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Liste des extraits

Joe me passa un bras autour des épaules et se mit à m'embrasser dans le cou.

-Enfin seuls, murmura-t-il.

-J'ai quelque chose à te dire, annonçais-je.

Morelli se raidit brusquement.

-Je suis en quelque sorte tombée sur un cadavre, aujourd'hui.

IL se renversa en arrière sur le canapé.

-J'ai une nana qui tombe sur des cadavres, soupira-t-il. Pourquoi moi ?

-Tu parles comme ma mère.

-Je me sens comme ta mère.

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-Où es-tu ? s'enquit Morelli.

-C'est un secret.

-Putain, ne me dis pas que tu es encore en train de planquer devant chez Hannibal !

-Non, je ne te le dis pas.

(Stéphanie, en planque devant chez Hannibal)

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Il me fit lever de ma chaise et m’embrassa. La sonnette de l’entrée retentit, et nous sursautâmes en même temps.

— Merde ! souffla Morelli. Qu’est-ce que c’est encore ? Il y a toujours quelque chose ! Entre les grands-mères, les assassins et les alphapages, je n’en peux plus !

Il fila dans l’entrée et ouvrit la porte avec énervement. C’était sa grand-mère Bella. Une petite femme, toute de noir vêtue, à l’ancienne. Ses cheveux blancs étaient soigneusement tirés en chignon, son visage ne portait pas trace de maquillage, elle avait les lèvres pincées. À côté d’elle se tenait la mère de Joe, plus large que Bella, tout aussi terrifiante.

— Alors ? fit Bella.

Joe la dévisagea.

— Alors quoi ?

— Tu ne nous invites pas à entrer ?

— Non.

Bella se raidit.

— Si tu n’étais pas mon petit-fils préféré, je te jetterais le mauvais oeil.

La mère de Joe fit un pas en avant.

— On ne peut pas rester longtemps, on doit aller à la fête de naissance du bébé de Marjorie Soleri. On était juste venues t’apporter du ragoût. Comme je sais que tu ne cuisines pas…

Je vins les rejoindre dans l’entrée et pris la marmite que sa mère nous tendait.

— Ravie de vous revoir, madame Morelli, entonnai-je. Et ravie de vous voir aussi, Mamie Bella. Ça sent très bon, ce ragoût.

— Qu’est-ce qui se passe, ici ? s’offusqua Bella. Vous n’avez pas recommencé à vivre dans le péché, tous les deux ?

— J’aimerais bien, répondit Morelli. Mais je n’y suis pas encore arrivé.

Bella fit un bond et donna un petit coup sur la tête de Morelli.

— Honte à toi !

— Te vais peut-être poser ça à la cuisine, marmonnai je en reculant discrètement. Après il va falloir que j’y aille.

Je ne comptais pas rester longtemps non plus. Je suis juste passée dire bonjour.

S’il y avait bien une chose dont je pouvais me passer, c’était que Bella me jette le mauvais oeil aussi.

Joe m’attrapa par mon bras valide.

— Toi, tu ne bouges pas d’ici.

Bella me regarda en fronçant les sourcils, et je ne pus m’empêcher de tressaillir. Je sentais Joe se braquer à côté de moi.

— Stéphanie reste dormir ici ce soir, annonça-t-il. Et vous feriez bien de vous y habituer.

Bella et Mme Morelli prirent une profonde inspiration, l’air pincées.

Mme Morelli releva le menton d’un centimètre et fusilla Joe du regard.

— Est-ce que tu comptes épouser cette femme ? demanda-t-elle.

— Oui, pour l’amour de Dieu, je vais l’épouser. Et le plus tôt possible.

— Un mariage ! s’écria Bella en joignant les mains. Mon Joseph se marie !

Et elle nous embrassa tous les deux.

— Attends une minute, protestai-je. Tu ne m’as jamais parlé de mariage. C’est toi qui ne voulais pas qu’on se marie.

— J’ai changé d’avis, rétorqua Joe. Maintenant je veux me marier. Putain, je veux même me marier ce soir, si c’est possible.

— Tu ne penses qu’au sexe.

