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Les commentaires de Valk

Commentaire ajouté par Valk 2017-05-25T15:17:14+02:00

Extrait 1/3 :

Valk s’était habituée aux sensations de chute lorsque la dragonne perdait rapidement de l’altitude, même si elles n’étaient pas agréables. Mais la vision en piqué manqua de lui faire remonter l’estomac dans la gorge.

Elle mit un peu de temps à reconnaître l’endroit où elles s’apprêtaient à atterrir. Il s’agissait d’un grand point d’eau, situé non loin du domaine de son père. (…). Les rives étaient envahies par une multitude d’humains qui se battaient entre eux.

En dépit de sa vision brouillée par la vitesse, Valk reconnut les tabards sombres des templiers, mêlés aux tenues pourpres des hommes de Vargas. Elle ignorait depuis combien de temps la bataille avait commencé, mais déjà de nombreux corps jonchaient le sol de part et d’autre. Dans la frénésie des combats, aucun ne leva la tête lorsque l’ombre massive de Stelléré les recouvrit, masquant le soleil le temps de son passage.

Sans que Valk le lui ait indiqué, elle fondit sur l’armée de l’Église. Les écailles sous la guerrière devinrent de plus en plus brûlantes. Elle n’eut que le temps de se téléporter au sol avant que la dragonne ne lançât un puissant jet de feu, qui consuma tout sur son passage.

Désorientée par la stabilité du terrain sous elle autant que par le spectacle qui s’offrait à ses yeux, Valk resta figée sur place à contempler la vision de fin du monde que Stelléré avait déclenchée. Son attaque avait réussi à attirer l’attention des combattants. Le temps sembla se figer. Les têtes de ceux qui avaient eu la chance de ne pas se trouver à proximité des flammes s'étaient tournées en un bel ensemble. Tout ce qui avait été touché par le jet de feu liquide, humains et végétation, ne formait plus qu’un long couloir de cendres, encadré par les chênes et les buissons dévorés par l’incendie qui se propageait rapidement à l’ensemble de la forêt environnante.

Extrait 2/3 :

Les highlanders ne parlaient pas le latin, encore moins le français et elle craignait que les humains face à eux ne comprennent le gaélique. Aussi, Valk choisit-elle sa langue natale pour se présenter :

— Seigneur connétable, je suis Valk Crowley. Les terres que vous vous apprêtez à fouler sont celles de mon père.

Les yeux du seigneur breton se plissèrent, mettant à mal la symétrie branlante de son visage. D’une voix grave, un peu éraillée, il répondit avec une aisance indiquant qu’il maîtrisait parfaitement la langue :

— Le duc Philippe est le seul seigneur et maître de la Bourgogne. Elle est redevenue, par la grâce de Dieu, terre française. Les Anglais n’y sont plus les bienvenus.

Il tourna son regard vers les hommes vêtus de kilts qui l’accompagnaient avant d’ajouter :

— Pas plus que les traîtres à leur cause. Les mercenaires écossais que j’ai connus ne se seraient jamais alliés à leurs ennemis, encore moins à une femme vêtue d’une armure.

Argylle leva une main pour faire taire les protestations en gaélique qui s’étaient élevées parmi les highlanders, afin de laisser Valk poursuivre. Elle inclina la tête :

— Je comprends votre agacement. Je vous rassure, je ne cherche pas à imiter la grande Jehanne d’Arc que vous avez connue et respectée.

Elle jeta un regard vers l’évêque Cauchon. Ce dernier la fixait de ses petits yeux noirs, comme pour la mettre au défi d’informer le haut seigneur français que sa cousine était toujours en vie. (…). Elle choisit donc une autre explication :

— Dans mon monde, similaire en de nombreux points avec le vôtre, les hommes et les femmes peuvent porter les armes sans distinction. Nous nous adaptons aux capacités que la nature nous a données.

La voix de Cauchon, que Valk malgré elle trouva belle, s’insinua comme un serpent dans la discussion, dans un anglais presque aussi limpide que celui du connétable :

— La nature ? Tu veux dire le diable, fille de rien.

