Ajouter un extrait
Liste des extraits
Extrait du chapitre 9 (non corrigé) :
Je composais un nouveau numéro de mémoire en croisant les doigts.
— Yep Heav ?
— Éva, tu pourrais me rendre un service s’il te plaît ?
— Bien sûr, mais ce n’est pas ta journée de congé aujourd’hui ?
— Si, si, mais je suis à la maison et je... euh... ne peux pas en bouger.
Petit mensonge, mais je ne voulais pas l’affoler. Si elle remarquait un signe de faiblesse de ma part, je risquais de subir un interrogatoire en règle. Ou pire de la voir rappliquer ventre à terre.
— Oh ! Je vois, tu veux que je passe à la pharmacie ? Mais pas de soucis ma grande, quelle taille ? XL ? XXL ?
— Évaaaaaaaaa !
— Quoi ? Ça existe triple XL ? Tu sais que j’y connais rien moi.
Afficher en entierExtrait du chapitre 2 (version non corrigé)
— Oui, bonsoir navré de vous importuner, j'aurais besoin de parler à Éva Stevens s'il vous plaît.
— Ne quittez pas je vous prie.
Pendant qu'une musique horripilante me vrillait les tympans, je jetai un regard sur le bloc à couteau posé sur le comptoir et reportai mon attention sur le palier de l'étage. Mon Taser était dans la veste d'été négligemment posé sur mon lit, au premier. Bon sang, j'étais vraiment fatiguée pour ne pas y avoir pensé avant. L'adrénaline m'avait offert un bon coup de boost, mais pas suffisamment pour réveiller la totalité de mes neurones. D'un geste las, je me passais une main sur le visage sans autre résultat que de raviver la plaie de mon épaule. Je sifflai de douleur entre mes dents serrées, ce n'était pas ma journée. Définitivement pas.
Je fermai les paupières et priai pour qu’Éva confirme que tout était normal, je n'avais plus une once de force en moi. Dieu ne répondit pas à ma demande. Non, à la place ce fut l'image d'un archange qui s'imposa dans mon esprit. Lui. Ses traits étaient gravés pour l'éternité dans ma mémoire. Approximativement un mètre quatre-vingt-cinq, avec une peau pale et laiteuse que plus d’une femme rêverait d’avoir. De fines gouttelettes traçaient des chemins captivant entre ses muscles saillant, tandis que ses cheveux ébènes cascadaient jusqu’en dessous de ses larges épaules en un sublime pèle-mêle de boucles légères. La chute de la serviette m'avait offert la vision quasi complète de son corps d’athlète qu’aucune imperfection n’entachait. De ce que j'avais pu voir du moins, car j'avais fui avant de céder à l’envoûtement de la petite ligne de poil aguicheur sous son nombril. Peut-être que l'imperfection était cachée là ?
J'inspirai profondément et tentais de chasser cette idée de ma tête. Cet homme était l’image même d’un ange, mais un ange qui éveillait en moi des pensées plutôt gênante.
— Je suis navrée, elle est au bloc opératoire. Toutefois elle semblait connaître la raison de votre appel et m'a demandé de vous transmettre ceci, je cite : Ce mec est un ange tombé du ciel, Heav. Alors pour l'amour Zeus, au lieu de mouiller ta culotte à courir m'appeler, tente d'obtenir un résultat similaire avec l'apollon !
Afficher en entierJe me rappelais soudain avoir promis à Ridwân de l'appeler, je m'excusais donc et sortis sous le porche. L'iPhone, appareil dernier cri... Avec son écran tactile, il me fallut plusieurs essais avant de parvenir à mes fins.
Tu parles, il coûte les yeux de la tête et ils ne sont même pas foutus d'y mettre un clavier !
Afficher en entier- Bojik? Tu as surnommé Jarod Bojik ?
- Oui, ma mère utilisait parfois ce surnom pour ses patients. Mais ne change pas de sujet!
- C'est un homme! Tout comme moi, je suis un loup!
Hein? Ce n'est pas une case qu'il lui manquait, c'était carrément un cerveau! Garde l'esprit ouvert, mon cul, ouais!
Afficher en entierEt maintenant il se la joue martyr? Non, mais qu'il prenne un miroir, il n'a rien de Bambi!
Afficher en entierJe calculai mentalement mes chances d'atteindre le rez-de-chaussée pour utiliset le compbiné de la cuisine quand la voix de l'inconnu retentit depuis l'autre côté du battantt.
-Et bien dites-moi, s'agirait-il donc de la sublime Heaven ? C'est Eva qui ...
- Tu connais mon prénom ? Et Eva ? Interrogeai-je en fixant la porte.
- Oui, c'est elle-même qui m'a invité à entrer. Elle m'a dit de faire comme chez moi...
- Dans ce cas, ça ne te gène pas que je l'appelle pour vérifier.
- Bien sûr que non, je...
- Ce n'était pas une question. Je vais l'appeler, toi tu ne bouges pas de là, c'est compris ?
Je patientai en attendant sa réponse, mais rien ne vient. Seuls quelques sons étouffés me parvenaient par inttermittence. L'eau coulait dans l'une des vasques, il ne semblait pas anxieux et continuait simplement sa toilette sans plus se préoccuper de moi.
- Alors ?
- Ah, c'tait une question c'tte fois chi ? répondit-il la bouche apparemment pleine.
Bordel, s'il utilisait ma brosse à dent, ami ou pas, j'allais le tuer !
Afficher en entierJe rougis si fort que Rid s’interrompit net dans sa phrase. Il observa un instant le sang envahir progressivement mes joues, hypnotisé, puis il explosa de rire. C’était la première fois que je le voyais réagir de manière si... spontanée. Il n’arrivait pas à s’arrêter, il plongea même la tête dans son oreiller pour amortir le son joyeux qui s’écoulait de sa bouche. Sans grand résultat. Je mis quelques secondes avant de comprendre le pourquoi du comment. Mon esprit embrumé n’avait pas cherché très loin la définition de corps à corps, aussi m’étais-je méprise. Ça arrivait à tout le monde non ?
Afficher en entierJe me rappelais soudain avoir promis à Ridwân de l'appeler, je m'excusais donc et sortis sous le porche. L'iPhone, appareil dernier cri... Avec son écran tactile, il me fallut plusieurs essais avant de parvenir à mes fins.
Tu parles, il coûte les yeux de la tête et ils ne sont même pas foutus d'y mettre un clavier !
Afficher en entierCe devait être une punition divine. A force de me plaindre de Khamaël et ses taquineries, ainsi que de Stephan, je récoltais le fruit de mes prières. De la classe Apollon, je passais directement à la classe Bouffon...
Afficher en entierUne fois vêtue, je partis rejoindre Ridwân dans son bureau. Kham m’avait escortée jusqu’à la porte de ma chambre avant de rejoindre la sienne. Nous avions convenu de nous retrouver là-bas, ce qui était probablement le mieux vu le temps qu’il m’avait fallu pour choisir une tenue adéquate. J’avais finalement opté pour un pantalon de toile kaki et un top à manches longues de couleur noire. En guise de sous-vêtement, j’avais choisi un simple shorty en coton. Rien en somme que je regretterais s’ils venaient à périr durant cette nuit. Stephan avait sous-entendu que les vêtements n’appréciaient pas beaucoup la transformation, et comme je n’étais pas décidée à me balader à poil – au sens figuré du terme – devant tout le monde, j’avais pensé à cette solution correcte. Enfin, si bien sûr je survivais moi-même à cette nuit...
Afficher en entier