Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 865
Membres
1 014 047

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

"- Qu'est-ce que vous fabriquez? Vous n'allez quand même pas vous coucher maintenant ?

- On est restés debout toute la nuit, je te signale, tronche d'ananas! (l'ananas, c'était en référence à ses cheveux, jaunes et raides comme de la paille.) Le soleil se lève dans moins d'une heure.

- Eh bien, en attendant, tu pourrais...

- Faire des choses coquines avec mon mari? Voire très coquines? ajoutais-je. (A côté de moi, Sinclair attrapa un coussin et s'en couvrit le visage avant d'éclater de rire.) Avec des, euh... sondes rectales et des trucs dans le genre. On aime bien les jeux de rôle. Je suis une extraterrestre et lui, un pauvre humain que j'examine. Maintenant dégage. Tu ne veux pas voir ça."

Résultat garanti. Elle avait disparu, scandalisée par les descriptions sordides de notre vie sexuelle imaginaire.

Afficher en entier

"- Comment va ton grand-père?

- Il a toujours peur que j'attrape ta noirceur.

- C'est le but. Toi d'abord, puis toutes les blondes, et après les brunes et les rousses. Une fois qu'on aura contaminé la gent féminine, les bébés seront forcément noirs. Le plan d'attaque a été voté à l'unanimité à la dernière assemblée générale de la Conspiration noire."

Afficher en entier

— Alors, pourquoi sommes-nous ici ? demanda Sinclair en observant le quartier calme de banlieue.

De fait, Inver Grove Heights n’était rien d’autre qu’un petit coin de banlieue paisible.

— Parce qu’il est enfermé depuis des mois et que c’est la première fois que je peux le voir depuis que je suis mariée.

— Et… ?

— Je veux présenter mon époux mort vivant à mon acariâtre de grand-père à moitié mort. Maintenant, souris et profite du bonheur familial.

Sinclair grimaça. La femme qui s’occupait de l’hospice vint nous ouvrir. Ce n’était pas un vrai hospice ; cette infirmière diplômée d’État accueillait trois patients chez elle, dont mon grand-père. Elle pouvait prescrire des traitements et se charger des changes. Et en cas de besoin, elle savait à partir de quel moment appeler un médecin.

En retour, elle gagnait plutôt bien sa vie et se retenait d’étouffer mon grand-père avec un coussin. Les personnes âgées, elles, avaient la chance de vivre dans une vraie maison, au lieu de se laisser mourir dans un hôpital froid et impersonnel.

— Dégage, dit mon grand-père maternel adoré en guise de bienvenue.

— Salut, papi ! Je passais juste…

— Tu m’as apporté de la bière ?

— … te dire bonjour et t’annoncer que je m’étais mariée.

Il me dévisagea, ses yeux bleus larmoyants. Il avait de magnifiques cheveux blancs, nourris à la Budweiser, et ses sourcils ressemblaient à des chenilles albinos. Il était assis dans son fauteuil roulant près de la fenêtre. Il portait un jogging, une chemise en flanelle bleue à carreaux et était pieds nus dans ses pantoufles.

Il n’avait pas besoin de ce genre de fauteuil, mais comme M. Mueller, dans la chambre voisine, en avait un, mon grand père avait cassé toutes les assiettes qu’il avait trouvées jusqu’à ce que l’infirmière cède et lui en commande un. Mueller possédait également une poche pour colostomie, mais, étonnamment, mon grand-père avait gracieusement refusé de s’en procurer une.

Après le Thon, et probablement Satan, il était la personne la plus démoniaque que je connaisse. Quand j’y réfléchissais, tous les hommes auprès desquels j’avais grandi…

— Ta mère est toujours aussi grosse ?

— Elle a un poids parfait pour sa taille et son âge, sale cadavre puant ! rétorquai-je.

Génial. Nouveau record. Ça ne faisait pas huit secondes que j’étais là et je criais déjà.

— C’est un miracle qu’elle ne soit pas devenue dingue après avoir été élevée par une pourriture comme toi ! poursuivis-je.

— Bonjour, intervint mon époux. Je suis Éric Sinclair, le mari de Betsy.

