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Extrait ajouté par bellajessica 2014-08-14T02:37:41+02:00

— Bonjour, Vinattu, fit Elliana en s’avançant pour lui offrir son souffle.

— J’ai de la chance, il n’a pas pris la peine de te laisser son goût avant de partir.

Elliana rit tandis qu’il attrapait Zora, il s’avança ensuite vers la jeune femme qui restait tétanisée.

— Je l’amène avec moi ? demanda-t-il en désignant la fillette. Ou je vous la laisse encore un moment ?

La fillette sembla comprendre, elle s’accrocha à Louise en babillant de plus belle.

— D’accord, fit-il à son attention, mais dis-moi bonjour, décréta l’homme comme s’il comprenait le moindre mot de l’enfant.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-08-30T11:17:55+02:00

Elle pivota et reprit le chemin vers son appartement. Sans surprise, Louise trouva Vern qui l’attendait dans le couloir menant chez elle.

Elle lui fit signe d’entrer et referma la porte derrière eux avant de se diriger vers la cuisine. Sans un mot, elle prit un verre qu’elle remplit de jus d’orange tout en songeant à Elliana, à ce qu’elle avait vécu.

Elle avala la moitié de celui-ci, puis se décida à faire face à Vern.

Il n’attendit pas un autre geste de sa part pour la prendre dans ses bras, sentant toute l’angoisse qu’elle cachait si bien aux autres.

— Il faut que je lui parle, sinon il va mener une vie d’enfer à Moc.

— Il t’écoutera, la rassura-t-il. Il comprendra.

Elle releva la tête et eut la surprise de lire de l’admiration dans son regard.

— Pas ici, pria-t-elle.

Il hocha la tête avant de se pencher sur elle et de lui imposer son souffle. Il était si calme, si semblable à celui qu’elle côtoyait chaque jour, qu’elle y trouva la force qui commençait à lui faire défaut. Il se recula sans précipitation et sortit de l’appartement.

Louise attrapa la bouteille de vodka qu’elle mettait au réfrigérateur chaque fois qu’Anhem partait. Lentement à geste compté, elle dévissa le bouchon, en versa un doigt dans son reste de jus d’orange, avant de se raviser et d’en ajouter un second, puis elle la rangea.

Elle n’avait jamais aimé l’alcool, elle avait très tôt compris les dégâts que sa consommation occasionnait, aussi pinça-t-elle le nez pour réussir à finir son verre, mais elle n’en laissa pas la moindre goutte.

Elle se rendit ensuite dans la salle de bain pour se laver les dents, afin que l’on ne puisse pas sentir l’alcool dans son haleine, et descendit rejoindre Moc.

L’impassibilité de l’homme était de façade, mais elle ne pouvait lui tenir rigueur de refuser d’afficher ses sentiments, alors qu’elle-même agissait de manière identique.

— Ils arriveront à quinze heures ? demanda-t-elle.

— Oui, tu veux le rejoindre à l’aéroport ? Je peux…

— Non, l’interrompit-elle gentiment en souriant. Je préfère le revoir chez nous.

Il marqua sa compréhension d’un signe de tête.

Ils patientèrent en silence, les hommes s’éclipsant discrètement pour les laisser seuls. Moc se détendit imperceptiblement quand le dernier homme fut sorti, et qu’elle ne fit toujours pas mine de prendre la parole.

Louise réalisa alors qu’il avait craint qu’elle ne lui demande de nourrir son enfant.

Si chacun était fier de pouvoir apporter son concours à une femme enceinte, beaucoup craignaient de devoir assurer ce rôle, redoutant de blesser cruellement la mère – ou l’enfant – en essayant de les aider.

Intérieurement, elle se félicita d’avoir eu le temps de se préparer mentalement, et d’avoir prévenu Vern de sa décision depuis bien longtemps, lui permettant également d’anticiper ce moment.

Elle vit Moc attraper le combiné du téléphone fixe, et tapoter une série de chiffres sur le cadran tout en lui signifiant avec regret.

— La ligne de son portable n’est pas totalement sécurisée, normalement il ne s’en sert qu’avec ses clients.

Elle opina, elle le savait également, mais elle devait lui paraître troublée. Elle prit le combiné qu’il lui tendait, et il s’écarta suffisamment pour lui laisser un peu d’intimités.

— Allô !

— Bonsoir, mon amour, murmura-t-elle.

Elle entendit son silence, celui de sa respiration retenue qui lui disait qu’il avait déjà compris ce qu’elle s’apprêtait à lui annoncer.

