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Sur les bases d’une statistique pour le moins contestable et, doux euphémisme, très empirique, Honoré de Balzac, livre, sous couvert d’anonymat, une étude sur le mariage et sur les risques encourus par un jeune célibataire qui s’engagerait dans cette voie. Cette œuvre nous fait découvrir les mœurs de la première moitié du XIXème siècle et la place qui y tenait l’épouse. Le texte même si l’auteur démontre que, par définition, la femme est infidèle et un être dont il faut se méfier est en réalité un texte bigrement moderne où la libération de la femme est, pour l’une des premières fois, réclamées. Un texte oscillant entre bons conseils, humour, ironie, raillerie et anecdotes savoureuses et drôles d’autant plus extraordinaire que tout cela émane d’un « jeune célibataire » qui, par définition, ne connaît rien ou pas grand-chose au mariage.

Difficile d'accrocher, sachant que les premiers chapitres sont consacrés à des calculs concernant de le nombre d'épouses vertueuses en France... ce pourrait être intéressant, comme description (très partielle) de la société du XIXème siècle, mais c'est assez incompréhensible de nos jours. Il ne faut cependant pas en conclure que Balzac est ennuyeux, mais pour découvrir, un conseil : commencez par autre chose !