !

Travis ricane en pénétrant dans l’appartement.

— La journaliste ? l’interroge-t-il.

— Qui d’autre ? se marre Matthew.

— Oh ! Je suis là, je vous rappelle !

— Bon, il est encore dans le déni pour l’instant, précise le sauveteur en cherchant une nouvelle canette pour son invité supplémentaire.

— Ça te connaît, le charrie Travis.

Qu’est-ce qu’ils sont cons, ces deux-là ! Pourtant je sais que ça me fera du bien de leur parler.

— Tu as déjà merdé ou pas encore ? me demande-t-il ensuite en acceptant la bière. »

Afficher en entier

« — June, on n’aura pas le temps de répondre à tes questions sur le terrain, me prévient mon voisin dans le camion.

— Pas de souci, je me contenterai de vous filmer. On pourra débriefer après.

— Je veux que tu fasses attention aux débris de verre et à tout ce qui pourrait traîner sur la chaussée, me recommande-t-il encore, le regard soucieux.

— Ne t’en fais pas pour moi. Je regarderai où je mets les pieds.

— Tu ne touches à rien, c’est très important.

— J’ai le droit de respirer, au moins, j’espère. Parce que sinon, tu vas devoir t’occuper d’une personne supplémentaire.

Ses collègues se marrent, comme chaque fois que nous nous chamaillons.

— Ça dépend, je pourrai te faire du bouche-à-bouche si tu t’évanouis ?

Mia et Luis susurrent des « wouhou » dans notre dos. Génial, ils ne loupent aucune miette de notre conversation !

Alors que le camion se gare et avant d’être ramenée à la terrible réalité, je rétorque :

— Utilise directement le défibrillateur, ça aura sûrement plus d’effet. »

Afficher en entier
Extrait ajouté par CharlyB 2023-03-15T13:07:06+01:00

Je veux partager tes blessures avec toi parce que c’est ce que font les couples... Ils affrontent ensemble les moments les plus durs.

Afficher en entier

« Si je me suis senti stupide tout à l’heure en comprenant qu’elle ne comptait pas me rejoindre, ce n’est rien comparé à maintenant. June m’en fait baver. Et il semblerait que j’en redemande. Je suis foutu. »

Afficher en entier

« -Ne joue pas avec moi, s’il te plaît. Je pourrais accepter de tout arrêter maintenant, sans trop de dommages, certifié-je même si je sais pertinemment que c’est faux, et sans t’en vouloir. Mais si tu me laisses croire que tu envisages quelque chose entre nous alors que tu n’es pas sérieux, je connais des mecs louches qui pourront t’enterrer dans le désert à la frontière mexicaine.

-C’est flippant que je trouve ça excitant quand tu me menaces? raille-t-il en se reculant un peu. »

Afficher en entier

« -Quelqu’un crie au loup et tout le monde pense l’avoir vu. Le bruit que tu as entendu venait certainement plutôt de chez Derek. Scott s’amuse à appuyer le mystère d’un appartement habité par un fantôme. Et pour Travis, il a dit lui-même qu’il était très fatigué ce soir-là et qu’il a pu se tromper. Mais si vous préférez faire un sit-in devant cette fichue porte pour en avoir le cœur net, faites-vous plaisir! »

Afficher en entier
Extrait ajouté par Shiravee 2023-04-11T09:48:20+02:00

Chapitre 1

.

Je referme mon ordinateur d’un coup sec, satisfaite. Mon dernier article paru, qui dénonçait la fermeture progressive des centres pour sans-abri, a moyennement plu à l’élue au logement de Los Angeles, et elle m’a demandé un droit de réponse. J’ai été ravie d’apprendre que la municipalité s’engageait à les rouvrir d’ici à deux mois, après des travaux de mise aux normes. Ces politiciens, tous plus sournois les uns que les autres ! Si personne n’en avait parlé, rien n’aurait bougé, c’est certain.