— Non, souffla-t-il finalement, je…

— Si ! Tu sais aussi bien que moi que ça ne sert à rien de remuer ciel et terre, cela ne changera rien, le temps manquera toujours. Reste avec tes hommes, rentre avec eux, deux heures de plus ou de moins ne changeront rien, et tu seras moins angoissé avec eux, que seul au milieu d’humains sur un vol standard.

— Tu n’as pas d’obligation, voulut-il préciser, la gorge nouée.

— Je sais, mais comme je te l’ai déjà dit lorsque je t’ai imposé Chèile, je savais que je m’exposais à ce risque. Je ne compte pas me désengager maintenant que le moment est venu.

— Je ne veux pas que tu en souffres, s’angoissa Anhem, incapable de lui cacher sa peur.

— Tout se passera bien, se força-t-elle à dire.

Il y eut un court silence, puis elle reprit.

— Anhem ?

— Oui, mon amour !

— N’ennuie pas Moc ou les autres pour savoir comment je vais. Essaye de te reposer.

Elle le sentit hésiter, mais il finit par lui accorder sa requête.

— Je préférerais également que tu n’appelles pas. Je voudrais pouvoir être dans tes bras la prochaine fois que j’entendrai ta voix.

— Louise, je ne crois pas que…

— S’il te plaît ! pria-t-elle, plus implorante qu’elle ne l’aurait voulu.

— Très bien, concéda-t-il en comprenant l’importance que cela revêtait pour elle.

Elle toussota pour s’éclaircir la voix.

— Je t’aime, à demain, mon amour.

— À demain, mon ange, murmura-t-il, la gorge si serrée qu’il craignit un instant de ne plus pouvoir parler.

La main tremblante, elle reposa le combiné sur son socle. Elle s’accorda une longue inspiration étranglée, luttant contre les larmes qu’elle ne voulait pas laisser couler. Si seulement Anhem n’avait pas paru aussi malheureux, il aurait été plus aisé pour elle de faire face.

Déterminée à se montrer forte, elle se redressa et, se tournant vers Moc, déclara :

— Il devrait te laisser tranquille jusqu’à l’heure d’embarquer. Essaye de dormir tant qu’il t’en laisse l’occasion, et s’il devient trop infernal n’hésite pas à le menacer de m’en parler.

Elle se dirigea vers la porte, mais juste avant de partir, elle se retourna.

— Merci pour tout, Moc.

— Je n’ai rien fait, regretta-t-il.

— Tu as essayé, c’est déjà beaucoup.

Louise craignait de perdre courage dans l’ascenseur, mais il lui fallait encore tenir le coup un moment. Elle aurait aimé pouvoir boire encore un ou deux doigts de vodka, mais outre le fait que l’alcool était nocif pour son enfant, elle n’entendait pas non plus prendre des risques inconsidérés vu ce qu’elle s’apprêtait à faire.

Elle s’avança et, sans se laisser le temps de trop réfléchir à ce qui l’attendait, poussa la porte de l’appartement de Vern.

Voilou, il n'y a plus qu'à attendre la suite maintenant!

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-08-30T11:16:49+02:00

— Je… je voulais… me réserver pour… celui que je jugerais digne d’être aimé, balbutia-t-elle.

— Et se priver ainsi du plaisir de la chair, voilà encore une idée typiquement humaine, s’amusa Anhem. Comment les hommes ont-ils pu passer à côté de toi sans essayer de t’attirer dans leur lit ?

D’une main, il redessinait le contour d’un sein, la courbe d’une hanche.

— Ils ont essayé, fit-elle un peu vexée, mais jusqu’à présent, jamais aucun ne m’avait donné envie de passer à l’acte.

Fasciné par sa peau et par le contraste de ses mains sombres sur son ventre blanc, il ne releva pas sa dernière réplique, jusqu’à ce qu’elle murmure.

— J’aimerais que tu me fasses l’amour.

Il releva brusquement la tête et la regarda avec stupeur, puis, réalisant qu’elle parlait sérieusement, il s’écarta.

— Non, fit-il. Je t’ai dit que je ne te blesserais pas ! N’as-tu pas entendu : je suis bien trop imposant pour toi !

— Sélog, Hellus et tous les autres affirment constamment que nous nous adaptons toutes à vous, contredit Louise en se tournant vers lui. Et sans Chèile, ce sera moins…

— Violent ? Sûrement, mais pas forcément moins douloureux pour toi, ragea Anhem.

