Extraits

« — Tu joues à un jeu dangereux, là, Collins, dit Callahan avec un petit « tss » si dominateur et sexy que je l’imagine bien faire ça dans la chambre à coucher.

— J’ai l’impression que vous êtes un habitué de ce genre de jeu.

[…]

— Je ne joue à aucun jeu en général. Ce n’est pas nécessaire. Ce que je veux, je le prends… mais j’accepte de jouer, pour une fois. Une fois seulement. Je vais jouer parce que tu es sans doute le seul intérêt pour moi dans ce putain d’endroit. Je connais la récompense et je reconnais qu’elle vaut la peine d´attendre. Mais je te préviens, je ne suis pas patient, surtout quand ce que je veux est vachement sexy et à ma portée. »

Pour un homme qui ne se pensait pas capable d'aimer, il m'a montré jour après jour à quel point il me chérissait, à quel point je compte et je suis vitale pour lui. Il m'a montré ce que ça fait d'être aimée sans réserve.

Il est vraiment parti. Je n'entendrai plus jamais sa voix.

Je ne sentirai plus jamais la chaleur incroyable d'une de ses embrassades. Son rire ne retentira plus jamais dans ma vie. Il ne connaîtra jamais Sutton. Ne saura jamais ce qu'elle en est venue à représenter pour moi.

Bon Dieu, ce qu'il me manque !

Elle n'a aucune raison d'être jalouse de Gia, et il faut qu'elle le sache. Il faut que je la trouve. Parce que lorsque je pense à Sutton, je vois tout ce dont je pense avoir besoin.

Merci, Callahan, dit-elle d'une voix pâteuse en déposant un doux baiser dans mon cou. De m'avoir fait comprendre l'importance de ne plus accepter l'inacceptable.

C'est comme ça que le succès commence. Une brique après l'autre.

_ On voit bien que tu n'as pas couché avec lui. C'est une drogue puissante à laquelle il est difficile de résister.

_ Est-ce que c'est mal si je dis que ce sont mes parents et que je tiens à eux en tant que parents, mais que le fait qu'ils ne soient pas dans ma vie est la meilleure chose que j'ai été capable de faire pour moi ?

Elle m'adresse un doux sourire d'encouragement et l'adrénaline commence à frémir sous ma peau.

Tout en me relevant et en me passant de l'eau froide sur le visage pour effacer mes larmes, je prends conscience qu'une certaine forme de puissance réside dans la notion d'acceptation. Qu'une fois qu'on accepte les vérités qu'on a tenté de fuir, on commence à avoir un certain pouvoir sur elles.