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Liste des extraits

Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:30:53+01:00

Le cercle des spectateurs ondoya et grommela tandis que Ciri se rapprochait franchement de la cage; elle sentait presque le souffle des deux garçons sur sa nuque. La wyvern émit un sifflement de rage et se débattit; un relent de reptile envahit les narines de Ciri. Fabio renifla bruyamment mais Ciri ne recula pas. Elle s'approcha plus près encore et tendit la main; elle pouvait presque toucher la cage. Le monstre se jeta sur les barreaux qu'il se mit à érafler avec ses dents. La foule de nouveau ondoya, et quelqu'un poussa un cri.

-Alors ? (Ciri se retourna, les poings fièrement serrés sur les hanches.) Suis-je morte ?

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:30:44+01:00

"De l'amour, nous savons peu de choses. Il en est de l'amour comme d'une poire. La poire est sucrée, chacun en connait la forme. Mais essayez donc de définir la forme d'une poire."

Jaskier, Un demi-siècle de poésie.

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:30:33+01:00

« Les sourceliens, ou sorceleurs chez les Nordling, sont une caste élitiste et secrète de prêtres-soldats, fraction de druides vraisemblablement. Dotés, dans l’imaginaire populaire, d’un pouvoir magique et d’aptitudes surhumaines, ils devaient prendre part à la lutte contre les mauvais esprits, les monstres et toutes les forces obscures. En réalité, maîtres dans le maniement des armes, les sourceliens étaient utilisés par les souverains du Nord au cours des luttes tribales que se livraient ces derniers. Pendant le combat, les sourceliens entraient en transe, transes qu’ils provoquaient, suppose-t-on, par l’autohypnose ou des moyens enivrants. Ils luttaient avec une énergie aveugle, car ils étaient totalement insensibles à la douleur et même aux blessures sérieuses, ce qui conforta les exagérations quant à leur puissance surnaturelle. La théorie selon laquelle les sourceliens seraient le résultat d’une mutation ou d’une ingénierie génétique n’a jamais été confirmée. Les sourceliens sont les héros de nombreuses légendes chez les Nordling (lire F. Delannoy, Mythes et légendes des peuples du Nord). »

Effenberg et Talbot

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:30:20+01:00

Il passa lentement à une autre table, pressé par l'envie d'atteindre les énormes crevettes roses pâle qui culminaient sur un plat en argent, parmi ses des feuilles de salade et des quartiers de citron. Elles lui faisaient envie, mais, comme il sentait toujours des regards curieux posés sur lui, il voulait manger les crustacés de manière distinguée, en respectant les convenances. Il avançait à une allure ostensiblement lente, discrètement, en grignotant dignement quelques amuse-gueules disposés sur d'autres plateaux.

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:30:11+01:00

Des silhouettes indistinctes. Inquiétantes. Des scènes étranges. Funestes. Des paroles et des sons incompréhensibles qui faisaient naître l’effroi. De ce flot tourbillonnant une image, brusquement, émergeait, nette et précise : Ciri. Différente de la Ciri de Kaer Morhen dont se souvenait Geralt. Sur sa monture lancée au galop, ses cheveux couleur de cendre, en liberté, étaient plus longs, comme à Brokilone, la première fois qu’il l’avait vue. Quand elle était passée près de lui, il avait voulu crier, mais il avait été incapable d’émettre le moindre son. Il avait voulu courir derrière elle, mais il avait eu l’impression d’être pris jusqu’à la moitié des cuisses dans du goudron brûlant. Et Ciri galopait toujours plus loin dans la nuit comme si elle ne le voyait pas, parmi les saules et les aulnes disgracieux qu’on aurait dits vivants et qui agitaient leurs branches.

Et le sorceleur vit qu’elle était suivie. Un cheval moreau galopait à sa suite, à toute allure, et sur le cheval se tenait un cavalier en armure noire, portant un heaume orné des ailes d’un rapace. Le sorceleur était incapable de bouger, de crier. Il ne pouvait que regarder le chevalier ailé rattraper Ciri, la saisir par les cheveux, la faire tomber de selle et continuer à galoper en la traînant derrière lui. Il ne pouvait que regarder son visage bleuir de douleur et voir ses lèvres se crisper en un cri muet. Il était incapable de supporter son cauchemar. « Réveille-toi ! », s’ordonna-t-il à lui-même. « Réveille-toi ! Réveille-toi sur-le-champ ! »

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:29:59+01:00

Mistle lui murmurait des mots rassurants, mais dans le même temps sa petite main ne cessait de ramper telle une petite limace chaude vers son objectif. Finalement, le dégoût et la peur qui enserraient Ciri dans leurs mâchoires de fer cédèrent place à un sentiment ambigu d'abandon [...] résignation et soumission impuissante. Une soumission mortifiante, et détestablement agréable.

[...]

Mistle qui dormait la bouche entrouverte, son avant-bras replié sur ses yeux. Ciri, attentionnée, recourit la jeune fille à l'aide des couvertures. Après un moment d'hésitation, elle se pencha, l'embrassa délicatement sur ses cheveux coupé ras.

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:29:50+01:00

« Tremblez, car voici venir le Destructeur des Peuples. Lui et ses disciples fouleront vos terres et prendront une corde pour en faire le partage. Vos villes seront détruites et privées de leurs habitants. Les chauves-souris, les grands-ducs et les corbeaux envahiront vos maisons, les serpents viendront y faire leurs nids. »

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:29:39+01:00

Il est précisément en train de la prier de lui pardonner ses diverses paroles et actes stupides. Il lui demande pardon pour son impatience, pour son manque de confiance et d'espoir, pour son obstination, son acharnement, ses bouderies et ses attitudes, indignes d'un homme. Il lui demande pardon pour ce qu'il n'a pas compris autrefois, pour ce qu'il ne voulait pas comprendre...

