Commentaires

Roman d'anticipation. Nous sommes en 2052. Très interessant comment l'auteur imagine la vie en cette année. Ce livre a été écrit en 1943 ... Aujourd'hui nous sommes plus près de 2052 que 1943 et qu'en est-il ? Nous n'avons pas de lait qui coule au robinet, nous ne conservons pas nos défunts dans nos maisons et nos voitures ne sont toujours pas volantes MAIS notre agriculture et nos élevages vont très mal, quand nous appelons nos proches, nous pouvons les voir grâce à nos portables et nos voitures deviennent de plus en plus éléctriques ! Imaginez une panne gigantesque d'électricité dans ce monde imaginé par Barjavel ... Plus de nourritures, les voitures sont à l'arrêt, les avions tombent net provoquant des incendies incontrôlables. Bref, un décor post apocalyptique ! l'homme revenu dans son instinct primaire ! Lutter pour sa survie ... J'ai beaucoup aimé cette lecture très avant-gardiste ! Un roman qui fait réflechir ...

L’histoire aurait pu s’arrêter à la fin de la troisième partie, mais l’auteur avait encore quelque chose à nous dire. La quatrième et dernière partie de ce livre délivre un message à part entière, à l’instar des trois parties qui l’ont précédée. Mêlé dans une ironie singulière, cette fin de récit s’expose bien plus tard que l’époque où s’est déroulée l’intrigue jusqu’à lors.

Concernant celle-ci, l’auteur nous plonge dans un monde plus vrai que nature. Et si la technologie à proprement parler tient encore en nos temps de l’irrationnel, les codes et les mentalités de société nous sont déjà parvenus dans les années 2020, alors que l’histoire de Ravage se déroule en 2052. J’ose espérer que de telles conséquences seraient amoindries dans le monde réel, si une catastrophe de cette ampleur se produit.

Quoi qu’il en soit, l’écriture de cet auteur nous immerge au plus loin que son imagination le permet. Ce livre fait partie de ceux dont les sentiments éprouvés par sa lecture ne s’oublient pas.

Un classique, désormais plutôt daté mais bien écrit et sur un sujet toujours d'actualité. Pas indispensable mais se lit bien :)

Ravage est un roman d'anticipation fabuleux. René Barjavel a su décrire un monde presque identique au nôtre aujourd'hui. Par contre j'espère qu'il s'est trompé pour la suite des évènements 😀

Un excellemment roman d'anticipation. Lu en même temps que Le meilleur des mondes, je trouve que les deux se complètent bien.

René Barjavel explore et questionne une société qui fait fortement écho à la nôtre.

C'est un roman qui donne beaucoup à réfléchir et qui met bien en relief les pensées d'Huxley.

J'aime les livres de Barjavel ...J'ai relu "ravage de rené barjavel ", un chef oeuvre de réalité qui a été ecrit en 1942 et dont l'action se passe en 2052 , black out en france !! vous aurez une tres bonne idée de ce qui nous attends !! Les personnages sont criants de vérité !! le comportement humain y est décrit tant par sa bassesse que par son courage pour la lutte pour sa survie !! c'est un bon moyen de réfléchir à ce que nous ferions dans ce cas là !! de raisonner sur le fait que nous sommes trés dépendants de l'electricité et de tout qui s'y rapporte !! sur le vrai sens de la vie !!

j'ai aimé !!!

Je ne suis pas entré dans le roman. Je ne me suis pas attaché aux personnages. Il y a des livres, qui comme certains films, vieillissent mal, ce qui n'enlève rien à ce qu'ils furent, à leur époque, des évènements littéraires.

Ce roman d'anticipation a été écrit pendant la Seconde Guerre mondiale.L'auteur imagine une sorte de futur parfait, voire immuable. L'histoire débute le 3 juin 2052, soit dans 29 ans. Si tout va bien, nous lecteurs de 2023, nous pourrons constater que la vie en France ne sera pas semblable à cette apocalypse que décrit René Barjavel. Méfiant envers le progrès et l'avancée technologique, l'écrivain décrit un bug et répond à la question : "que se passerait-il si d'un coup toute la technique s'arrêtait de fonctionner ? Ce serait le véritable chaos, exactement comme celui que vivent les personnages de ce roman. Les hommes les plus civilisés se comportent comme des criminels, des voleurs et des malfrats. Le pillage se généralise. La faim, la chaleur, les tempêtes accablent les survivants. Le héros, un jeune homme de 22 ans, futur ingénieur agricole de passage à Paris vient voir s'il est admis dans une grande école formant à l'agriculture. Il y croise son amour d'enfance, Blanche Rouget, 17 ans, future star de la chanson. Or, d'un coup, une panne d'électricité générale sème le plus grand désordre dans la ville. Et le pire advient... René Barjavel est pessimiste. L'actualité de son temps ne lui prouve pas le contraire. Il aimerait le retour à la terre et aux valeurs liées. Rêve-t-il d'un renouveau ? D'un éden ? Le roman se termine bien, heureusement. Il y a de l'espoir. Mais c'est triste. J'ai apprécié ce classique du genre.

J'ai bien aimé le début.

Cela s'est gaté par la suite

Barjavel était un homme extrêmement visionnaire (il faut rappeler que le livre a été achevé en 1942). Le début du roman vous fera vous interroger profondément sur notre dépendance aux machines, à la technologie et à l'électricité. Que ferions-nous sans électricité ? C'est la grande question posée dans ce roman apocalyptique, et le suspense qui y est développé ainsi que les découvertes loufoques qui parsèment ses pages vous feront le lire d'une traite. Cependant, je regrette le message très conservateur de l'auteur que j'ai perçu à travers ce livre. Je ne donnerai pas trop de détail pour ne pas gâcher votre lecture, mais l'apocalypse vécue ici par les personnages semblent être le fruit d'une colère divine semblable à celle du déluge et de Noé, qui chercherait à ramener les hommes à un mode de vie très familial, travailleur, religieux et... polygame ! On perd donc beaucoup de la modernité qui semble au départ émaner de l'écrivain