Mon grand-père fit la grimace au roi des vampires.

— Tu as un air d’Indien. Tu n’aurais pas du sang peau-rouge, par hasard ?

— Ce n’est pas impossible, rétorqua Sinclair, sur la défensive. (Je gémis et mordis dans un coussin.) Je n’ai pas connu mon père biologique.

Je recrachai des plumes en le dévisageant.

— Tu n’as pas connu ton père ?

— Ça veut dire qu’il pourrait être à moitié noir ! s’insurgea mon adorable grand-père mourant. Il pourrait… il pourrait être catholique !

— Je crois bien que je suis californien, ajouta Sinclair pour l’aider.

— Bref, je me suis mariée avec lui, ravie de t’avoir revu, ne meurs pas tout de suite, je ne pourrai pas supporter un autre enterrement cette année, salut !

Afficher en entier

— Je suis fatiguée, me plaignis-je.

On marchait depuis des siècles.

— Ce n’est plus très loin, à présent, répondit mon sale menteur de mari.

— Tu n’arrêtes pas de dire ça, mais on n’est toujours pas arrivés.

— Je n’arrête pas de rêver que je divorce, mais ce n’est toujours pas arrivé non plus.

— Ah, c’est du joli ! rétorquai-je en me dépêchant de les rattraper, sans prêter attention au cri de surprise de Marc que je malmenais dans mes bras. Ça ne fait pas trois mois qu’on est mariés et tu cherches déjà à t’échapper. Les hommes ! Je savais que tu… Hé !

On venait de me soulever sans le moindre effort.

— À présent, taisez-vous, Majesté, ordonna Tina qui ne semblait pas suffoquer le moins du monde sous le poids de Marc combiné au mien. Nous sommes bientôt arrivés. Je vous le promets.

— Là, c’est trop ! annonça Marc alors que Jessica essayait vainement de ne pas éclater de rire. Ma fierté masculine aurait très bien pu supporter que Betsy me porte, mais…

— Le gay s’inquiète de sa fierté masculine, maintenant ? réussit à articuler Jessica avant de laisser libre cours à son fou rire.

— Je ne suis pas un eunuque, je suis gay. Tu m’as déjà vu habillé en drag-queen ? Ou avec du mascara ? Je suis un gars tout à fait normal…

— Qui aime mettre son pénis là où il ne faut pas, poursuivis-je sur un ton guindé.

— Est-ce qu’on pourrait éviter d’évoquer le pénis de Marc pendant au moins une nuit ? intervint Tina, agacée.

Afficher en entier

-me faire devorer vivant par les monstres ne peut pas etre pire que ca , grogna marc allogé par terre.

- fait attention, dit tina.

-merci. enfin quelqu'un qui compatit.

-tu aurai pu te casser une cheville. ca aurait ralenti notre progression.

- je deteste les vampires, repondit il. je le hais.

Afficher en entier

Rejetant la tête en arrière, je me délectai de son corps contre le mien, de son odeur, de ses mains sur mes hanches, de son sexe à l’intérieur de moi, de sa bouche dans mon cou qui m’embrassait, me léchait, me mordait.

C’est alors que ma belle-monstre me dit :

— Tout est ta faute, Betsy, et je ne bougerai pas d’ici tant que tu n’auras pas trouvé une solution.

Et – sans surprise – je réagis assez violemment :

— Aaaaah ! Aaaah ! AAAAAAHHHHHH !

Sinclair sursauta comme si je m’étais transformée en boule de feu. Il ouvrit la bouche pour la première fois depuis que j’étais entrée dans son bureau :

— Elizabeth, qu’est-ce qui ne va pas ? Je t’ai fait mal ?

— Aaaaaahhhhh !

Dans ma position, je voyais le fantôme de ma belle-mère à l’envers, ce qui était encore pire. Ce n’est jamais un angle très flatteur.

— Tu peux crier autant que tu veux, tu es responsable de tout ça. Ne crois pas que je sois dupe.

Elle secoua la tête. Dans la mort comme dans la vie, sa coiffure couleur ananas, mise en plis à l’excès, ne bougeait pas d’un cheveu.

