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Poésie-flaques



Description ajoutée par lcdca 2018-02-16T15:45:16+01:00

Résumé

L'idée originelle est d'écrire et de transmettre de petits poèmes qui se suffisent à eux-mêmes : ils tombent comme ça, d'un coup, et sont là, devant nous, comme des précipités de réflexion.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par lcdca 2018-02-16T15:44:10+01:00

Vous êtes le chemin de mon âme

Quand la solitude est un chien sans barrière, un chocolat en vacances, nos bouches doivent devenir des chaises car l'Autre porte toujours la salive de nos illusions.

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Commentaire ajouté par lcdca 2018-02-27T11:08:08+01:00
Argent

L’ELAN ET LA PUDEUR

Il est peu fréquent qu’un recueil de poésie soit illustré par l’auteur, encore moins sous forme de photographies instantanées. On sent ces images brutes, sans retouches savantes pour les convertir en beautés glacées, mais le cadrage toujours soigné et le parti-pris d’une série en plan rapproché de fenêtres et de portes les font sortir du simple hasard amateur.

Un poème-une image, un aller et retour dedans-dehors avec l’ellipse entre les deux, car il ne s’agit pas d’une illustration naïve, immédiatement descriptive. Si l’image se fait quelquefois métaphore du poème, elle laisse le plus souvent le champ libre au lecteur de poursuivre ses propres rêveries, tant il est vrai que, la plupart du temps, ce qui est fixé sur l’image correspond à un élan, un « flash », une sensation intime du photographe au moment de la prise de vue, un au-delà de l’image, une tentative vaine de saisir l’indicible.

Les images de Régis Moulu seraient ainsi des sortes de précipités comme on le dit en chimie, une cristallisation sur papier de la rencontre d’un paysage et d’un émoi.

J’ai donc suivi Régis Moulu dans sa déambulation méditative.

Au fil de villes et villages de divers points du monde représentés uniquement par des maisons, lieux éminemment humains, une voix me dit son humanité et l’humanité en général –la vôtre, la mienne. Le chaos ambiant aussi, nous sommes ici dans un univers repéré temporellement : comment en effet être poète en s’extrayant de la réalité du monde ?

Si l’architecture varie –nous parcourons des pays (nous passe-temporisons)- la voix, elle, ne change pas, qui décline l’inachèvement, l’inquiétude : quête d’un sens aussi ténu soit-il à donner à l’existence ; attente de l’Autre presque inaccessible, voué à l’approche toujours provisoire le temps d’une rencontre, d’une histoire, d’un rêve… Mais aussi l’espoir : résistance par un possible matin communautaire ; aspiration à l’infini, fût-il appliqué à la vacuité qui en deviendrait une formidable disponibilité à l’Autre (qu’a-t-on, chacun, à offrir / à part la vacuité). Et surtout l’amour sous toutes ses formes, de soi et des autres, du Vivant, seul antidote au fracas ambiant, seule solution pour rompre provisoirement la solitude qui nous fonde.

Tu cherches à t’éclater.

POURQUOI TANT DE DANGER ?

ET QUAND SAURAS-TU

QUE SEUL L’AMOUR EN TOI

TE SAUVERA… DE TOI !?

Et la forteresse saute.

Et la vraie nudité commence.

Que de force dans cet appel, que d’élan vers l’autre ! N’était le titre, Pain d’explosif, au double sens, oscillant entre métaphore et faits réels. Appel dans le désert ? Pas vraiment puisque Grand chantier à ciel ouvert en fournit un contrepoison :

Quand on se parle, la vie sort du tombeau, le village des hommes grandit et la paix se remet à rêver de nous.

Qu’on ne se méprenne pas cependant, la méditation sur l’humaine condition ne conduit pas forcément à la délectation morose. Il se dégage de Poésie-flaques une sensation joyeuse, tonique oserais-je dire, favorisée par l’art consommé de Régis Moulu à pratiquer l’humour, écartant ainsi tout pathos ou débordement sentimental. Par ailleurs, la concision des poèmes, échos des « précipités » des images, confère à l’ensemble une retenue sans en ôter la force.

Est-ce cette concision qui expliquerait le titre du recueil ? Il y aurait la poésie, l’ensemble de la production poétique/toute l’eau du monde procédant des pluies originelles, dont chaque poème serait un élément/une flaque ? Plus simplement, intertextualité, puisqu’un poème intitulé ainsi existe dans un opus précédent de Régis Moulu ? Les deux peut-être ? Une autre façon pour le poète de s’inscrire un peu plus dans l’histoire humaine et d’y associer le lecteur.

… car au premier Homme qui viendra vous embrasser, qui que vous soyez, vous serez réactualisés :

L’AUTRE EST NOTRE CALENDRIER !

Un poète m’a parlé, un Homme m’a reliée un peu plus solidement au vaste monde : mission accomplie.

Ghyslaine Leloup

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