D’un coup d’œil jeté dans le miroir de mon entrée, je vérifie que je suis prête. J’attrape ensuite mon sac à main pour filer jusqu’aux locaux du journal pour lequel je travaille.

En descendant les marches, j’entends des voix chuchoter dans l’entrée. Ethan, mon voisin de palier, et Sharon Stephen, la mère de famille nombreuse qui vit au dernier étage de notre immeuble, sont en pleine discussion.

– Pourquoi vous parlez tout bas ? leur demandé-je en murmurant à mon tour, une fois arrivée à leur hauteur.

– Il est encore tôt, on ne voudrait pas réveiller Derek, m’explique Sharon, une boîte de bagel dans les mains.

– Vous vous foutez de moi ? m’écrié-je sans plus faire attention au volume sonore de ma voix. Ce type claque sa porte à n’importe quelle heure, et vous, vous prenez des précautions à son égard ?

– Il travaille à des horaires décalés et il sauve des vies, je te rappelle, me rétorque Ethan.

Bien qu’il soit marié à David, je le soupçonne de craquer pour le valeureux pompier de Palisades Park.

– Et ça l’empêche de veiller à être discret lorsqu’il rentre ? De plus, on ne peut pas dire que les femmes qu’il ramène quand il est là soient discrètes, si vous voyez ce que je veux dire… Ça ne vous gêne pas, par rapport à vos enfants ?

– C’est vrai qu’il est arrivé une fois que nous rentrions précisément à cet instant-là, confesse Sharon en affichant néanmoins un sourire en coin. Les plus grands se sont marrés, et les plus petits nous ont demandé si la dame s’était fait mal. On a répondu que oui, et qu’elle était justement venue chercher un pompier pour la soigner, pouffe-t-elle.

Je la regarde avec un air effaré, ce qui ne l’empêche pas de poursuivre :

– Il faut bien que jeunesse se fasse… Et puis, vous savez, je n’ai pas conçu mes petits anges avec le Saint Esprit. Je comprends que Derek veuille en profiter pour relâcher la tension !

Je dois mal entendre, ce n’est pas possible !

– OK, je ne veux pas en savoir plus, la coupé-je alors qu’elle ouvre à nouveau la bouche. Je file sinon je vais être en retard.

Je leur tourne le dos, hausse les yeux au ciel, stupéfaite de cette conversation, et je file en direction du parking de la résidence. J’hallucine qu’ils continuent de le défendre envers et contre tout juste parce qu’il porte un uniforme et qu’ils l’imaginent se servir de sa lance comme personne ! (Et je ne fais pas référence à celle de son camion, pour le coup.) Rah, ce mec a vraiment le don de m’énerver ! En voiture, le trajet jusqu’à la rédaction n’est pas très long. Je pourrais prendre exemple sur Li, qui va travailler à pied à son salon de massage, ou opter pour un vélo car j’ai tout de même plus de distance à parcourir, mais j’aime trop traîner dans mon lit pour ça. Perdre de précieuses minutes de sommeil est inenvisageable.

Sur le parking, les places les plus proches de l’entrée sont réservées à la direction et aux journalistes « stars ». Docile, je me gare donc sur l’une des plus éloignées et traverse ensuite la zone perchée sur mes talons en me jurant qu’un jour j’aurai une place juste devant, moi aussi.

À l’intérieur, le brouhaha de l’immense open space m’accueille. Je salue quelques collègues d’un signe de la main en me rendant à la place qui m’a été attribuée il y a quatre mois, lorsque j’ai été embauchée. J’imaginais montrer rapidement de quoi j’étais capable et obtenir ainsi un bureau fermé, mais c’était sans compter sur Megan Sanders, la journaliste vedette du Santa Monica Daily Press, qui ne laisse personne marcher sur ses plates-bandes.

– Briefing ! se met-elle justement à hurler en sortant de son point quotidien avec notre boss, Tom Young.

