Giacomo C. - La série

Dufaux nous emmène dans l'histoire d'un des monuments de Venise, donnant sur la place Saint Marc, l'horloge. Un mystère tourne autour, on tente d'assassiner le réparateur de celle-ci pour des raisons sombres datant de sa conception. Giacomo se retrouve évidemment dans la partie pour enquêter et c'est un réel plaisir, surtout que l'histoire a coïncidé avec la réparation fin des années 90 de cette horloge. Le dossier que nous offre le tome 10 est vraiment très intéressant car Dufaux a profité de cette réfection pour bien se renseigner sur le mécanisme la faisant fonctionner. Quand la BD sert l'histoire et rencontre l'Histoire de Venise...

L’angoisse plane sur la lagune.. Des femmes sont assassinées ! Le meurtrier laisse toujours la même marque : leurs bouches sont effroyablement déchirées.. Le marquis de San Vere est chargé par les authorités de la Sérénissime de mener l’enquête. Grâce à de mystérieux moyens de pression, il force Giacomo C à le seconder dans sa tâche. Double imaginaire de Casanova, escroc de charme et séducteur de choc, Giacomo se retrouve au centre d’une machiavélique machination…

Jeux de cartes, jeux de mort, jeux de masques, jeux d'amour... A Venise, Giacomo C noie son chagrin dans les vapeurs de l'alcool, mais l'oubli ne peut se conquérir qu'après avoir traversé l'épreuve du jeu... Il va falloir abattre ses cartes, sir Winter ! Une enquête, minutieuse et savante, racontée par Jean Dufaux et Griffo, promeneurs de Venise et d'ailleurs...

Parmeno, bravache, buveur, menteur et accessoirement valet de Giacomo C, vit les plus belles heures de sa vie. Finies les tâches subalternes, place aux fastes des fêtes galantes, au plaisir de parader vêtu de somptueux habits, à la joie de posséder argent, pouvoir et de se voir nommer par tous : Duc de Totto... Mais derrière ce qui semble à un conte de fée se trame, à mots feutrés, une insidieuse machination où le pauvre Parmeno risque, à tous moments, de perdre les plaisirs de la vie…

Tout va bien pour Parmeno ! L’ancien valet est devenu, par la grâce des dieux, Duc de Totto. A lui les bonnes manières, les beaux atours, les plaisirs de la richesse et la richesse des plaisirs. La belle cousine Costanza, nièce du Prince Fosca et femme parmi les femmes, n’avoue-t-elle pas un faible prononcé pour ce nouveau riche aux manières si déroutantes.. Giacomo C., en seigneur blasé qui a su tirer une certaine philosophie des hauts et bas de la condition noble, observe son ancien valet et se doute bien qu’en ces instants de bonheur se dissimule plus qu’une simple machination destinée à berner un innocent.. Dans les prisons de Venise, peut-être, après tout, le vrai duc de Totto est-il emprisonné…

La bague des Foscas, objet de toutes les convoitises.. En fait, cette bague appartient à la république de Venise. Mais Parmeno, le valet de Giacomo, se l’est appropriée ! Arrêté par la police, alors qu’il tente de vendre le précieux objet, enfermé dans les geoles de la Sérénissime, le turbulent serviteur devra subir la question.. Fra Melanpo, un moine dément, dirige les interrogatoires dans un climat de fanatisme où tout peut arriver…

Giacomo, vous avez raison de vous défier de moi ! comme je me défie de vous... ». Bien que partageant parfois la couche de notre héros la rousse Angélina est une créature dangereuse. Agent de renseignement du marquis de San Vere, homme de confiance de Sa Sérénissime qui règne sur Venise, elle agit avec ruse et intelligence. C’est elle qui domine ce nouveau récit où l'on retrouve avec le même plaisir Giacomo et son fidèle Parmeno sans oublier de biens belles créatures…

A la demande du Marquis, Giacomo et son fidèle Parmeno cherchent à confondre l'assassin qui fait trembler Venise. Seul indice, les lettres du mot "ANGELINA" que le meurtrier abandonne dans la bouche de ses victimes. Angélina qui est enfermée dans un sombre cachot en attendant d'être pendue. Giacomo qui doit affronter les avances d'Elvira, un laideron fortuné, tente l'impossible pour sauver son amie. Qui est cet homme que l'on dit tordu et qui émet un bruit de bois lorsqu'il parle ? Cet épisode, suite du précédent, répond à ces questions avec humour et sensualité.

