Extraits

Une fille devrait toujours avoir un endroit où lire et réfléchir aux choses de la vie.

"Philéas est mon ciel quand je suis sa terre.

C'est et ce sera toujours ainsi."

-Avril-

"J'ai toujours su qu'Avril était nécessaire à mon équilibre. Comme une drogue, je suis accro à elle. Dépendant. Et quelque part, je la déteste pour ça. Pour être partie et m'avoir privé de mon plaisir personnel de l'avoir tout à moi. Elle m'a contraint à goûter à son absence. Moi qui n'ai jamais connu autre chose que l'abondance et la satisfaction. Je l'ai vécu comme une humiliation."

-Philéas-

"Je rive mes yeux aux siens, la redécouvrant, d'une certaine manière. Avril m'est à la fois... délicieusement familière et étonnamment inconnue. Comme si ces années d'éloignement lui avaient permis de prendre l'ampleur qui lui était nécessaire pour avoir toute sa place à mes côtés."

-Philéas-

"Tu te trompes complètement, Avril. Tu as la capacité de me briser comme aucune autre personne ne le peut. Tu es ma raison et mon cœur. Ma conscience aussi. Sans toi, je deviendrai un tyran cruel. Un dictateur féroce. Un monarque imbu de sa propre puissance et de l'impunité qui va avec."

-Philéas-

"J'ai peur.

De ne pas être à la hauteur de lui et de la fonction que je devrai occuper à son côté. De ce que cette dernière nous prend d'humanité parfois. De ce qu'elle nous force à exposer et à donner de nous-mêmes : le meilleur comme le pire."

-Avril-

"Mon amour pour Philéas n'est pas nouveau. Au contraire, il s'est constitué lentement mais sûrement. Il est composé d'un millier de petites pièces qui se sont emboîtées les unes dans les autres au fur et à mesure que notre relation s'épanouissait."

-Avril-

"Je ne veux pas m'effacer pour lui. Au contraire. Je veux exister avec lui."

-Avril-

"C'est dingue quand même! Cette capacité qu'il possède à me faire tout oublier. Jusqu'à qui je suis réellement.

Je me suis trop battue pour me trouver pour permettre cela.

Comment vais-je pouvoir le forcer à comprendre que j'ai besoin d'exister par moi-même ?"

-Avril-

"Pour lui, je ferais n'importe quoi. C'est comme un réflexe de Pavlov à la con. Philéas prend ses intonations de commandant en chef sexy et mes neurones sautent les uns après les autres.

Pouf. Pouf. Pouf."

-Avril-