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Je m'appelle Benvenuto. C'est un prénom qui me va mal. Je suis tueur à gages.

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Mais qu'est-ce qu'un rêve, sinon un soupir sur l'eau de nos consciences ?

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J'avais tué le voïvode Bela. J'avais survécu à Kaellsbruck. J'avais porté la main sur le Podestat. Ils étaient rares, les hommes qui pouvaient se vanter d'avoir commis des crimes ou des exploits comparables. Après tout, même si je sortais du ruisseau, même si je crevais de trouille, je n'en représentait pas moins une sorte d'aristocrate de la crapule. Il me fallait réagir en tant que tel. Il me fallait réagir ! Et ce fut ainsi, dans la pénombre humide qui sentait la vieille pierre et la moisissure, avec un nœud d'angoisse et de morbidité lové au fond du cœur, que je finis par me forger une détermination nouvelle. Je retrouvai ma lucidité acerbe, mon sens des affaires, ma carapace d'égoïsme. Je retrouvai mon audace calculée, ma moralité biaisée, ma ténacité rageuse. Je retrouvai Benvenuto Gesufal.

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Que peut encore craindre un homme qui ne craint plus la mort ? Il est libre. Il est serein. Il est vivant. Quelle joie sauvage on doit ressentir alors, à maîtrise la bête, à se détacher de tout, à mépriser ce qui fait marcher le monde !

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Etrait de "Mauvaise donne" :

Or je suis un honnête garçon : vénal, intéressé, dénué de tout sens du devoir.

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Je m’appelle Benvenuto Gesufal. J’ai longtemps habité dans la via Mala, dans le quartier des abattoirs. Même si je n’y vis plus, j’y ai gardé des habitudes. Chaque matin, je retourne rôder dans les venelles, en descendant de la colline de Torrescella. Au petit jour, j’aime voir les toits de tuiles se réchauffer dans les sourires du soleil et la mer se couvrir de brumes légères. Puis je dégringole les ruelles en escaliers, et je m’enfonce dans la via Mala. C’est le moment de la journée que je préfère. Les ivrognes cuvent, les camelots ne sont pas encore là pour vous casser les oreilles. Des valets lavent à grande eau le seuil des tavernes qui ferment et celui des boutiques qui ouvrent. Des filles descendent au lavoir, les yeux pudiques mais le déhanchement lascif, avec la corbeille à linge appuyée contre le flanc. Les patriarches sortent et s’assoient sur le pas de leur porte. Ils n’en bougeront plus jusqu’au soir. Quand ils me voient passer, ils lèvent la main avec respect.

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Nouvelle 'jour de guigne' :

Les témoins soumis à la torture (en suivant la procédure extraordinaire) ont certes fourni des informations, mais elles se contredisaient toutes. Ils ne parlaient que pour abréger le cours normal de l’interrogatoire — il va sans dire que je les poursuis pour faux témoignage et obstruction à la justice… Toutefois, cela ne m’avance pas dans mes recherches, et le tueur, lui, continue à massacrer au hasard.

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Nouvelle 'mauvaise donne' :

Le problème, c’est que je me trouvais au cœur de l’échiquier. Acculé au fond d’une diagonale, dans la position d’une pièce sacrifiée. Or je suis un honnête garçon : vénal, intéressé, dénué de tout sens du devoir. J’ignore jusqu’au sens du mot martyre. En revanche, j’ai l’égoïsme chevillé au corps, et l’égoïsme était précisément en train de me botter moralement le fondement. Il fallait que je trouve quelque chose pour me tirer de ce guêpier. Un expédient, une échappatoire, une escroquerie : n’importe quoi, pour détourner la catastrophe sur une autre victime, un coupable, un innocent, n’importe qui… Bref, il fallait improviser.

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Nouvelle Montefellone :

Jamais il n’a été plus proche de son héritier. Ils se couvrent mutuellement, ils s’émulent par rivalité familiale, et Isembard se grise de découvrir que l’enfant choyé est devenu un frère d’armes. C’est un tel bonheur, pour le duc, qu’il s’expose avec témérité : qu’importe s’il reçoit un coup fatal maintenant ! Quelle belle mort ce serait ! Fauché en pleine gloire, avant les indignités de la vieillesse, avant la discorde née des ambitions de Raban et de ses proches ; laissant à ce fils superbe la couronne ducale et un chagrin sincère…

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Nouvelle Janua Vera :

Tout au long de l’après-midi, les troupes royales ont traqué les fuyards. Dans la pénombre des futaies, dans les jonchaies au bord des étangs, dans les fondrières et les tourbières, les barons en grand arroi ont talonné l’ennemi. Une fête violente : le massacre, le faste des équipages, l’allégresse des barons, la nature aux nuances automnales, tout évoque quelque vaste chasse à courre.

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