Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
725 179
Membres
1 053 571

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Souvent, nous passons à côté de notre vie : nous sommes ailleurs, dans l'instant d'après (on attend, on espère, on s'impatiente, on anticipe, on s'inquiète...) ou dans l'instant d'avant (on rumine, on regrette, on ressasse...) mais pas dans l'instant présent. Cette inaptitude à vivre le présent plus souvent (même s'il est parfois bon d'anticiper ou de repenser au passé) est considérée aujourd'hui comme un facteur facilitant anxiété, dépression et globalement difficultés avec le bonheur.

Afficher en entier

Tout ce qui permet d'éviter la douleur doit être fait, chaque fois que c'est possible : enlever le caillou de la chaussure, prendre un antalgique pour la rage de dents, de la morphine pour la métastases. La douleur n'a pas à être supportée si elle peut être résolue : atténuée, ou mieux, supprimée. La douleur ne grandit pas, elle abaisse. Elle n'enrichit pas, elle rétrécit et appauvrit. Elle est une aliénation au monde qui nous entoure, elle nous emprisonne en nous-mêmes. Lutter contre la douleur consomme toute notre énergie. Nous aurions mieux à faire. La douleur démolit, fragilise au lieu de renforcer.

Afficher en entier

Être humain, c'est être fragile. C'est être vulnérable, blessable, même par de petites choses, des banalités douloureuses. Surtout par elles dans la grande adversité, on se mobilise, notre entourage vient à notre aide ; mais dans la petite... Comme le notait Montaigne : "la tourbe des menus maux est parfois plus oppressante que les grandes souffrances."

Afficher en entier

Une seconde raison rendant nécessaire la relaxation est que nous avons besoin de périodes de détente et de récupération prolongées. Durant les périodes de canicule, les problèmes et la dangerosité ne viennent pas seulement des températures maximales atteintes dans la journée, mais aussi du fait qu’elles ne baissent pas assez pendant la nuit, ne permettant pas aux organismes de récupérer : des journées trop chaudes et des nuits sans fraîcheur représentent le pire mélange. Il en est de même pour le stress de nos journées : il faut pouvoir s’en débarrasser le soir et la nuit, en faisant durablement et nettement baisser notre niveau de tension.

Afficher en entier

Une seconde raison rendant nécessaire la relaxation est que nous avons besoin de périodes de détente et de récupération prolongées. Durant les périodes de canicule, les problèmes et la dangerosité ne viennent pas seulement des températures maximales atteintes dans la journée, mais aussi du fait qu’elles ne baissent pas assez pendant la nuit, ne permettant pas aux organismes de récupérer : des journées trop chaudes et des nuits sans fraîcheur représentent le pire mélange. Il en est de même pour le stress de nos journées : il faut pouvoir s’en débarrasser le soir et la nuit, en faisant durablement et nettement baisser notre niveau de tension.

Afficher en entier

Cette capacité à sourire de l’âme dans le courant de la tristesse, c’est de l’intelligence plus que de l’inconscience, contrairement à ce que croient les grincheux et les pessimistes. Mais il faut évidemment que ce soit un libre choix et que l’habitude vienne d’extraire d’un quotidien tout gris les instants de grâce, quelles que soient nos contraintes et obligations (ne parlons même pas de soucis ou de souffrances).

Afficher en entier

Les plus amusantes études de ce type consistent à vous faire regarder des dessins humoristiques tout en tenant un crayon soit entre les dents (essayez : vous verrez que cela vous force à une grimace qui ressemble à un sourire) ou entre les lèvres (la grimace devient une mimique triste). Les dessins vus sous sourire, même un peu forcé, sont jugés plus drôles que ceux vus avec les commissures labiales rabaissées. Nous apprécions davantage la vie en souriant qu’en nous renfrognant…

Afficher en entier

Depuis toujours, tu te méfies un peu des sourires forcés. Tu sais que les sourires sont comme des paroles : on peut mentir avec, on peut faire semblant. Et tu sais aussi qu’ils ont un pouvoir immense. À côté des sourires de démonstration ou de dissimulation (« voyez comme je vais bien ou comme j’ai confiance en moi ! »), il y en a qui apaisent et qui rassurent. Tu aimes bien ces sourires sincères et simples : chez l’inconnu qui t’indique ton chemin alors que tu es perdu ; chez le médecin qui te rassure alors que tu as peur ; chez la personne qui t’accueille alors que tu crains de déranger. Il te semble y voir là des messages de fraternité tranquille : bienvenue, nous sommes de la même famille des humains.

Afficher en entier

S’intéresser à ses états d’âme, ce n’est pas seulement un . L’âme se définit comme « ce qui anime les êtres sensibles » c’est-à-dire vivants. Elle nous permet d’aller au-delà de notre intelligence, ou du moins de l’entraîner dans une autre direction. Notre esprit, notre intelligence nous aident à penser le monde ; et notre âme nous aide à l’éprouver et à l’habiter pleinement.

De fait, nos états d’âme accroissent notre intelligence de vie : ils sont la résultante de notre , même dans ses microévénements. Ainsi, de petits événements de vie ne donnent pas d’émotion forte mais induisent des états d’âme. Souvenez-vous : quand vous avez assisté à des petites scènes de rue – un enfant qui pleurait, un mendiant qui cuvait son vin et sa misère, un couple qui se disputait –, tout cela, si toutefois vous y avez prêté attention, a pu déclencher en vous du cafard, sans que ces événements aient pourtant un impact sur le cours de votre journée ou de votre existence. Du dehors, ils n’ont pas eu d’effet tangible. Au-dedans, toutefois, ils flottent toujours en nous. Qui peut savoir vers où ils vont nous conduire ?

Afficher en entier

Nos états d’âme sont souvent ce qui nous rend uniques. Plus encore que nos émotions. Par exemple, au théâtre ou au cinéma, l’œuvre suscite en nous des réactions fortes, prenantes, uniformes, à peu près les mêmes chez tous les spectateurs : ce sont des émotions. Puis, après le spectacle, quand nous sortons, des pensées, des sentiments, des souvenirs complexes nous arrivent, déclenchés par ce que nous avons vu et vécu par procuration. Là, cela ne se ressemble plus d’un spectateur à l’autre. Il y a beaucoup de différences individuelles, et plus de flou, de douceur, de discrétion : ce sont les états d’âme. Plus discrets, plus compliqués, plus personnels…

Afficher en entier