Un complot se met en place pour assassiner l'ingénier Ferracia, l'homme chargé de la restauration de la célèbre Horloge de Rainieri à Venise. Projetés au coeur de l'affaire, Giacomo et son fidèle Parmeno vont découvrir que l'un des conspirateurs n'est autre que le vicomte Sarastri, l'un des familiers du Doge…

Chaque heure blesse, la dernière tue ! Un adage qui ne s'applique pas à l'horloge de Rainerie dont chaque son de cloche semble indiquer une mort... La curiosité insatiable de monsieur de C. l'a conduit à s'intéresser à la réfection de la plus célèbre horloge de Venise et à mettre le doigt dans l'engrenage d'un complot aux multiples ressorts ! Qui a intérêt à empêcher la modernisation du vieux mécanisme ? Quel secret se cache entre ces roues dentées ? Pour l'instant le balancier de l'aventure n'est guère favorable à notre héros mais gardons espoir... Sa dernière heure n'a pas encore sonné ! "La cruelle incertitude qui frappe monsieur de C. oblige les auteurs à pourvoir rapidement une suite à ce récit. Ils s'y engagent." Ainsi se terminait le dernier épisode de Giacomo C. Dufaux et Griffo ont tenu leur promesse et nous offrent aujourd'hui la fin de cette aventure haletante.

Des lettres. ; nouvelle aventure du libre-penseur libertin, nous entraîne dans une sombre histoire de chantage, autour de lettres compromettantes qu’un maître chanteur menace de divulguer à la ville entière si les riches notables concernés ne font pas montre d’une grande générosité à son égard.

Tout commence par un duel à l’épée entre une belle comédienne, la Fiammina, et le Prince Floriano di Gazzi. Le traité établi est simple : si le Prince désarme ou touche la Fiammina, elle lui appartiendra pour 10 jours, de corps et d’esprit. En revanche, si la demoiselle désarme ou touche le Prince, il renonce à poursuivre la troupe de la Fiammina. Mais, sans pitié aucune et dès le premier coup d’épée, elle tue froidement le jeune Prince. C’est sa manière à elle de repousser ses prétendants. Courtisée, elle se défend, pour le plus grand malheur de ses soupirants. A Venise, les notables s’inquiètent. Il faudrait trouver une lame assez fine pour vaincre cette fille.. Un gentilhomme qui apprécie les femmes.. Où trouver un tel homme ? Au bordel ! Et vous avez une petite idée de l’homme en question ? Allez.. Chercher bien…

« J'ai donc un père, une mère, une soeur, un passé... Dieu ! La vie me paraissait plus légère avant... » En croisant la route de la Fiammina, Giacomo C. se découvre un passé, une histoire, dont il ignorait l'existence. Il va être le premier à la battre en duel, mais il lui laissera la vie sauve. Plus que cela même, il ira jusqu'à s'unir charnellement avec elle, pour ensuite lui avouer la terrible vérité : elle est sa demi-soeur. Ensemble, ils partiront sur les traces de leur famille, à la recherche de leur mère... Et Giacomo C. aura même l'opportunité de rencontrer son père durant un court instant... Mais c'était sans compter les émissaires des notables vénitiens qui, coûte que coûte, veulent la peau de la jeune actrice…

Désargenté, le pauvre Giacomo C. ne parvient plus à entretenir sa maîtresse du moment. Pour lui venir en aide, son fidèle valet Parmeno accepte de devenir garde du corps d'une jeune fille très riche, en passe de se marier. Le salaire est très correct. C'est alors que Giacomo se fait agresser en pleinre rue par un jeune noble aussi fier que riche et désagréable. Giacomo jure de se venger, même s'il ne sait pas encore comment. Mais lorsqu'il apprend que cet individu n'est autre que le futur époux de Flavia, la protégée de Parmeno, un plan des plus machiaveliques germe alors dans le cerveau malin de notre beau séducteur.

Venise. Place de splendeurs et de ténèbres, de satins et de guenilles. Clé de voûte d'une société portée par la poésie et la philosophie, mais surtout gangrenée par le pouvoir, les intrigues, la jalousie.. Nul besoin de présenter encore Monsieur de C, illustre séducteur de ces dames, en perpétuelle quête de liberté et d'argent ! Le voilà cependant la proie de son plus tenace ennemi, le marquis San Vere. Leur ultime affrontement fera de Venise le théâtre troublant d'une traque sans répit, déchaînement de toutes les passions. Canaux sinueux, palais somptueux et recoins sinistres trembleront du courroux des maris cocus et des palpitations ardentes des coeurs de leurs femmes. Mais la noblesse d'âme de Giacomo soulèvera plus terriblement encore la plèbe croupissante et rampante. A la surprise et à la rage de San Vere, éveillant chez lui d'autant plus de rancoeur et de détermination.