Réponses au commentaire de rabanne73
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Lu en 2017. J'avais découvert par hasard de cet ouvrage et je ne l'ai pas regretté. Un récit servi par une plume envoûtante, toute en acuité, délicatesse et poésie !
Un sujet qui aurait pu patauger dans la caricature (bêtise ou cruauté des personnages) ou le pathos (parce qu'il est question d'autisme en filigrane), mais qui a été traité avec une justesse qui m'avait émue aux larmes...
Spoiler(cliquez pour révéler) C'est l'histoire d'un être à part que quelqu'un a su regarder, patiemment apprivoiser, comprendre, révéler, et surtout infiniment respecter : Séraphin ne prend réellement corps qu'au 7e chapitre (p. 117 dans l'édition de poche). Avant cela, ce sont les prémisses : les parents, les rapports familiaux et sociologiques, la précarité, la misère psychologique, et l'entrée brutale dans la Grande Guerre. Et puis, ce petit "roi nomade" (comme le nomme Ernest) surgit au milieu d'un désert affectif, l'hyper-sensorialité comme seul guide, qui recèle de multiples trésors et talents, sous cette chappe de silence et d' "ignorance", écho de son mystérieux monde intérieur...
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