— Tu plaisantes ? Je ne sais même plus ce que c’est que le sexe. Je ne suis même pas sûr de savoir encore le faire.

Son alphapage sonna.

— Merde ! cria Morelli.

Il arracha l’appareil de sa ceinture et le balança dans la rue. Mamie Bella observa ma main gauche.

— Où est la bague ? s’enquit-elle.

Nous regardâmes tous ma main gauche. Pas de bague en vue.

— On n’a pas besoin de bague pour se marier, répliqua Morelli.

Mamie Bella secoua la tête d’un air affligé.

— Il n’y connaît pas grand-chose, soupira-t-elle.

— Attendez, intervins-je. Je n’ai pas l’intention de subir un mariage forcé.

Mamie Bella se rengorgea.

— Comment ça ? Vous ne voulez pas épouser mon Joseph ?

La mère de Joe fit un signe de croix en roulant des yeux.

— Zut, dit Joe, regardez l’heure. Je ne voudrais pas vous mettre en retard pour la fête.

— Je sais très bien ce que tu combines, protesta Mamie Bella. Tu cherches à te débarrasser de nous.

— C’est parfaitement exact. Stéphanie et moi avons des choses à discuter ensemble.

Les yeux de Bella se révulsèrent.

— J’ai une vision, murmura-t-elle. Je vois des petits-enfants. Trois garçons et deux filles…

— Ne te laisse pas impressionner, me chuchota Joe à l’oreille. J’ai une boîte entière des meilleurs préservatifs qu’on trouve sur le marché, dans ma chambre juste à côté du lit.

Je me mordis la lèvre. Je me serais sentie beaucoup plus tranquille si elle avait dit qu’elle avait vu un hamster.

— Bon, on y va, maintenant, déclara Bella. Les visions me fatiguent toujours beaucoup. Je vais devoir faire une sieste dans la voiture avant d’arriver à la fête.

Quand elles furent enfin parties, Joe ferma et verrouilla la porte à clé. Il me prit la marmite des mains et la posa hors de portée de Bob, sur la table de la salle à manger. Puis il me retira tout doucement ma veste et la laissa tomber par terre. Après quoi il se mit à défaire les boutons de mon jean, passa un doigt dans un coulant et m’attira à lui.

— À propos de cette histoire de mariage, ma jolie…

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Morelli me prit la main et déposa un baiser dans le creux de ma paume. Je sentis des frissons dans le ventre.

— Je crois que j’ai fait deux arrêts cardiaques sur le chemin, avoua-t-il.

— Je vais bien. Je t’assure.

— Il fallait que je le voie de mes propres yeux.

— C’est parce que tu m’aimes, dis-je.

Son sourire se crispa, et il hocha timidement la tête.

— C’est parce que je t’aime.

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Il y eut trois petits coups à la porte et Morelli fit son entrée. Il me regarda. Et puis il regarda Myron.

— On fait un double, ce soir, expliquai-je. Je te présente un ami de ma grand-mère, Myron Landowsky.

— Vous voulez bien nous excuser une seconde ? demanda Morelli en m’attirant dans le couloir.

— De toute façon il faut que j’aille m’asseoir, répondit Landowsky. J’ai été obligé de descendre à pied.

Morelli ferma la porte, me plaqua contre le mur et m’embrassa fougueusement. Quand il eut terminé, je dus vérifier ma tenue pour m’assurer que j’étais encore habillée.

— Ouah, murmurai-je.

Il effleura mon oreille du bout des lèvres.

— Si tu ne vires pas ces vieux de chez toi vite fait, je vais devoir m’autoconsumer.

Je voyais très bien ce qu’il voulait dire. Je m’étais moimême autoconsumée dans ma douche le matin, mais ça n’aidait pas des masses.

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Morelli m’attira violemment contre lui.

— Tu sens la pinède, murmura-t-il.

— Ça doit être la sève…

Il posa les mains sur ma taille et m’embrassa dans le creux du cou.

— Très sexy.

Morelli trouvait tout sexy, de toute façon.

