Ajouter un extrait
Liste des extraits
"- Moi aussi, j'ai des crocs et des griffes." "- Tu as surtout une foutue grande gueule "
Afficher en entier" L'ordre de ma mère opéra sur moi comme ceux d'Aaron: je fus incapable de lui désobéir. Le pouvoir des mères dépasse de loin ceux de la plupart des êtres surnaturels, croyez-moi."
Afficher en entierUn miaulement me ramena à la réalité. Devant moi, le chat me regardait avec d’immenses yeux noirs.
— Quoi ? Je sais que l’hiver ça craint et qu’il fait froid, mais je ne peux pas te prendre chez moi, désolée. Albert n’apprécierait pas ta présence.
Afficher en entierOn vit comme si demain ne pouvait qu'exister
Afficher en entierPuis elle s’empara de moi… la douleur. Elle irradia de toutes parts, tel un soleil meurtrier. Sous ses rayons, mon corps se consuma, comme pris au piège au cœur de l’Enfer. Des flammes invisibles léchèrent ma peau, caressèrent ma chair. Elles pénétrèrent chacun de mes pores, calcinèrent mes organes.
Les hurlements que je voulais pousser, je ne parvenais pas à les émettre. Personne ne m’aurait écoutée de toute façon. Personne ne m’aurait entendue…
Et mes veines. Elles bouillaient, s’étiraient. Mes os craquaient, se déplaçaient. L’incendie laissa place à des lames de rasoir effilées qui mirent mon corps à vif.
Mes mâchoires éclatèrent. Sang, salive, cri et sanglots se mêlèrent au goût âcre de la souffrance.
Afficher en entier- Bonsoir, trésor. Quelle agréable surprise de te retrouver ici... Tu n'avais pas envie de rester morte, on dirait.
Jamais je n'aurais pu oublier cette voix.
Afficher en entier- Ferme les yeux, ce sera moins difficile.
- Et toi, ferme ta bouche, ce sera plus facile.
Je ne trouvais pas le courage de déboucher la poche de sang toujours dans ma main.
Afficher en entierIl poussa un long soupir et se releva.
-Que puis-je faire pour que tu changes d'avis ?
-Crever.
-Te torturer encore et encore jusqu'à ce que ton cerveau soit réduit en bouillie ? J'aime cette idée. Mes vampires m'adorent, Elana.
Ses vampires. Ces hommes et ces femmes qu'il avait transformés pour alimenter sa guerre contre les Wariwulfs.
-Je ne deviendrai pas ton jouet.
-Trésor, je vais te donner deux choix. Ou tu consens à me laisser pénétrer ton esprit, ou je continue à te faire très, très mal.
Il me domina de toute sa hauteur, ses yeux noires plantés dans les miens.
-Laisse-toi faire, Elanan.
Ces mots réveillèrent en moi des souvenirs douleureux. Il m'avait demandé la même chose avant de me violer et de me tuer. Cette réalisation agit sur moi comme un électrochoc.
Non, je ne me laisserai pas faire. Plus jamais.
Son sourire de dément s'effaça, remplacé par la surprise.
-Tu es à moi !
-Je ne suis à personne.
-Si tu m'appartiens, je t'ai donné la vie !
Il m'agrippa par les cheveux et m'envoya valser contre le mur. La collision me secoua, mais n'ébranla pas l'assurance qui s'était déployait en moi.
Je ne suis plus une proie.
A mon tour, je bondis. Bien que Vincent soit plus rapide que moi et plus expérimenté, il ne vit pas le coups arriver. Mon poings s'écrasa sur son visage et je le balançai à son tour à travers la pièce. Il rugit; de colère ou de douleur, je n'aurais su le dire. La seconde d'après, il me rendit une pluie de coups dévastateurs. Mes genoux heurtèrent le sol et ma vision se troubla.
-Si je ne peux pas t'avoir, alors les loups ne t'auront pas non plus. Je vais te tuer Elana. Et cette fois, tu ne reviendras pas...
Afficher en entier-Libère-moi !
Je me jetai sur la porte, poings fermés. Le battant de métal reçut mes coups sans ployer malgré la force supplémentaire que me conférait mon vampire.
-J'ai changé d'avis ! Aaron !
Pourquoi avais-je accepté de me laisser enfermer ? Je devais sortir! Manger. Planter mes dents dans une poche en plastique, me repaître de sang jusqu'à en mourir.
L'image d'un cou couvert de liquide poisseux me fit saliver. Planter mes dents dans une gorge me convenait aussi, tant que la douleur dans ma gorge disparaissait.
Non.
Bordel, je perdais le contrôle ! Je me pris la tête entre les mais comme si ce geste allait suffire à arrêter le flux d'images sanguinolentes dans ma tête.
Afficher en entier- Salut, toi. Tu cherches un peu de compagnie ?
Un gros lourd, super...
- Pas vraiment. Tu vois le tas de muscles assis là bas, celui à la veste grise ? Je l'accompagne.
Aaron esquissa un sourire et agita ses doigts à l'intention de mon interlocuteur.
Afficher en entier