(…)Tout comme Argylle l’avait fait avec ses alliés, le comte de Richemont leva la main pour le faire taire :

— Mes hautes fonctions m’ont amené à côtoyer ce que vous appelez " votre monde ". J’ai cru comprendre que les humains qui y vivaient ne possédaient pas leur libre arbitre. Vous informerez " votre père " que si cet affrontement était de mon fait, je vous proposerais de discuter afin de trouver un arrangement. Mais les ordres émanent de Sa Sainteté le pape en personne. J’ai reçu l’ordre de vous exécuter, ou de vous livrer à ses soldats. Que choisissez-vous ?

Argylle, qui s’était contenté d’écouter en silence la discussion, répliqua à la place de Valk :

— Seriez-vous en train de nous demander de nous rendre ?

Comme le connétable hochait la tête, il s’exclama :

— Voici notre réponse.

Valk, choquée, vit ses compagnons tourner le dos aux trois français, se baisser et remonter leur kilt afin d’exposer leurs fesses nues.

Arthur de Richemont observa l’étrange spectacle un instant avant de sourire :

— Vous remontez dans mon estime. Je retrouve là la fierté écossaise.

Il inclina la tête et talonna son cheval pour quitter la clairière, suivi de près par son écuyer et la mule de l’évêque Cauchon.

Extrait 3/3 :

Le ciel, si bleu jusque là, se couvrit de nuages gris. Le phénomène se produisit si rapidement qu’il sortit Valk de sa torpeur. (…) Elle se tourna vers Dorian. L’attitude du garou la figea. Ses yeux dorés avaient pris une teinte laiteuse. Son corps se mit à luire et, confusément, Valk sentit qu’il puisait dans l’armure de Reis l’énergie qui lui manquait.

(…)Un hurlement de rage et de peine jaillit de la bouche grande ouverte de Dorian. En réponse, des éclairs parcoururent les nuages lourds qui s’étaient amassés, de plus en plus nombreux, et une pluie diluvienne se déversa sur-le-champ de bataille.

L’averse était localisée. Elle n’atteignait pas la colline où Valk observait, stupéfaite, le phénomène. Elle augmenta de volume et la pluie tomba avec une telle violence qu’elle se transforma en un rideau liquide compact, tandis que le vent se mettait à souffler avec force.

En contrebas, les destriers prirent peur et commencèrent à se cabrer, en dépit du poids qu’ils portaient. Seule l’habileté des chevaliers leur permit de rester en selle. Mais aucun ne put empêcher leur monture de détaler au grand galop. Peut-être ne le désiraient-ils pas vraiment. Tous ceux qui étaient encore en vie les imitèrent. Ils s’enfuirent à leur tour, poursuivis par l’orage et beaucoup tombèrent, frappés par la foudre, tandis que les éclairs illuminaient le ciel, à présent noir comme la nuit.

Avec une inquiétude grandissante, Valk vit des blessures apparaître sur le corps de Dorian, de plus en plus nombreuses et de plus en plus larges. La même énergie laiteuse qui transparaissait dans son regard remplaçait le sang qui aurait dû couler, sans quitter les limites de sa fourrure. La jeune femme comprit que c’était son énergie vitale. Le jeune garou, tout à sa peine, puisait dans ses propres ressources régénératrices pour laisser cours à son désespoir. Comme en réponse, des tornades prirent forme, balayant les corps des combattants tombés à terre, tous camps confondus, comme de simples fétus de paille, quand ils ne les enfonçaient pas profondément dans le sol.

Et soudain, le phénomène prit fin. Le vent et la pluie cessèrent, le ciel s’éclaircit de nouveau. Le soleil réapparut derrière les nuages qui s’éloignaient rapidement et l’herbe, de nouveau verte, lavée et vivifiée, recouvrit la prairie vallonnée. Seuls quelques corps qui avaient échappés à la fureur des éléments, disséminés de ci ou là, témoignaient du terrible combat qui venait d’avoir lieu.

Lentement, le corps de Dorian s’affaissa aux pieds de Valk, tandis qu’il reprenait sa forme humaine. Les blessures disparaissaient au fur et à mesure que sa fourrure laissait place à la peau nue et à ses vêtements.

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Diamant

Je place cette série dans le top 3 de mes préférées, à égalité avec "Chasseuse de la nuit" de Jeaniene Frost pour le héro sexy et la série "l'Exécutrice" pour le côté action.

Je met au défi quiconque de ne pas aimer. Lisez, vous ne regretterez pas :)

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