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Commentaires de livres faits par SoPh1e

Extraits de livres par SoPh1e

Commentaires de livres appréciés par SoPh1e

Extraits de livres appréciés par SoPh1e

date : 24-04-2017
Elle regagna le bureau de la réception et, indécise, s'y arrêta un moment, écoutant le hurlement du vent.
Que ferait-elle si, à l'instant même, il faisait irruption ici et se précipitait sur elle? S'il surgissait tout à coup, comme un diable de sa boîte, le regard fou, armé d'un couperet de boucher, derrière ce bureau en bois sombre avec ses piles de factures en triple exemplaire et sa petite clochette plaquée argent? Resterait-elle clouée sur place, paralysée par la terreur, ou trouverait-elle dans son instinct maternel la force de défendre son fils jusqu'à la mort - celle de Jack ou la sienne? Elle ne savait pas et cette incertitude la rendait malade. Elle avait le sentiment que c'était parce que toute sa vie elle s'était bercée d'illusions tranquillisantes qu'elle se réveillait aujourd'hui en plein cauchemar. Elle était faible. Quand les difficultés s'étaient présentées, elle avait fermé les yeux sur le danger. Elle avait eu un passé sans histoire, jamais elle n'avait été mise à l'épreuve. Mais, cette fois-ci, elle n'y couperait pas. Son fils l'attendait à l'étage.
Elle serra plus fort encore le manche du couteau et se pencha par-dessus le bureau.
(P. 465-466)
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date : 21-03-2017
L’autobiographie que le lecteur a entre les mains couvre une période de près de quarante ans, qui va des premières années du siècle à mai 1940, date à laquelle l’auteur quitta l’Europe pour s’installer aux Etats-Unis. Son but est de décrire le passé avec la plus grande précision possible et d’y mettre à jour des contours signifiants, ou plus exactement le développement et la répétition de thèmes cachés dans une destinée manifeste. Je me suis efforcé de donner libre champ à Mnémosyne tout en lui assignant une loi. (p. 7) (Incipit de la Préface à l’édition russe, 1954).
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date : 21-03-2017
Le présent ouvrage est un montage de souvenirs personnels systématiquement mis en corrélation qui, d’un point de vue géographique, vont de Saint-Pétersbourg à Saint-Nazaire et qui couvrent une période de trente-sept ans, d’août 1903 à mai 1940, avec quelques incursions dans l’espace-temps postérieur. (p. 11) (Avant-Propos)
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date : 21-03-2017
Le berceau balance au-dessus d’un abîme, et le sens commun nous apprend que notre existence n’est que la brève lumière d’une fente entre deux éternités de ténèbres. (Incipit, chapitre 1, p. 23)
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date : 21-03-2017
Une caisse recouverte d’étoffe verte supportait les petites photographies pâlies, dans des cadres en voie de désagrégation, qu’elle aimait avoir près de son divan. Ce n’était pas qu’elle en eût réellement besoin, car rien ne s’était perdu. Tout comme les acteurs d’une troupe ambulante transportent partout avec eux, tant qu’ils se rappellent leur texte, une lande balayée par le vent, un château fort enveloppé de brume, une île enchantée, elle avait avec elle tout ce que son âme avait engrangé. (p. 62-63)
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date : 21-03-2017
Comme le Cosmos est petit (une poche de kangourou le contiendrait), comme il est dérisoire et piteux comparé à la conscience humaine, à un seul souvenir d’un individu et à son expression par des mots. (p. 30)
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date : 21-03-2017
Qu’il me soit, en outre, permis d’émettre l’opinion que, en ce qui concerne le pouvoir de thésauriser des impressions, les enfants russes de ma génération ont passé par une période de génie, comme si le destin faisait loyalement tout son possible pour eux en leur donnant plus que leur part, en considération du cataclysme qui allait faire complètement disparaître le monde qu’ils avaient connu. (p. 30-31)
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date : 21-03-2017
« Vot zapomni » (N’oublie pas cela), disait-elle, sur un ton de conspiratrice en attirant mon attention sur tel ou tel objet de son amour, à Vyra – une alouette montant dans le ciel lait-caillé d’un jour couvert de printemps, des éclairs de chaleur prenant des instantanés d’une ligne d’arbres au loin dans la nuit, la palette de feuilles d’érables sur le sable brun, les empreintes cunéiformes des pas d’un petit oiseau sur la neige nouvelle, comme si elle sentait que dans peu d’années, toute la part tangible de son univers périrait. (p. 50)
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date : 21-03-2017
Le paragraphe suivant n’est pas pour le lecteur en général, mais très précisément pour l’imbécile qui, parce qu’il a perdu une fortune dans quelque krach, s’imagine me comprendre.
Si, depuis 1917, j'en ai après la dictature soviétique, c'est sans rapport avec une quelconque affaire de propriété. Mon mépris pour l'émigré qui "hait les Rouges" parce qu'ils lui ont volé son argent et sa terre est absolu ; la nostalgie que j'ai nourrie toutes ces dernières années est le sentiment hypertrophié d'avoir perdu mon enfance, non le chagrin d'avoir perdu des billets de banque
Ainsi, pour finir, je me réserve le droit de m’attendrir sur un couplet écologique :
… Sous le ciel
De mon Amérique, soupirer
Après une localité en Russie.
Le lecteur peut maintenant se remettre à lire. (p. 92-93)
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date : 21-03-2017
Par la fenêtre, on pouvait voir de jeunes paysannes, une fanchon sur la tête, arrachant à genoux les mauvaises herbes d’une allée de jardin ou ratissant le sable moucheté de soleil. (Les jours heureux où elles nettoieraient les rues et creuseraient des canaux pour le compte de l’Etat étaient encore au-delà de l’horizon.) (p. 100)
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date : 21-03-2017
Les WC étaient indépendants des salles de bains et le plus ancien de tous étaient quelque chose de somptueux mais de lugubre, avec ses belles boiseries et sa corde à gland de velours rouge, qui, lorsqu’on la tirait, produisait un gargouillis on ne peut mieux modulé et discrètement assourdi avec un glou-glou final. De ce coin-là de la maison, on pouvait voir l’étoile du Soir et entendre les rossignols, et c’est là que, plus tard, je composais d’habitude mes vers de jeunesse dédiés à des beautés que je n’avais pas étreintes, et surveillais avec morosité, dans un miroir faiblement éclairé, l’immédiate érection d’un étrange château, dans une Espagne inconnue (…) Et, combinant fructueusement dessin rythmique et son rythmique, je débrouillais les grecques labyrinthiques du linoléum et découvrais des visages là où une craquelure ou une ombre offrait un point de repère pour l’œil. Je m’adresse aux parents : Ne dites jamais : « Allons, dépêche-toi », à un enfant. (p. 106-107)
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date : 21-03-2017
Un quart de siècle plus tard, j’appris deux choses : que Burness, alors mort, était renommé à Edimbourg en tant qu’auteur de traductions savantes de poèmes romantiques russes pour lesquels j’avais eu de l’adoration et qui m’avaient transporté dans mon adolescence ; et que mon débonnaire professeur de dessin, dont je synchronisais toujours l’âge avec celui de grands-oncles et de vieux serviteurs de la famille, avait épousé une jeune Estonienne à peu près à l’époque où je m’étais moi-même marié. En apprenant ces faits nouveaux, j’ai ressenti un étrange saisissement ; ce fut comme si la vie avait empiété sur mes droits créateurs en s’évadant des limites subjectives si élégamment et économiquement établies par des souvenirs d’enfance que je croyais avoir signés et scellés. (p. 117)
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date : 21-03-2017
J’ai souvent remarqué que, une fois attribué aux personnages de mes romans, tel détail de mon passé, dont j’avais précieusement gardé le souvenir, dépérissait dans le monde factice où je venais si brusquement de le placer. Il s’attardait bien encore dans mon esprit, mais c’en était fini de sa chaleur personnelle, de son attrait rétrospectif, et bientôt il s’identifiait plus étroitement avec mon roman qu’avec mon moi antérieur, où il avait jusqu’alors paru si bien à l’abri de l’intrusion de l’artiste. Des maisons se sont écroulées dans mes souvenirs aussi silencieusement qu’elles le faisaient dans les films muets de naguère, et le portrait de mon institutrice française, que j’ai une fois prêté à un petit garçon dans l’un de mes livres, s’efface rapidement, à présent que l’engloutit la description d’une enfance n’ayant absolument aucun rapport avec la mienne. L’homme en moi se révolte contre le romancier, d’où, en ces pages, mon effort désespéré pour sauver ce qu’il reste de la pauvre Mademoiselle. (…) Hélas, ces crayons, je les ai eux aussi, partagés entre les personnages de mes livres pour occuper des enfants imaginaires ; ils ne sont plus tout à fait miens à présent. Quelque part, dans la maison de rapport d’un chapitre, dans la chambre en location d’un paragraphe, j’ai aussi placé ce miroir incliné, et la lampe, et les pendeloques de cristal du lustre. Peu de choses me restent ; j’en ai dilapidé beaucoup. (p. 119 et p. 127)
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date : 21-03-2017
