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Que de fois n'arrive t-il pas, dans le cours de notre vie, que le mal que nous cherchons le plus à éviter, et qui nous paraît le plus terrible quand nous y sommes tombés, soit la porte de notre délivrance, l'unique moyen de sortir de notre affliction !
Afficher en entierÀ considérer la vie de l'homme en général, que sa félicité réelle est peu dépendante du monde, et que chacun peut être heureux et satisfaire ses désirs les plus louables avec un faible secours de la part de ses semblables.
Afficher en entierLes lâches deviennent hardis s'ils pensent qu'ils ne risquent rien.
Afficher en entierIl y a dans nos passions certaines sources secrètes qui, lorsqu'elles sont vivifiées par des objets présents ou absents, mais rendus présents à notre esprit par la puissance de notre imagination, entraînent notre âme avec tant d'impétuosité vers les objets de ses désirs, que la non-possession en devient vraiment insupportable.
Afficher en entierAinsi nous ne voyons jamais le véritable état de notre position avant qu'il n'ait été rendu évident par des fortunes contraires, et nous n'apprécions nos jouissances qu'après que nous les avons perdues.
Afficher en entierQue de fois n'arrive t-il pas, dans le cours de notre vie, que le mal que nous cherchons le plus à éviter, et qui nous paraît le plus terrible quand nous y sommes tombés, soit la porte de notre délivrance, l'unique moyen de sortir de notre affliction !
Afficher en entierL’entrée de la caverne était masquée par un grand rocher, et je la découvris par hasard, en coupant quelques grosses branches d’arbres.
Dès que j'eu trouvé cette ouverture derrière quelques broussailles épaisses, ma curiosité me porta à y entrer, ce que je fis avec peine. Je trouvai l’intérieur suffisamment large pour s’y tenir debout ; mais j'en sortis avec plus de précipitation que je n’y étais entré, après que, portant mon regard plus loin dans cet antre obscur, j'eus aperçu deux grands yeux brillants comme deux étoiles.
Au bout de quelques instants, je repris courage et, me saisissant d’un tison enflammé, je rentrai dans l’antre d’une manière brusque ; mais à peine j'eus fait trois pas en avant, que ma frayeur redoubla, car j'entendis pousser un grand soupir. Une sueur froide couvrit tout mon corps.
Afficher en entierJe découvris sur le rivage un spectacle qui me terrifia ; le sol était jonché de crânes, de mains, de pieds et d'autres ossements humains, tandis que les restes d'un feu, entouré d'une sorte de fosse circulaire, disaient clairement qu'à cette place même avait eu lieu un épouvantable festin.
Afficher en entierCombien n'arrive-t-il pas, dans le cours de notre vie que le mal que nous évitons avec le plus grand soin, et qui nous paraît terrible, devient, quand nous y sommes tombés, la porte de notre délivrance et l'unique moyen de finir nos malheurs ?
Pour ma part, je ne devais pas tarer à faire l'expérience de cette remarquable vérité.
Afficher en entier"En 1632, je naquis à York, d'une bonne famille, mais qui n'était point de ce pays. Mon père, originaire de Brême, établi premièrement à Hull, après avoir acquis de l'aisance et s'être retiré du commerce, était venu résider à York, où il s'était allié, par ma mère, à la famille Robinson, une des meilleures de la province. C'est à cette alliance que je devais mon double nom de Robinson-Kreutznaer; mais, aujourd'hui, par une corruption de mots assez commune en Angleterre, on nous nomme, nous nous nommons et signons Crusoé. C'est ainsi que mes compagnons m'ont toujours appelé."
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