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Commentaires de livres faits par Ravenheart

Extraits de livres par Ravenheart

Commentaires de livres appréciés par Ravenheart

Extraits de livres appréciés par Ravenheart

Shadow se tenait debout, immobile au milieu du ring, non sans un flegme évident. Patient, mais affublé néanmoins d’une mine agacée, il attendait. Aucun son, sauf une distante soufflerie et un ronron de machinerie, ne troublait la sérénité de cet endroit. Le centre d’entraînement de Pinxit. Pourtant, Shadow se mut ; dressa sa main droite d’où fuirent des filaments de fumée noire.
— Pas assez discrète.
Il fit volte-face à Kayla. Claqua des doigts. L’âcre nimbus se volatilisa dans ses yeux et se faufila dans ses narines. Elle toussa, recula par réflexe.
— Pas assez de contrôle.
Shadow enchaîna par un crochet du droit. Son élève réagit, évita cette agression — et d’ainsi sentir ses dents voler en éclats ; tenta un direct du gauche, contre-offensive arrêtée, illico, dans son élan.
— Pas assez vive.
Elle gémit, son membre retourné. En un geste de son détestable professeur, elle se retrouva cul par terre.
— Connard, geignit-elle de colère et de douleur entremêlées.
— Pas assez créative, ironisa Shadow.
Son regard glissa sur elle, arrogant, dédaigneux. En cet instant, il ressemblait à un de ces caïds du ghetto satisfaits de martyriser une nouvelle tête. Il s’inclina vers elle, tendit une main secourable pour mieux la retirer, non sans la gratifier d’un sourire goguenard.
— Relève-toi, ordonna-t-il. Sauf si tu veux faire ton chemin ainsi, à te traîner. Comme une chienne.
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Le col du Vashtar se dressait face à Fændal. Cette muraille naturelle veinée de glace était fermée par une ruine : le Portail des mille lames. Un vestige d’une ère oubliée de tous. À en croire l’Ordre et tous les manuscrits des magisters, cet édifice comme tant d’autres avait été érigé par Herlingar à l’âge des Héros, dans sa guerre contre les contrées vertes. Fændal n’y avait jamais cru. Pour lui, Herlingar écrasait ses ennemis, ne se terrait jamais derrière des murs. Quelle était donc l’utilité de telles constructions ?
Fændal talonna son âne et se faufila parmi les décombres de ce fameux Portail. Le jeune magister semblait absolument minuscule à ses côtés. Son armature en obsirium chuchotait, animée par le vent, et à son sommet, des congères crachotaient des morceaux de glace. Il émanait de cet endroit un mana résiduel très étrange. Fændal démonta un moment, attisé de curiosité. Il toucha le sol, sentit cette énergie courir en lui et faire écho au fiel. À son oreille siffla le vent, et il jura entendre une clameur de combats.
Son regard glissa vers ses sacoches. Et si l’Ordre cachait la vraie histoire ? Et s’il y avait autre chose, avant cet âge des Héros ?
Fændal secoua la tête et se remit en selle.
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Subtil mélange de filaments soyeux et de rejets volatils, de gris nuages cachaient le coucher de soleil. La Citadelle ouvrait ses yeux sur un monde nouveau, celui de la nuit, du borderline et de l’interdit oublié. Elle se teignait de couleurs fluo, changeantes et mouvantes, tel un débordement dégoûtant d’hologrammes. Pubs, femmes mi-putes mi-soumises ; hommes suraugmentés au sex-appeal fallacieux. La Ville Lumière changeait, se transformait, comme défoncée au crack. Souillée dans sa faiblesse par d’insidieux marketeux. Car malgré les efforts de Madeleine Romane pour y instaurer un système rigide, cette ville gardait les stigmates des régimes antérieurs, de ces Républiques de vendus aux éminences avides de royalties. Elle était, et resterait jusqu’à nouvel ordre, la déchetterie des corporations, vouée à se noyer dans sa propre déliquescence.
Son cœur, théâtre d’un affrontement sans fin entre Gouvernement et Conglomérat, différait du reste de son être. Quand de demi-dieux autoproclamés se regardaient en chien de faïence, ailleurs, des créatures consommatrices et décérébrées s’abandonnaient à une sorte de contemplation béate de la décadence. Plus on s’éloignait de l’hypercentre et approchait du mur, plus on sombrait.
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Cutlaw se tourna vers Aryan.
— Monsieur, ils vont s’entretuer…
— Vous semblez ignorer les lois de la nature, Haytham. Le fort écrase le faible. Le faible se soumet au fort. Par sa violence, l’alpha de la meute enseigne l’obéissance à l’oméga. Ces règles élémentaires doivent être respectées.
— Mais…
— Laissez-les, renchérit-il.
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— Le matos. Dans la réserve.
— Ha. Oui, j’y vais.
Elle s’en alla d’une démarche décidée mais, au bout de quelques mètres, commença à divaguer. Cet état d’urgence l’intriguait malgré son côté angoissant. Si un prisonnier évadé lui tombait dessus, rien ne l’empêcherait de la tuer. Réparer des machines ennemies faisait d’elle une ennemie, justement, et ce même si elle ne le faisait pas de gaieté de cœur. Annabelle jeta des regards curieux aux environs, mais ne vit rien sinon des soldats en maraude dont la seule allure faisait fuir tout le monde. Une bonne beuglante du commandant remit ce « tout le monde » au travail. Dehors, un gigantesque hovercraft de ravitaillement était arrivé et il n’allait pas manœuvrer tout seul.
Annabelle gagna enfin la réserve. Comme un cariste faisait trimballer un train d’atterrissage à sa machine, elle entra par la voie royale. La porte se referma derrière elle dans un concert de bipbip et ensuite, le silence. Ici, tout était soigneusement rangé : combinaisons accrochées au mur, matériel d’entretien dans les armoires, outillages sur les étagères et au centre, classées par numéros, les pièces détachées de grosse envergure. Annabelle se dirigea vers le fond de la salle, où devait se trouver le fameux « matos » nécessaire à Jack.
Elle chercha un moment, en vain. Croyant avoir été devancée, elle s’apprêta à faire demi-tour pour s’en assurer. À cet instant, la caisse convoitée se renversa à ses pieds.
— C’est ça que tu cherches ?
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