Quel charme ! Quelle solitude ! Mais que fais-je là, dans ce stéréoscopique pays de mes rêves ? Comment suis-je parvenu là ? A mon insu, les deux traîneaux se sont esquivés ; ils ont laissé en arrière, sur la route blanc bleuté, mon double imaginaire. (p. 125)
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date : 21-03-2017
Quand un papillon avait à ressembler à une feuille, non seulement tous les détails de la feuille étaient magnifiquement rendus, mais des taches, simulant des trous forés par les vers, venaient généreusement s’y ajouter. « La sélection naturelle », au sens darwinien, ne pouvait expliquer la miraculeuse coïncidence d’un aspect imitatif et d’un comportement imitatif, et l’on ne pouvait non plus avoir recours à la théorie de la « lutte pour la vie » quand un stratagème de protection était porté à un point de raffinement, de richesse et de luxe mimétiques dépassant de beaucoup le pouvoir d’appréciation d’une bête de proie. Je découvris dans la nature les plaisirs non utilitaires que je cherchais dans l’art. L’une et l’autre étaient une forme de magie, l’une et l’autre étaient un jeu où s’enchevêtraient enchantement et supercherie. (p. 158-159)
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date : 21-03-2017
Un après-midi d’été, en 1911, Mademoiselle entra dans ma chambre, un livre à la main, commença à me dire qu’elle voulait me montrer combien Rousseau avait fait preuve d’esprit en dénonçant la zoologie (au profit de la botanique), et, ce moment-là, elle était allée trop loin dans le processus gravitationnel consistant à déposer sa masse dans un fauteuil pour que mon cri d’angoisse pût l’arrêter, dans son mouvement : il se trouvait que j’avais laissé sur ce siège un tiroir vitré contenant toute une série de merveilleuses Grandes Piérides. Sa première réaction fut celle de la vanité blessée : il n’était pas question, bien sûr, d’accuser son poids d’avoir endommagé ce qu’en fait il avait détruit ; la seconde fut de me consoler : Allons donc, ce ne sont que des papillons de potager ! – ce qui ne fit qu’envenimer les choses. (p. 161-162)
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date : 21-03-2017
Après avoir longé la rivière sur trois ou quatre kilomètres, je trouvai une passerelle branlante. En traversant, je vis les isbas d’un hameau à ma gauche, des pommiers, des rangées de tronçons de pins fauves sur une berge verte, et les taches de couleurs vives que mettaient sur le gazon les vêtements éparpillés de jeunes paysannes qui, complètement nues dans l’eau profonde, s’ébattaient et riaient aux éclats, faisant aussi peu attention à moi que si j’avais été le porteur désincarné de mes actuels souvenirs. (p. 175-176)
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date : 21-03-2017
Des années plus tard, j’ai découvert la même beauté précise et silencieuse au fond radieux du puits magique du microscope. Sur la plaque de verre destinée à la projection [= des diapositives], on voyait un paysage en réduction, et cela enflammait l’imagination ; sous le microscope, les organes d’un insecte étaient grossis pour permettre une étude à loisir. Il semblerait qu’il y ait là, dans la gamme dimensionnelle du monde, un subtil lieu de rencontre entre l’imagination et la connaissance, un point, atteint en diminuant les grandes choses et en grossissant les petites, qui est intrinsèquement artistique. (p. 212-213)
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date : 21-03-2017
Trente ans plus tard, un de ses anciens condisciples, avec qui il avait fait une excursion à bicyclette en Forêt-Noire, envoya à ma mère devenue veuve l’exemplaire de Madame Bovary que mon père avait avec lui à l’époque et sur la page de garde duquel il avait écrit : « La perle non surpassée de la littérature française » - un jugement qui tient la distance. (p. 222)
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date : 21-03-2017
Si je veux reconstituer l’été de 1914, époque où la fureur maladroite de faire des vers s’empara de moi pour la première fois, il me suffit d’évoquer l’image d’un certain pavillon. Le grand et maigre garçon de quinze ans que j’étais alors y chercha refuge durant l’un des orages dont ce juillet-là fut à l’excès prodigue. Je rêve de mon pavillon au moins deux fois par an. En général, il apparaît dans mes rêves tout à fait indépendamment de ce qui en constitue le sujet, lequel peut être, naturellement, toutes sortes de choses, depuis l’abandon jusqu’à la zoolâtrie. Il y vient rôder, y tient, pour ainsi dire, le rôle effacé de la signature d’un artiste.
