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Ses cheveux étaient comme vraiment très noirs, ses yeux clairs comme vraiment très paisibles et limpides, le teint comme vraiment très tendre et pâle, mais d'une santé comme trop claire et certaine, ses dents, de vrais rangs de perles, ses lèvres, du corail - on aurait dit, le plus bel homme possible, et, en même temps, il avait comme quelque chose de repoussant. On disait que son visage faisait penser à un masque ; du reste, on disait beaucoup de choses...
Veules, médiocres, obscurs, les acteurs de ce drame - une sombre conspiration nihiliste dans une quelconque ville de province - gravitent autour de la figure de Stavroguine, démon baudelairien, "homme de l'orgueil, homme du défi - mais d'un défi dans le vide".
Car ce roman (c'est le traducteur qui souligne) "n'existe finalement que pour semer le trouble, égarer, emporter, faire tournoyer, tournoyer, attraper des éclairs, et, à la fin, après plus de mille pages de cyclone, par une espèce de bouffonnerie indifférente, pas même grimaçante, non, grotesque, abandonner le lecteur, essoufflé, avec rien. Possédé."
(Source : Actes Sud)
Ses cheveux étaient comme vraiment très noirs, ses yeux clairs comme vraiment très paisibles et limpides, le teint comme vraiment très tendre et pâle, mais d'une santé comme trop claire et certaine, ses dents, de vrais rangs de perles, ses lèvres, du corail - on aurait dit, le plus bel homme possible, et, en même temps, il avait comme quelque chose de repoussant. On disait que son visage faisait penser à un masque ; du reste, on disait beaucoup de choses...
Veules, médiocres, obscurs, les acteurs de ce drame - une sombre conspiration nihiliste dans une quelconque ville de province - gravitent autour de la figure de Stavroguine, démon baudelairien, "homme de l'orgueil, homme du défi - mais d'un défi dans le vide".
Car ce roman (c'est le traducteur qui souligne) "n'existe finalement que pour semer le trouble, égarer, emporter, faire tournoyer, tournoyer, attraper des éclairs, et, à la fin, après plus de mille pages de cyclone, par une espèce de bouffonnerie indifférente, pas même grimaçante, non, grotesque, abandonner le lecteur, essoufflé, avec rien. Possédé."
(Source : Actes Sud)
—... Vous avez vu une feuille - sur un arbre, une feuille ?
— Oui.
— l'en ai vu une, l'autre jour, une jaune, encore un peu de vert, un peu moisie déjà sur les bords. Le vent qui la portait, j'avais dix ans, l'hiver, exprès, je fermais les yeux et je m'imaginais une feuille - verte, brillante, avec ses nervures, et le soleil qui brille, j'ouvrais les yeux, je n'y croyais pas, parce que c'était très bien, et je les refermais.
— Qu'est-ce que c'est ? une allégorie ?
— Non... pourquoi ? Pas une allégorie, non, je dis une feuille, tout simplement, juste une feuille. Une feuille, c'est bien. Tout est bien.
(Kirillov et Stavroguine)
Veules, médiocres, obscurs, les acteurs de ce drame - une sombre conspiration nihiliste dans une quelconque ville de province - gravitent autour de la figure de Stavroguine, démon baudelairien, "homme de l'orgueil, homme du défi - mais d'un défi dans le vide".
Car ce roman (c'est le traducteur qui souligne) "n'existe finalement que pour semer le trouble, égarer, emporter, faire tournoyer, tournoyer, attraper des éclairs, et, à la fin, après plus de mille pages de cyclone, par une espèce de bouffonnerie indifférente, pas même grinçante, non, grotesque, abandonner le lecteur, essoufflé, avec rien. Possédé."
(Source : Actes Sud)
—... Vous avez vu une feuille - sur un arbre, une feuille ?
— Oui.
— l'en ai vu une, l'autre jour, une jaune, encore un peu de vert, un peu moisie déjà sur les bords. Le vent qui la portait, j'avais dix ans, l'hiver, exprès, je fermais les yeux et je m'imaginais une feuille - verte, brillante, avec ses nervures, et le soleil qui brille, j'ouvrais les yeux, je n'y croyais pas, parce que c'était très bien, et je les refermais.
— Qu'est-ce que c'est ? une allégorie ?
— Non... pourquoi ? Pas une allégorie, non, je dis une feuille, tout simplement, juste une feuille. Une feuille, c'est bien. Tout est bien.
(Kirillov et Stavroguine)
Veules, médiocres, obscurs, les acteurs de ce drame - une sombre conspiration nihiliste dans une quelconque ville de province - gravitent autour de la figure de Stavroguine, démon baudelairien, "homme de l'orgueil, homme du défi - mais d'un défi dans le vide".
Car ce roman (c'est le traducteur qui souligne) "n'existe finalement que pour semer le trouble, égarer, emporter, faire tournoyer, tournoyer, attraper des éclairs, et, à la fin, après plus de mille pages de cyclone, par une espèce de bouffonnerie indifférente, pas même grinçante, non, grotesque, abandonner le lecteur, essoufflé, avec rien. Possédé."
(Source : Actes Sud)
Je sais qu'il faudrait que je me tue, que je me balaie de la surface de la terre, comme un insecte dégoûtant. Mais j'ai peur du suicide, parce que j'ai peur de montrer du courage. Je sais que ce sera encore un mensonge - le dernier mensonge d'une série infinie de mensonges. A quoi bon se mentir à soi-même, simplement pour jouer les courageux ? L'indignation, la honte, jamais je n'arrive à les éprouver ; et donc le désespoir pas plus.
(Nikolaï Stavroguine)
Veules, médiocres, obscurs, les acteurs de ce drame - une sombre conspiration nihiliste dans une quelconque ville de province - gravitent autour de la figure de Stavroguine, démon baudelairien, "homme de l'orgueil, homme du défi - mais d'un défi dans le vide". Car ce roman (c'est le traducteur qui souligne) "n'existe finalement que pour semer le trouble, égarer, emporter, faire tournoyer, tournoyer, attraper des éclairs, et, à la fin, après plus de mille pages de cyclone, par une espèce de bouffonnerie indifférente, pas même grinçante, non, grotesque, abandonner le lecteur, essoufflé, avec rien. Possédé."
(Source : Actes Sud)
Je sais qu'il faudrait que je me tue, que je me balaie de la surface de la terre, comme un insecte dégoûtant. Mais j'ai peur du suicide, parce que j'ai peur de montrer du courage. Je sais que ce sera encore un mensonge - le dernier mensonge d'une série infinie de mensonges. A quoi bon se mentir à soi-même, simplement pour jouer les courageux ? L'indignation, la honte, jamais je n'arrive à les éprouver ; et donc le désespoir pas plus.
(Nikolaï Stavroguine)
Veules, médiocres, obscurs, les acteurs de ce drame - une sombre conspiration nihiliste dans une quelconque ville de province - gravitent autour de la figure de Stavroguine, démon baudelairien, "homme de l'orgueil, homme du défi - mais d'un défi dans le vide". Car ce roman (c'est le traducteur qui souligne) "n'existe finalement que pour semer le trouble, égarer, emporter, faire tournoyer, tournoyer, attraper des éclairs, et, à la fin, après plus de mille pages de cyclone, par une espèce de bouffonnerie indifférente, pas même grinçante, non, grotesque, abandonner le lecteur, essoufflé, avec rien. Possédé."
(Source : Actes Sud)