— Alors quoi ! s’irrita Louise à son tour. Ce n’est pas quelque chose qui va passer avec le temps, il faudra bien que quelqu’un se charge de me dépuceler.

De colère, elle bondit hors du lit. Les mains sur les hanches, elle lui ordonna d’un ton déterminé.

— Demande à l’un de tes hommes de venir !

Il secoua la tête, surpris par sa demande.

— Pour quoi faire ?

— Écoute, tu ne veux pas Chèile parce que je suis vierge, tu ne veux pas me faire l’amour parce que je suis vierge, je ne vois qu’une seule solution, fulmina-t-elle, que tu demandes à l’un de tes hommes de s’en charger. Que je me sois réservée pour toi semble t’indisposer plus que de te plaire, alors trouves-en un que ça n’embarrasse pas.

Il la regardait avec incompréhension. Mal à l’aise, elle se balança d’un pied sur l’autre, puis comprenant qu’il ne se résoudrait pas à faire ce qu’elle lui demandait, elle se dirigea vers la porte en marmonnant.

— Sélog et Elliana auraient mieux fait d’attendre qu’ils me violent avant d’intervenir.

Cette phrase poignarda Anhem au-delà de ce qu’il aurait cru possible, sans réfléchir il se précipita sur elle.

Sans l’avoir vu venir, elle se retrouva plaquée contre la porte qu’elle n’avait pas eu le temps d’ouvrir.

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Extrait ajouté par Folize 2015-08-07T20:27:30+02:00

- Il faut bien que je te montre que je ne me laisserai pas toujours mener par le bout du nez. Pas sans répliquer un minimum. Tu as réussi à m’avoir par surprise, mais il va falloir que tu assumes les conséquences de ton acte.

L’instant de surprise passé, elle s’avança vers lui et l’enlaça, levant la tête pour recevoir un baiser qu’il fut incapable de lui refuser. Il croyait qu’elle cherchait ainsi à l’amadouer pour se débarrasser de Duhaut, mais quand elle s’écarta, elle le regarda droit dans les yeux et affirma.

- Je ne regrette rien.

Et elle se dirigea vers la sortie, un sourire mutin aux lèvres.

- Pensez à le libérer rapidement, fit-elle en s’adressant plus particulièrement à Duhaut, sinon je reviens le chercher.

Bien que comprenant qu’il n’avait aucune prise sur elle, Anhem ne put se retenir de rire, ne sachant pas trop, si cela tenait du culot qu’elle affichait ou de la mine stupéfaite de ses hommes et de Duhaut, qui la regardait s’éloigner, bouche bée.

- Tu es sûre qu’elle est faite pour toi ? demanda Duhaut en revenant finalement dans la salle. Elle n’est pas du tout… soumise.

- C’est ce qui fait tout son charme, confirma Anhem. Elle ne me permet pas toujours d’agir comme je le voudrais. Elle aurait même tendance à prendre les décisions importantes à ma place.

- Tout de même, tes hommes se sont montrés un peu brutaux. Elle aurait pu avoir la décence de nous demander de sortir.

- Chèile nous rend souvent hypersensibles les premiers mois. Le temps de nous habituer, il nous arrive de perdre le contrôle, et de nous montrer alors un peu trop… affectueux, fit-il avec un sourire d’excuse.

- Ce que j’ai aperçu semblait plus sexuel qu’affectueux, protesta amicalement Duhaut.

- Que veux-tu, quand on trouve la partenaire idéale, il devient difficile de résister.

- Je commence à comprendre, pourquoi chacune de vos unions donne naissance à des enfants dans les mois qui suivent, bougonna l’agent.

- Effectivement, vu que nous n’utilisons aucun moyen contraceptif, il faut s’attendre à ce genre de résultat, mais comme tu peux le constater, nous ne leur imposons rien.

- Je pourrais même jurer le contraire si tu en avais besoin un jour, s’esclaffa Duhaut.

- Bon, si tu n’as rien d’important à ajouter au sujet du boulot, je crois que je vais la rejoindre au plus vite. Je préférerais laisser la salle à mes hommes pour qu’ils puissent continuer à travailler.

- Tu ne vas pas sérieusement la rejoindre, alors que vous venez à peine de…, fit-il atterré.

- Un autre avantage de Chèile, s’amusa Anhem face à sa mine stupéfaite. Il accroît notre endurance naturelle au cours de la première année.

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