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J'ai oublié de respirer. Je ne sais plus comment il faut faire.
Afficher en entier"A quoi bon continuer à vivre si ce n'est que pour exister ?"
Afficher en entier"«On écrit comme on tue: ça monte depuis le ventre, et puis d'un coup ça jaillit, là, dans la gorge. Comme un cri de désespoir. »"
Afficher en entier"Trop aimer, aimer jusqu'à la haine, c'est sacrifier son honneur, aliéner sa propre liberté, c'est se faire mal, forcément."
Afficher en entierOn n'échappe pas à sa propre folie en s'efforçant d'agir comme les gens normaux. La folie est la plus forte : tôt ou tard elle finit par refaire surface.
Afficher en entierIl est des heures où, depuis la nuit, glisse une ombre froide et incolore. Elle se laisse couler tout le long du couloir central, avant de se faufiler sous les portes en ferraille jusqu'à ce petit espace restreint encerclé par les murs des cellules. Et c'est cette même opacité qui vient nous rendre visite chaque soir, fidèle, inaltérable. On a beau passer des heures à regarder ce vide qui soudain enveloppe le monde sous nos yeux, il arrive que l'on ne puisse plus deviner aucun repère avant la pointe du jour, derrière les grilles électriques qui emmurent la cour, dans ce néan sans fin ni commencement.
Afficher en entier"Son absence faisait de mon quotidien un enfer"
Afficher en entierJ'aurai été jusqu'à sacrifier ma vie pour retrouver son amitié.
Afficher en entierMon père m'emmenait dans cette librairie lorsque que j'étais petite, et pendant qu'il s'affairait au rayon des ouvrages historiques, je découvrais avec émerveillement le toucher lisse et glacé des pages sous mes doigts, le parfum des couvertures, neuves ou anciennes, le bruit que font les pages lorsqu'on les tourne une à une et qu'elles se froissent légèrement. C'est dans cette petite boutique retirée, à quelques pas de l'appartement, que j'ai découvert le plaisir des mots, des lettres, des papiers, leurs goûts, leurs odeurs, leurs caresses, leur langage.
Afficher en entierJe suis devenue un véritable mur de glace. Je ne supportais pas qu'on me touche, ni même qu'on me frôle ou qu'on me regarde. Je n'avais plus besoin d'amour. Grandir me donnait presque la nausée.
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