Tout le monde s’active alors, se saisit de quoi écrire et rejoint la salle de réunion. Deux fois par semaine, une conférence de rédaction a lieu avec l’ensemble du personnel pour faire le point sur les avancées de chacun et dispatcher les nouveaux sujets. J’espère parvenir à décrocher quelque chose d’intéressant aujourd’hui, ce qui n’est pas évident car Megan a une sorte de droit de priorité sur ses sujets de prédilection. Aux autres de prendre ce qu’il reste.

Il y a quinze jours, je suis parvenue à lui piquer l’article sur les centres pour sans-abri, ce qu’elle a encore en travers de la gorge. J’ai sorti les griffes, et mon patron a eu l’air d’apprécier que je réagisse enfin puisqu’il m’a donné gain de cause. Je crois que c’est ce qu’il attend de moi : que je me batte pour avancer au lieu de rester dans l’ombre de Megan, comme tout le monde ici. Le message est passé. Ce matin, le meilleur sujet sera pour moi.

– Bien, commençons, ordonne-t-il en s’installant en bout de table.

Il avale ce qui doit être son neuvième café à tout juste 10 heures du matin. Je ne peux m’empêcher de remarquer qu’il a une petite mine, aujourd’hui.

– Megan, le coup de couteau au parc Tongva hier, on en est où ?

– Mon informateur devrait me communiquer des informations dans l’après-midi.

– Tu n’as rien pour l’instant ? s’étonne-t-il en desserrant le nœud de sa cravate.

– Je sais que les deux victimes sont hors de danger, et que quatre personnes ont été entendues par la police, mais on ignore encore si elles ont un rapport avec l’agression ou si ce sont de simples témoins.

– OK. Il nous faut des informations rapidement. Drew ! interpelle-t-il ensuite un de mes collègues. Le papier sur le futur procureur général, on a du concret ?

– J’ai un nom, lui assure-t-il sans nous le révéler.

– Tu es sûr de ton coup ?

– Oui.

– Très bien. Dans ce cas, tu me trouves tout ce que tu peux sur cette personne et je veux ton article sur mon bureau pour demain matin !

J’espère pour Drew qu’il ne va pas se vautrer sinon c’est la porte assurée. Il en va de la crédibilité du journal. Ce qui serait dommage parce qu’il est compétent et plutôt sympa.

Charmant aussi, au passage, ce qui ne gâche rien.

– June ! Tu es sur quoi ? me questionne Tom Young.

– Le droit de réponse exigé par l’élue au logement à la Mairie de Los Angeles est déjà rédigé et dans votre boîte mail pour validation. Et au-delà des foyers, je suis certaine qu’il y a une série d’articles à faire sur les sans-abri de Los Angeles pour décrypter ce qui les a conduits à la précarité et la manière dont la société leur permet ou non de s’en sortir.

Tom Young me regarde et hoche la tête, visiblement convaincu. Megan m’observe d’un air dédaigneux à l’autre bout de la pièce. Je lui adresse un clin d’œil discret juste pour le plaisir de la voir enrager un peu plus. Une fois le tour de table terminé, alors que Tom quitte habituellement la salle le premier, au pas de course, il reste cette fois assis et nous fait signe de partir.

– Vous allez bien patron ? osé-je lui demander en voyant son teint devenir encore plus livide.

– Oui, gémit-il d’une petite voix en vacillant sur sa chaise.

Je me précipite vers lui pour l’empêcher de tomber. Megan et Drew me prêtent main-forte pour l’allonger à même le sol.

– Je… J’ai du mal à respirer, parvient-il à nous dire entre deux inspirations difficiles.

– Il fait une attaque ? demande Megan, affolée.

– Aucune idée, répond Drew, dont le teint commence à se rapprocher de celui de notre patron sous le coup du stress.

Ne pas perdre son sang-froid. S’il fait une crise cardiaque, il faut agir vite, les premières minutes sont cruciales.

J’ordonne à Drew d’ouvrir sa chemise et de le mettre en position latérale de sécurité avant de récupérer mon téléphone abandonné sur la table.

Je compose le 911 en me rongeant les ongles.

– Tu crois vraiment que c’est le moment de passer un coup de fil ? s’emporte Megan.

– Je contacte les secours, car je ne sais pas si tu as déjà fait un massage cardiaque, mais moi pas.

L’opératrice décroche et me demande la raison de mon appel.

– Mon patron vient de faire un malaise. Il a du mal à respirer et ne tient plus debout… Oui, il est conscient… C’est au Santa Monica Daily Press. OK. Merci.

Je raccroche et prends conscience que tous mes collègues sans exception me regardent pour savoir quoi faire.

– Ils nous envoient une équipe, les informé-je. Que tout le monde retourne à son poste en attendant. Tom a besoin d’air.

J’imagine que les secours se passeront bien de spectateurs.

– Je vais les attendre dehors, nous prévient Drew en retrouvant son calme.

Megan et moi acquiesçons et restons auprès de Tom. Nous lui parlons, mais même s’il a les yeux ouverts, il ne semble pas avoir la force de nous répondre. La panique commence à me submerger à mesure que les minutes s’écoulent.

– C’est par là, entends-je enfin la voix de mon collègue.

– C’est pas trop tôt ! m’écrié-je alors que trois pompiers débarquent dans la pièce.

Mon regard croise celui de Derek au moment où je relâche la main de mon boss.

– June… me salue-t-il en déposant un grand sac à dos au sol.

Megan et moi nous relevons pour laisser la place à ses collègues.

– Tu connais ce mec ? me demande-t-elle en posant sur lui un regard intéressé.

– Pas par choix, avoué-je en soufflant.

Les pompiers prennent ses constantes, lui posent quelques questions et semblent rassurés sur son état. Mon patron parvient maintenant à répondre. J’ai l’impression de voir mon voisin sérieux pour la première fois. Il finit par se relever et se dirige vers Megan et moi.

– Son cœur a dû s’emballer pendant un court instant et il commence à ralentir tout doucement. On va le transporter au Santa Monica Medical Center pour qu’ils puissent surveiller son état. Vous pouvez prévenir l’un de ses proches ?

– Oui bien sûr, je m’en occupe, affirme Megan avant de se diriger vers son bureau.

– Il va vraiment bien ? interrogé-je mon voisin, inquiète pour mon patron.

– Il ne s’en sort pas trop mal. Son corps vient de tirer une sonnette d’alarme. Il va falloir qu’il l’écoute.

– Ça devait finir par arriver. Il bosse comme un fou et mange n’importe quoi à longueur de journées… soufflé-je.

– Son épouse est au courant, nous informe Megan en revenant, sans se gêner pour reluquer Derek. Elle part immédiatement pour l’hôpital.

Tom, désormais assis dans une sorte de fauteuil roulant, n’a plus rien du boss qui nous hèle à longueur de journée pour savoir où nous en sommes. Il ressemble à un vieil homme qui aurait trop tiré sur la corde.

– Attendez, demande-t-il à la femme pompier qui le pousse.

Elle l’immobilise juste à côté de nous et il puise dans ses forces pour nous dire :

– Je compte sur vous deux pour valider les papiers et les envoyer à l’imprimeur. Ne vous disputez pas pendant mon absence.

Je lève les yeux au ciel en entendant les recommandations de mon patron, mais nous acquiesçons toutes les deux.

Alors que Derek s’éloigne à ses côtés, je l’entends lui dire :

– Chez vous aussi June cause du grabuge ?

Afficher en entier

Ce n'est pas toi le problème, c'est moi. Je ne veux pas te faire de promesses, mais je peux t'assurer d'être sérieux avec toi. Laisse-moi te prouver qu'on peut être bien ensemble.

Afficher en entier

Et si je ne voulais pas être débarrassé de toi ?

Afficher en entier

On a tous des choses qu'on préférerait garder pour soi. Parce qu'on n'en est pas très fiers ou parce que ça nous fait souffrir. Tu dois simplement garder en tête qu'à un moment donné, si tu veux que ça fonctionne entre vous, tu devras accepter de te dévoiler entièrement.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode