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"Ma vie entière n'a été qu'une attente de toi" POUCHKINE
Afficher en entier- (...) Tu étais où, avant? Quand j'étais perdu. Quand j'étais un monstre. Quand rien n'avait de sens. Tu étais où, le reste de ma vie?
Afficher en entierPeut-être que l’amour, ce n’était pas se sentir heureux et entier.
Peut-être que l’amour, c’était se briser soi-même pour que la personne à laquelle on tenait se sente un peu plus entière.
Afficher en entierJe lui ai couru après, tout en songeant que c'était la première fois que je courais après quelqu'un. Toute ma vie on était venu à moi. [...] C'était la première fois que je tenais désespérément à ne pas perdre quelqu'un et elle était en train de me filer entre les doigts.
Afficher en entierVous ne pouvez pas avoir peur de l’amour, ma chère. Ce serait comme craindre la mort. L’amour est comme la mort. C’est inévitable.
Afficher en entierJ’ai lu un jour que les gens ont tendance à confondre la passion passagère et le véritable amour, et que la meilleure façon de les distinguer serait de mesurer le temps passé entre l’instant où vous avez rencontré la personne en question et celui où vous avez compris que vous ne pouviez plus la laisser partir.
Quand on tombe amoureux, on perd lentement des fragments de soi.
Dans le cas d’une passion passagère, on se perd entièrement, d’un coup.
L’amour est semblable à du lierre. Il s’enroule autour de vous, vous étouffe en silence. Il n’est pas patient, bienveillant ni doux. Il est empressé, rusé et suffocant.
Afficher en entier— Qu’est-ce que tu fous, Jesse ? a-t-il gémi, d’une voix rendue rauque par le désir.
— J’essaie de te séduire.
Afficher en entierNe tombe pas amoureux. Saute plutôt d’un pont. C’est moins douloureux.
Afficher en entier« Son souffle m’a effleuré le visage.
– Ouvre les yeux.
J’ai battu des cils pour mieux voir, et je n’en ai pas cru mes yeux. La casquette avait disparu.
Ainsi que sa barbe.
Et son chignon.
Bane. Bane tout entier. Son beau visage dans son intégralité. Rasé de près et hypnotisant, comme Leonardo DiCaprio dans le rôle de Roméo, la première fois qu’on le voit à travers l’aquarium et qu’on a l’impression que quelqu’un nous pince le cœur.
Je savais que Roman était attirant, mais là, c’était autre chose. Ça allait plus loin. Ses mâchoires carrées et puissantes. Ses lèvres charnues. Son nez digne d’une statue de dieu grec. On aurait dit qu’il avait été inventé pour me détruire.
Et puis, j’ai compris.
C’était pour moi qu’il s’était rasé.
C’était moi, la semaine dernière, dans cette même pièce, qui lui avait dit de le faire.
Il avait obéi. Il avait cessé de se cache. Pour moi. Il m’offrait le plus beau cadeau possible pour mon anniversaire : l’acceptation de qui il était. »
Afficher en entierMe faire sortir de ma coquille.
Comme si j’étais un fichu crabe.
Tout ça pour me jeter encore vivante dans l’eau bouillante.
Avant de me poser sur une assiette.
Pour me briser. M’anéantir. Me dévorer.
Malgré ma nausée croissante, je n’ai pas ralenti. Non. J’ai couru plus vite, pendant que mes larmes brûlantes dévalaient mon visage qui me paraissait glacé.
Après l’Incident, je m’étais demandé ce qui, dans mon comportement, avait pu causer cette catastrophe. « Elle l’a bien cherché » : j’avais trop souvent entendu cette phrase. Si mon père avait encore été là, il aurait sûrement affirmé que ça n’avait aucun sens. C’était un assistant social, un poète et un ivrogne dépressif. Mais c’était aussi quelqu’un d’intelligent. Mon agression n’avait rien à voir avec ma façon de m’habiller, de me comporter, ni même avec ma volonté d’appartenir à un milieu qui avait déjà décidé que j’étais différente — tout comme Roman — ...
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