Elle portait une jupe fuchsia, un chemisier décolleté bleu ciel et des collants noirs avec des escarpins fuchsia. Et beaucoup trop de maquillage. J’en avais presque mal aux yeux.

— Alors, tu ferais mieux de te mettre au boulot.

— Aaaaahhhh !

Sinclair se dégagea et se mit à m’examiner frénétiquement.

— Où est-ce que tu as mal ?

— Le Thon ! Le Thon !

— Tu… Quoi ?

Avant d’avoir pu lui expliquer – par où commencer ? –, j’entendis des pas précipités approcher et Marc défonça la porte du bureau.

Il battit en retraite presque immédiatement,se rattrapa à la poignée et resta dans l’embrasure.

— Betsy, est-ce que ça… ? Oh, mon Dieu !

(Il rougit si fort que je crus qu’il allait faire une attaque.) Merde, je suis désolé. Je pensais que c’était un mauvais « aaaahhh », pas un bon « aaaahhh ».

D’autres bruits de pas, suivis de la voix de ma meilleure amie retentirent.

— Qu'est-ce qui se passe ? Elle va bien ?

Elle était si petite et si menue que je ne la voyais pas derrière Marc.

— Le Thon est ici ! criai-je tandis que Sinclair rassemblait les restes de son costume et me soulevait du secrétaire pour me cacher derrière lui.

Je ne sais pas pourquoi il se fatiguait ; Marc était gay et médecin. Il se foutait pas mal que je sois à poil. Et Jessica m’avait vue nue des tonnes de fois.

— Là, là-bas !

— Ta belle-mère est dans la pièce ?

Je n’arrivais toujours pas à apercevoir Jessica, mais sa voix exprimait toute l’horreur que je ressentais à l’idée que le Thon puisse me hanter.

— Et où voulez-vous que je sois ? rétorqua le Thon, feu Anthonia Taylor. (Elle tapait du pied dans ses chaussures au rabais et se mordait la lèvre inférieure.) Ce que j’aimerais bien savoir, c’est où est ton père.

— Un problème à la fois, la suppliai je.

Afficher en entier

Tina essayait de reprendre son souffle tout en se recoiffant. Heureusement qu’elle portait une queue-de-cheval. Je ne voulais même pas imaginer les touffes de cheveux qui auraient volé dans toute la pièce sans ça.

— Aimeriez-vous un rafraîchissement ? demanda-t-elle sans desserrer les mâchoires.

Cl… euh, Stéphanie parut choquée, comme s’il s’agissait d’un piège. L’horrible piège du Coca-Cola. Moi-même, je m’y étais fait prendre une ou deux fois.

ilovethehost.overblog.com

Afficher en entier

— Du calme, Tina. Si Clara ne se tient pas à carreau, tu pourras la tuer.

Les coups frénétiques s’arrêtèrent.

— Vous le jurez ? Jurez-le sur votre couronne ! m’ordonna-t-elle avant de changer d’avis. Non. Jurez-le-moi sur la tête du roi.

— Je jure sur les testicules de mon mari que si Clara tente le moindre coup bas, tu pourras jouer au foot avec sa tête.

ilovethehost.overblog.com

Afficher en entier

— Je m’occuperai de son cas plus tard, jura Jessica. (Je ressentis presque de la pitié pour lui.) Je voulais simplement m’assurer que tu étais rentrée entière.

— Bien sûr ! Ses pistes n’ont rien donné. On a passé la soirée à se promener en voiture. C’est plutôt lui qu’il faut plaindre d’avoir été coincé dans une voiture avec moi.

Il avait baissé la vitre plusieurs fois pour passer la tête dehors et crier sa frustration comme un chien. Allez savoir pourquoi.

ilovethehost.overblog.com

Afficher en entier

— En quoi la Maison des Sinclair peut-elle aider la section criminelle de la police de Minneapolis ?

J’ouvris la bouche pour protester, oubliant un instant la présence de ma sucette qui faillit tomber par terre, mais décidai que ça me plaisait assez, finalement. « La Maison des Sinclair. » Ça ressemblait à La Maison du Chocolat. Les calories en moins.

ilovethehost.overblog.com

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode