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Extrait ajouté par mado62 2021-02-07T10:49:38+01:00

Le 6 otobre 1915 je vai vou doné un peu de mais nouvél que je me porte toujou trebien pour le moman je vou di que jais resu votre letre a vec un manda de 10 fran et pui je vou di que vou a vé mal qompri maletre qar je ne sui pa blésé les autre on eu du mal mais mais moi jais pas eu du mal cher feme je vais vou dire que mon camarade Bilien Sébastien ai more il ai tué par un cou de canon il ai tisi tou pré de moi a 4 metre vous pou vé dir a sais paran sai trite sais son tour au joudui et a d'autre demin nou some tou les jour au feu de pui 10 jour san dormire je vou di au si que le Pape Frasiboi porte bien toujour doné nouvél a sa feme au cher feme la gaire est trite jai fini an vou an brasan de loin a vec mais deupeti anfan ne vou faitpa tro de bil a vec moi toujour plin de Courage

JACQUE

(Les fautes sont d'origine)

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Extrait ajouté par FauGDCP 2018-10-06T11:30:02+02:00

La guerre est comme la fièvre typhoïde; il faut la fuir, mais quand on l'attrape, il faut lutter.

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Extrait ajouté par FauGDCP 2018-10-06T11:28:58+02:00

Pour oser regarder le soleil mourir sur la mer, il faut avoir osé sois-même regarder la mort en face.

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Extrait ajouté par anonyme 2017-11-12T23:28:52+01:00

Je suis un de ces millions d'anonymes qui forme l'instrument pour forger une page sanglante de notre histoire.

Michel Taupiac

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Extrait ajouté par Coriakin 2017-11-10T17:34:36+01:00

Ma petite Lucie, encore une fois, pardon.

Je vais me confesser à l'instant, et espère te revoir dans un monde meilleur.

Je meurs innocent du crie d'abandon de poste qui m'est reproché. Si au lieu de m'échapper des Allemands, j'étais resté prisonnier, j'aurais encore la vie sauve. C'est la fatalité.

Ma dernière pensée, à toi, jusqu'au bout.

Henry Floch

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Extrait ajouté par TerverChante57 2017-08-31T13:53:57+02:00

6 Septembre 1916

Ma chère mère,

Je t'envoie quelques lignes des tranchées où nous sommes depuis dimanche soir. De la boue jusqu'à la ceinture, bombardement continuel, toutes les tranchées s'effondrent et c'est intenable, nous montons ce soir en 1re ligne, mais je ne sais pas comment cela va se passer, c'est épouvantable. Nous avons déjà des tués et des blessés et nous avons encore deux jours à y rester. Je donnerais cher pour être loin d'ici. Enfin espérons quand même.

Adieu, et une foule de baisers de ton fils qui te chérit.

Gaston.

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Extrait ajouté par Carca 2014-08-14T16:29:06+02:00

Voilà le baptême du feu, c'est chose tout à fait agréable, tu peux le croire, mais je préférerais être bien loin d'ici plutôt que de vivre dans un vacarme pareil. C'est un véritable enfer. L'air est sillonné d'obus, on n'en a pas peur pourtant : nous arrivons dans un petit village, où se fait le ravitaillement; là, on trouve dans des casemates enfoncés dans la terre les gros canons de 155; il faudrait que tu les entendes cracher, ceux-là; ils sont à cinq kilomètres des lignes, ils tirent à 115 sur l'artillerie "boche".

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