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— Hey. La place est prise ?

Elle manque de sauter au plafond, ce qui m’amuse. Mmmh… Plaît-il ? Du pamplemousse ? Alors comme ça, on a un peu peur ? Petite futée. C’est alors que je perçois un soupçon de gingembre. Elle me veut.

Excellent.

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— On pourrait travailler sur notre devoir d’anglais, je suggère, me retenant de rire à grand-peine.

— Vraiment ? C’est l’idée que tu te fais d’un rendez-vous galant ?

— Navré, je n’étais pas au courant qu’on avait un « rendez-vous galant ». (Elle se renfrogne, et cette fois je ris bel et bien.) Galant comment ? Je propose tous les niveaux de galanterie, du « point trop n’en faut » au « summum du raffinement ».

Elle rougit, et la voiture baigne dans le gingembre. Mes progrès sont fulgurants.

— Hum… Je pensais plutôt que, peut-être, on pourrait… bosser sur ce devoir…

Aussi rouge que les braises de l’Enfer, elle laisse sa phrase en suspens.

— Le devoir à rendre… excellente suggestion. Pourquoi n’y ai-je pas pensé ? (Je lui adresse mon sourire le plus charmeur.) Chez toi ou chez moi ?

— Peut-être que je devrais juste rentrer, finit-elle par répondre après avoir considéré la question, sourcils froncés.

— Comme tu veux.

On roule en silence, mais au moment où je m’engage dans son quartier, elle lâche :

— Et le café galant, tu maîtrises ? Y a un Starbucks juste au coin de la rue.

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— Je veux dire avant. Tu m’as laissée… (Elle descend vivement du lit, agrippant si fort l’oreiller qu’il est certainement sur le point de rompre.) Je suis amoureuse de toi, crache-t-elle.

Elle l’a dit.

Et c’est là. Un parfum de chocolat chaud soulignant le poivre noir qui m’irrite les narines. À cet instant, je me mue en énergie pure, et mon cœur de soufre explose.

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— Bon, on se voit lundi.

J'attrape la poignée d'une main tremblante, et voilà que la sienne s'y pose.

Il se penche vers moi et, de l'autre main, il ramène mes cheveux retenus vers l'avant. Ses lèvres frôlent ma peau tandis qu'il murmure :

— Je t'attendrai.

Son souffle chaud dans mon oreille me fait frissonner, et je constate, mortifiée, que le gémissement ténu que je viens d'entendre émane de moi. Embarrassée, je veux ouvrir la portière, mais la main de Luc m'en empêche toujours.

— Quoi, tu ne m'embrasses pas pour me souhaiter bonne nuit ? demande-t-il, et quand je me tourne vers lui, mon nez frôle le sien.

Je refuse de céder à la panique qui me monte au ventre, et à cette part de moi qui a encore envie de l'embrasser. Je le regarde droit dans les yeux, pose la main à plat contre sa poitrine et le pousse.

— Pas au premier rendez-vous, dis-je en m'efforçant de garder une voix posée.

Pendant un moment, il a l'air amusé, puis son expression s'adoucit.

— Comme tu veux. (Son doigt trace un sillon brûlant le long de ma mâchoire, puis il se cale contre le dossier de son siège et sourit.) Fais de beaux rêves.

Je descends maladroitement du véhicule et claque la portière. Il met le contact mais ne démarre pas. Je sens le poids de son regard pendant que je parcours l'allée. Et avant de refermer la porte derrière moi, je me retourne brièvement ; les prunelles de Luc rougeoient sous l'éclairage du tableau de bord.

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— Le Bouclier n’agit que sur les anges et sur certains mortels. Aux dernières nouvelles, mec, tu n’es pas un ange.

— « Certains mortels » ? Précise.

— Eh bien, Adam et Lilith furent les premiers à en bénéficier, et tu sais pertinemment comment cette histoire s’est terminée. Mais, dans d’autres cas, ça a fonctionné. (Il hausse les épaules.) Va comprendre.

— Tu parles d’Ève, d’Adam et d’Ève, intervient Frannie.

Elle donne l’impression de s’adresser à la vitre.

— Tu as raison, répond Gabriel avec un demi-sourire. Ça n’a pas marché non plus avec Ève, mais Lilith était la première épouse d’Adam.

Frannie nous dévisage successivement, comme si elle espère que je vais lui confirmer que Gabriel a perdu la tête. Je lui fais signe que non.

— Longue histoire, dis-je.

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— Je ne pense pas que M. Snyder acceptera l’argument du « on était trop occupés à s’encanailler », si on ne rend pas ce devoir, dis-je en m’efforçant de reprendre mon souffle.

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Le visage enfoui dans ses cheveux, ressentant les sanglots qui la remuent, je me demande si l’amour triomphe vraiment de tout, parce que dans le cas contraire, malgré la promesse que j’ai faite à Frannie, on est bien dans la merde.

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Je dois de nouveau refouler mes larmes. J’ai vraiment envie de lui en vouloir. J’ai envie de le détester, parce que c’est moins dangereux que de l’aimer.

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— Ton effet se fait déjà sentir. Le tien, Frannie. Je ne parle ni de Mary, ni de Kate, ni de Grace, ni de Maggie. C’est toi. Si tu es assez forte pour transformer M. J’ai-de-la-bouse-dans-le-cerveau ici présent (il me lance un regard mauvais), imagine ce que tu pourrais changer dans le monde mortel. Ce que tu as déjà changé sans même t’en rendre compte, selon toute probabilité.

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Je souris en la voyant à la fenêtre. Elle nous observe, coudes sur le chambranle, le menton dans la main. L’envie d’être cette main, de toucher son visage manque de me faire tomber à la renverse. Satan miséricordieux, je ne supporte pas d’être si loin d’elle.

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