- C'est faux, archifaux! ( Ciri se redressa et, d'un geste violent, repoussa sa frange de son front.) Tu as tout inventé!

-Il lui demande pardon pour ce qu'il vient à peine de comprendre. ( Jaskier contempla le ciel, et sa voix commença à suivre le rythme d'une véritable balade.) Pour ce qu'il voudrait comprendre mais qu'il craint de ne pas avoir le temps de comprendre... et pour ce qu'il ne comprendra jamais. Il l'a prie de lui accorder son pardon. Hum, hum... Sens...Conscience...Existence? Tout est banal, par la peste!...

- Ce n'est pas vrai! ( Ciri tapa du pied.) Geralt ne dit pas ça du tout! Il ne...il ne parle pas. Je l'ai bien vu. Il est là debout, avec elle, et il se tait...

- C'est bien en cela que réside le rôle de la poésie, Ciri. Parler des choses que les autres taisent.

- Il est idiot, ton rôle. Et toi, tu invente tout!

-C'est aussi ça le rôle de la poésie. Hé! J'entends des éclats de voix qui viennent de l'étang. Jette vite un coup d'œil, regarde ce qui se passe là-bas.

Ciri approcha de nouveau son œil du trou dans le mur.

-Geralt est debout, la tête baissée. Et Yennefer est très remontée contre lui. Elle hurle et agite les bras. Oh là là! Qu'est-ce que ça peut vouloir dire?

-C'est simple comme bonjour. (Jaskier plongea de nouveau son regard dans les nuages qui s'étiraient dans le ciel.) C'est elle qui maintenant lui demande pardon.

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:29:09+01:00

« Pour bien gagner sa vie, avait coutume de rabâcher Aplegatt aux jeunes cadets dont il avait la charge, un courrier à cheval doit posséder deux choses : une tête en or et des fesses en acier. Une tête en or est indispensable, expliquait Aplegatt à ses apprentis courriers, car, sous son habit, dans sa fine besace en cuir ceinte à même la poitrine, le courrier transporte uniquement des informations de moindre importance, de celles que l’on peut sans crainte confier à la perfidie d’un papier ou d’un parchemin. Quant aux nouvelles confidentielles, de portée réelle, celles dont dépendent beaucoup de choses, le courrier doit les garder en mémoire pour les répéter à qui de droit. Mot pour mot. Et ces mots ne sont pas toujours faciles. Les formuler se révèle déjà compliqué, alors les retenir… Pour y parvenir, pour ne pas commettre d’erreur en les rapportant, il faut avoir une sacrée tête en or. Quant à l’utilité des fesses en acier, ça, tout courrier en fera lui-même rapidement l’expérience lorsqu’il devra rester assis sur sa selle trois jours et trois nuits durant, à parcourir cent ou deux cents lieues, voire trois cents parfois, sur les routes, ou de temps à autre, s’il le faut, à travers champs. Ah ! bien entendu, on ne passe pas tout son temps assis sur sa selle, on descend de cheval parfois, on prend du repos. Parce que l’homme, lui, est capable de résister longtemps, mais le cheval est un peu moins résistant. Cela étant dit, quand le courrier remonte en selle après s’être reposé, il a l’impression que son postérieur s’écrie : “Pitié, on m’assassine !” » « Et de nos jours, sieur Aplegatt, s’étonnaient quelques cadets, à qui servent encore les courriers à cheval ? Prenons un exemple : Combien de temps faut-il à un magicien de Vengerberg pour transmettre une information par magie à un sorcier de Wyzima ? Une demi-heure ? peut-être même moins ? Alors que pas un courrier ne parcourra la distance entre Vengerberg et Wyzima en moins de quatre, voire même cinq jours. Son cheval peut se mettre à boiter. Des brigands ou des Écureuils peuvent le tuer, des loups ou des griffons le déchiqueter. Et tout à coup, plus de courrier ! Tandis qu’un message magique parviendra invariablement à destination, sans se tromper de chemin, sans arriver en retard ni disparaître. À quoi bon des courriers quand, partout, auprès de chaque cour royale, on trouve des sorciers ? Les courriers, sieur Aplegatt, sont devenus inutiles désormais. » Aplegatt, de son côté, avait lui aussi pensé, durant quelque temps, ne plus être utile à personne. Il avait trente-six ans, il était petit mais fort et musclé ; le travail ne lui faisait pas peur, et il possédait, cela va de soi, une tête en or. Il pouvait se trouver un autre travail pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa femme, mettre quelques sous de côté pour la dot de ses deux filles encore célibataires, et continuer à aider celle qui était mariée, mais dont le mari – un empoté incorrigible – n’avait jamais de chance dans ses entreprises. Mais Aplegatt ne voulait pas d’un autre travail, il ne s’imaginait même pas faire autre chose : il était courrier du roi à cheval.

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Extrait ajouté par Cavaleen 2021-11-28T11:28:50+01:00

— Ils sont en lieu sûr, assura le vampire en talonnant Draakul, sa mule. Tous les trois. Milva, Jaskier, et bien entendu Angoulême, qui nous a rejoints à temps dans la vallée de Sans-Retour et nous a tout raconté, en usant et abusant d’un vocabulaire très imagé. Je n’ai jamais pu comprendre pourquoi la plupart de vos injures et de vos insultes, à vous, les humains, étaient liées à la sphère érotique. Or le sexe est beau, il évoque la beauté, la joie, le plaisir. Conférer aux termes servant à désigner les organes génitaux une acception vulgaire…

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