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Cannon est le plus sanguin, le plus violent. Il ne s’en cache pas, il a le goût de la torture, rien ne l’excite davantage que l’idée de posséder un être, ou mieux son âme. Je suis discret, sans toutefois être moins létal. Notre fratrie veille à inspirer la crainte.
Afficher en entierNul ne nous défie, chacun baisse les yeux sur notre passage et craint notre châtiment ainsi que notre colère destructrice.
Afficher en entierTous les deux menons d’une poigne de fer la plus grande réserve de familiers de l’état et un splendide et très réputé casino qui fait les choux gras de notre immense fortune. Quelle belle trouvaille que celle de s’attribuer un contigent d’êtres humains servant à nous nourrir, nous divertir et bien plus encore !
Afficher en entierIl n’y a rien de pire que la lassitude lorsque la vie est pour ainsi dire éternelle. C’est pour cette raison que je livre moi-même une bataille assidue contre la monotonie. Mais depuis peu, je peine à sortir victorieux de cet affrontement. Je m’ennuie de plus en plus.
Afficher en entierLa fosse ! Cet infect charnier me donne envie de vomir. Des flashs de ce que j’y ai découvert me terrifient encore comme un spectre se tapissant dans la nuit pour me torturer. Cet enfer est un vrai supplice même pour une petite heure.
Afficher en entierLe vampire, pour tenir en bonne santé son familier, lui offre quotidiennement, une goutte de son sang, une seule. Cette dernière lui procure une force et une longévité sans pareille. Il y a ensuite la morsure en elle-même que l’on dit à la fois douloureuse et enivrante, comme une dose de drogue. Elle donne au familier la sensation de planer. Toutefois, une dépendance se crée. Son corps finit par réclamer les crocs du vampire comme un junkie. Peu à peu, le familier perd goût à la réalité et plus rien d’autre ne compte que son maître. La folie le rattrape sournoisement, une vie de servitude atrocement longue lui est généreusement offerte. Son libre arbitre ? Envolé.
Afficher en entierMa joue me brûle. Ce n’est pas l’envie d’aller alpaguer la princesse qui en est à l’origine qui me manque, non, c’est mon paternel ! Il me serra sa poigne de fer sur ma nuque, comme un molosse sur le cou d’un lapin. Je suis fou de rage, mais lui le sera encore plus si je lève le doigt sur cette blonde qui me fusille du regard à l’autre bout de la pièce ! J’ai beau faire, il reste le chef et me réduira en poussière à ses pieds si j’ose me rebeller, refuser son autorité.
La hiérarchie ça se respecte, on n’y échappe pas, surtout chez les Strikers.
Afficher en entier– Hum, hum ! Ton manque d’intérêt est flagrant, se marre-t-il.
– Boucle-la, grommelé-je.
– Fermez-la, tous les deux, tonne Knox.
On sort, on discute aimablement et on retourne à nos activités.
– Ta définition d’aimablement ? soupire Morse aux côtés de Kelvan.
– On leur demande ce qu’ils foutent chez nous, on nie tout en bloc concernant la gamine et, s’ils ne pigent pas, on leur botte le cul.
Afficher en entier- Bordel ! Je t'avais expressément demandé de ne pas la baiser.
- Oh Knox ! soupire sa compagne, abasourdie en secouant la tête.
Zoran me tire une chaise sur laquelle ne m'installe prestement, extrêmement mal à l'aise. Ça ne leur pose aucun problème de déblatérer de choses très personnelles. Aucune limite. Pas de tabous.
- Sois rassuré, je ne l'ai pas baisée, je lui ai fait l'amour, rétorque-t-il en déposant le plateau.
Je m'étrangle avec ma propre salive comme une idiote. Qu'-a-t-il dit ?!
- Ah, tu vois, chéri ! Ça change tout.
Afficher en entier- Tu ne saisis pas ? J'ai des sentiments pour toi, Zoran. Je voulais les garder pour moi, mais quand tu me regardes avec désir, mon coeur bat plus vite, même s'il s'inquiète aussi d'être déçu ou brisé. Tu as dit que tu voulais que je reste, mais pour combien de temps ? Jusqu'à ce que tu te lasses de moi ? Que tu me considères comme Rakelle ? Que tu autorises les autres hommes de la réserve à se servir de moi autant qu'il leur plaira ?
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