Ajouter un extrait
Liste des extraits
- Je trouve votre vison de l'amour parfaitement ridicule! C'est un sentiment merveilleux qui rend plus fort la personne qui le ressent.
Phoenix me fixa aux rayons X... J'aurais mieux fait de me taire!
- Vous parlez en connaissance de cause je suppose.
Et voilà. Je m'étais empêtrée dans un bourbier dans lequel je ne ressortirais que couverte de honte. Je ne pouvais pas mentir, Phoenix le saurait aussitôt. J'avais l'impression qu'un incendie ravageait mes joues tandis que je me creusais la cervelle pour répondre quelque chose.
- Euh... je parle, en général... euh, je ... (vite il fallait trouver quelque chose avant qu'il ne devine le pot aux roses!). Vous êtes bien indiscret dites donc!
Je voulus prendre un air offensé mais ce fut sûrement la panique que mon patron lut sur mon visage. Horreur! Lentement, son sourire narquois se dessina, il avait compris!
- Vous n'avez jamais encore aimé un homme et ce dans tous les sens du terme. Alors pourquoi devrais-je écouter vos leçons d'éducation sentimentale?
Afficher en entier"... - Pas étonnant que vos élèves ne réussissent pas aux examens avec une grosse vache castratrice en guise de professeur, pas fichue de commander une fois pour toute les bons bouquins, incapable d'assumer ses propres fautes et aussi aimable qu'un berger allemand à qui on vient de voler son os! Sortez d'ici espèce de vieille peau acariâtre et avariée!!"
Afficher en entierVous êtes liés par la Nuit. Le protecteur devra guider les pas de celle qu'elle a choisie, au prix de tous les sacrifices...
Afficher en entierChapitre I : Le règne de la banalité
1
Mais je m’avance un peu. Pour comprendre le grand chambardement que provoqua cette rencontre subite dans ma vie, il faut commencer par décrire la monotonie qui la caractérisait auparavant.
Au fait, je m’appelle Samantha Watkins et mes amis m’appelaient Sam. Sauf que je n’avais aucun ami. Désespérant.
Je me suis toujours vue comme quelqu’un d’affreusement banale. Physiquement, on ne pouvait pas dire que je détonnais dans le paysage, et de toute façon, je préférais la discrétion. Je transpirais donc la banalité avec ma taille moyenne (un mètre soixante-cinq), ma silhouette ni trop épaisse ni trop mince, et mes cheveux châtains toujours coiffés en queue de cheval pour ne pas les avoir sans cesse dans la figure. Je tirais néanmoins satisfaction de la couleur de mes yeux : noirs, si noirs que ma mère et mon père, qui avaient respectivement les yeux verts et bleus, avaient l’impression d’être hypnotisés puis comme aspirés par mon regard. Ils n’ont jamais su me dire de qui je le tenais dans la famille. J’aimais bien, ça me donnait un côté exotique malgré ma peau blanche.
Mes parents justement, étaient tous deux dans la finance ; ma mère, au guichet d’une banque, mon père sur le fauteuil de directeur du même établissement. Nous n’avions pas à nous plaindre ; une jolie maison avec une piscine et un bout de jardin, une vieille voiture que mon père adorait retaper dans son garage, et un chien, Wally, qui devait me servir de lot de consolation pour ne pas avoir eu de petit frère ou de petite sœur sur lequel veiller. Bref, une famille typique de notre chère petite ville de Kentwood.
Afficher en entierChapitre II : Quand l’ordinaire devient un rêve
1
On entendait trop souvent aux informations depuis quelques temps des disparitions mystérieuses. Plusieurs personnes avaient sans doute été enlevées dans la grande métropole voisine, Kerington, et on murmurait que les deux jeunes femmes qui n’avaient plus donné signe de vie à Kentwood depuis dix jours et qui habitaient à quelques pâtés de maison de mon lieu de travail, avaient subi le même sort. On ne les avait pas retrouvées et la police déconseillait de sortir seul(e) tard le soir. Certains journaux de bas étages avaient émis l’hypothèse d’un tueur en série ou de trafiquants d’organes juste pour effrayer davantage une population qui n’en avait pas besoin. Evidemment, il fallait que je me rappelle de tout ça une fois en mauvaise posture !
Je fis demi-tour pour retrouver la grand-rue et mon circuit sécurisé habituel, mais je n’avais pas fait dix pas que j’entendis un vacarme épouvantable dans la ruelle devant moi, sur la gauche. Pétrifié, mon cerveau ne voulut plus fonctionner alors que j’en avais désespérément besoin. Tout ce que je parvins à faire, ce fut de serrer plus fort mon sac à main contre ma poitrine.
Au moment où mes pieds comprirent que courir serait une idée salutaire, le vacarme s’intensifia, comme si on lançait d’énormes objets contre les parois en tôle des entrepôts. Je ne voulais pas rester pour vérifier et je ne voulais pas non plus m’approcher, mais je devais passer devant pour regagner la route que je connaissais. Que faire ? Je décidai de me jeter à l’eau, commençai à courir et passai devant la ruelle…
… Lorsque je rouvris les yeux, j’étais allongée sur le bitume à quelques mètres de l’entrée du cul-de-sac devant lequel j’étais passée. J’avais mal partout et ma respiration était difficile. Sentant quelque chose de chaud et de gluant couler sur mon front, je compris que j’étais blessée.
L’esprit encore embrumé par le choc, je me dis que j’avais dû être percutée par un camion… sauf que je n’avais pas entendu de moteur.
J’essayais encore de rassembler mes idées quand une masse sombre atterrit juste à côté de moi, m’arrachant un cri de surprise qui acheva de me faire revenir sur terre. Cette masse sombre n’était autre qu’un homme, grand et blond. Pour qui, pourquoi, je me dis aussitôt que c’était lui qui m’avait foncé dessus et non un camion. Lorsque je réalisai l’énormité de ma réflexion, un deuxième boulet de canon humain s’écrasa sur l’autre type qui se relevait déjà.
Je fis alors ce que toute personne censée aurait fait.
- Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!
Je poussai le hurlement le plus strident que j’avais dans mon répertoire de cris… ce que je regrettai immédiatement. Deux paires d’yeux me fixèrent puis s’allumèrent et devinrent plus brillantes encore que les pupilles des Goa’ulds de Stargate Sg-1 (je suis une vraie fan de la série). Je ravalai un second cri, bloqué par une boule de terreur pure, coincée dans ma gorge. On aurait dit qu’ils voulaient me dévorer.
C’est alors qu’une autre voix me parvint.
- Messieurs, il est tout à fait regrettable en plein combat d’être si facilement déconcentré par la perspective d’un bon repas. Et c’est très impoli envers moi. Vous méritez une leçon de savoir-vivre.
L’obscurité ne me permettait pas de distinguer clairement cette personne mais le ton de sa voix, une menace mortelle et implacable enrobée de velours, suffit à me glacer les sangs, au point que je ne percutai même pas que le bon repas, semblait-il, c’était moi.
Afficher en entierMa vie n'avait plus aucun sens sans lui pour me guider. Il était mon ancre, mon phare, mon seul véritable ami.
Afficher en entierJe n'eus pas le temps de fermer les yeux, la Mort avait fini par me rattraper...
Afficher en entier- Oh j’en ai ma claque de toujours être la bonne poire qui arrondit les angles ! Si vous voulez vous étripez, allez-y ! Et bon débarras !
Afficher en entierj'ai besoin de vous à mes côtés pour me sentir vivant.
Afficher en entierIl était mon ancre, mon phare, mon seul véritable ami.
Afficher en entier