(…)
Etymologiquement, « pavillon » et « papilio » sont étroitement liés.
(p. 273 et p. 274)
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date : 21-03-2017
Un instant plus tard, mon premier poème fusa. Qu’est-ce qui le déclencha ? Je crois le savoir. En l’absence de tout vent, du fait simplement de son poids, une goutte de pluie, brillant comme un luxe parasite sur une feuille en forme de cœur, en fit plonger la pointe, et ce qui avait l’aspect d’une gouttelette de mercure exécuta un brusque glissando en suivant la nervure centrale, et alors, ayant perdu son lumineux fardeau, la feuille soulagée se redressa. « Lisse, diamant, glisse, soulagement » - l’instant qui suffit à tout cela pour se produire me sembla être non tant une fraction du temps qu’une fissure dans le temps, un battement de cœur manquant, aussitôt remboursé par un crépitement de rimes. (p. 275)
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date : 21-03-2017
Ces rossignols perlaient leur chant, et dans un bois de pins, le soleil couchant zébrait les troncs, à différentes hauteurs, de rouge feu. Un tambour de basque, vibrant encore, avait l’air étendu sur la mousse qui allait s’assombrissant. Pour me jeter un charme, les dernières notes du contralto de l’oiseau chanteur me poursuivaient à travers le crépuscule. Quand revint le silence, mon premier poème était achevé. (p. 285)
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date : 21-03-2017
[Il vient de dire son premier poème à sa mère ; elle lui tend un miroir] Me regardant moi-même dans les yeux, j’eux l’impression révoltante de ne plus trouver que les restes de mon moi habituel, les bribes et morceaux d’une identité volatilisée comme par enchantement, que ma raison eut bien de la peine à rassembler à nouveau dans la glace. (p. 288)
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J’ai connu trois directeurs durant mes années à Cold Moutain ; Hal Moores a été le dernier et le meilleur d’entre eux. Et de loin. Honnête, franc, beaucoup moins finaud qu’un Curtis Anderson, mais doté d’assez de bon sens politque pour garder son boulot durant ces années sombres… et trop intègre pour se laisser séduire par le jeu du pouvoir. Il n’irait jamais plus haut, mais cela semblait lui convenir. Il avait alors cinquante-huit ans et une bonne tête de chien de chasse, creusée de rides, qui n’aurait pas dépaysé Bobo Marchant. Il blanchissait et ses pains tremblaient un peu, façon Parkinson, mais il avait de la force. Un an plus tôt, quand un prisonnier s’était jeté sur lui avec une planche arrachée à une palette, Mores n’avait pas reculé d’un pas ; il avait saisi le poignet du bonhomme et l’avait tordu si brutalement que l’os avait cassé avec un bruit de branche morte craquant sous le pied. Le violent, tous ses griefs envolés, était tombé à genoux et s’était mis à appeler sa mère en meuglant.
— Je ne suis pas ta mère, lui avait dit Moores avec son accent traînant du Sud, mais si je l’étais, je relèverais ma jupe et je te pisserais sur la gueule par la fente qui t’a mis au monde.
(p. 62-63)
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D’une certaine façon, c’est ça le pire : la chaise ne brûle jamais ce qu’il y a en eux, et les drogues qu’ils leur injectent aujourd’hui n’ont pas résolu le problème. Ca reste et ça se transmet à quelqu’un d’autre, ne nous laissant que des enveloppes à tuer, des enveloppes qui ne sont même plus réellement habitées par la vie. (p. 26)
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Seuls les yeux, grands et brillants derrière les lunettes avec les faux diamants, n’avaient pas changé. Les yeux d’une femme qui, à soixante-dix et quelques, n’hésiterait pas à rejouer du rasoir si la situation l’exigeait. On reconnaît toujours les assassins, même s’ils finissent comme vieilles bibliothécaires dans de petites villes paisibles. (p. 16)
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