— Pourquoi tu ne viens pas chez moi ? suggéra-t-il. Je te ferai des bisous sur le genou, ça le fera guérir plus vite.

Hum, tentant.

— Et ma grand-mère ?

— Elle ne s’en rendra même pas compte. Elle doit déjà dormir profondément.

Une fenêtre s’ouvrit au premier étage de l’immeuble.

Ma fenêtre. Et mamie en sortit la tête.

— C’est toi, Stéphanie ? Et c’est qui, avec toi ? Joe Morelli ?

Joe lui fit coucou de la main.

— Bonjour, madame Mazur.

— Pourquoi vous restez dehors ? Pourquoi vous ne montez pas prendre un dessert ? On s’est arrêtées au supermarché en rentrant du salon funéraire, j’ai acheté un gâteau à la crème.

— Merci, répondit Joe, mais il faut que je rentre. Je commence tôt, demain.

— Dis donc ! m’exclamai-je. Décliner un gâteau à la crème !

— Ce n’est pas de gâteau que j’ai faim.

Je sentis mes muscles pelviens se contracter.

— Bon, conclut mamie. En tout cas, moi je vais m’en couper une part. J’ai une de ces fringales ! Les veillées funèbres, ça me met toujours en appétit.

La fenêtre se referma, et Mamie Mazur disparut.

— Tu ne viens pas chez moi, si je comprends bien, récapitula Morelli.

— Tu as du gâteau ?

— J’ai mieux que ça.

C’était vrai. Je le savais pour y avoir déjà goûté.

La fenêtre se rouvrit, et mamie ressortit la tête.

— Stéphanie, téléphone ! Tu veux qu’il te rappelle plus tard ?

Morelli haussa les sourcils.

— Il ?

On pensait tous les deux la même chose : Ranger.

— Qui c’est ? demandai-je.

— Un certain Brian.

— Ça doit être Brian Simon, expliquai-je à Morelli. J’ai dû le supplier pour qu’il accepte de laisser Carole Zabo tranquille.

— C’est au sujet de Carole Zabo ?

— Ben, j’espère !

C’était ça, ou bien Brian Simon réclamait son dû.

— J’arrive, criai-je à mamie. Prends son numéro et dis-lui que je le rappelle.

— Tu me brises le coeur, soupira Morelli.

— Ma grand-mère n’est là que pour quelques jours encore, ensuite on pourra faire la fête.

— Quelques jours encore, et je me serai rongé le bras.

— Ah, ça devient grave, alors.

— Tu en doutais ?

Il m’embrassa, et en effet je ne doutais plus de rien.

Alors qu’il avait la main sous ma chemise et sa langue enfoncée dans ma bouche, j’entendis quelqu’un émettre un sifflement admiratif.

Mme Fine et M. Morgenstern étaient penchés à leur fenêtre, attirés par le dialogue crié entre ma grand-mère et moi. Ils se mirent tous les deux à applaudir et à faire des petits hululements.

Mme Benson ouvrit sa fenêtre à son tour.

— Qu’est-ce qui se passe ? voulut-elle savoir.

— Du porno sur le parking, répondit M. Morgenstern.

Morelli me considéra d’un oeil avide.

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Morelli téléphona à 9h05.

-Désolé de ne pas t'avoir rappelée plus tôt, dit-il.

J'ai eu une journée de fou. Et toi, comment ça va ?

-J'ai un bouton.

-Alors là, je m'incline.

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La porte d’entrée s’ouvrit en grand et mamie fit irruption dans la cuisine.

— C’est bon ! s’écria-t-elle. J’ai mon permis de conduire !

Ma mère se signa et se remit le torchon sur le front.

— Comment se fait-il que ton bras soit tout gonflé sous ta chemise ? demanda ma grand-mère.

— Je porte un bandage. Je me suis fait tirer dessus, ce matin.

Mamie écarquilla les yeux.

— Génial !

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Ma mère décrocha à la première sonnerie.

— Il est minuit, me dit-elle, et ta grand-mère n’est pas rentrée. Elle est sortie avec l’homme-tortue.

— Myron Landowsky ?

— Ils étaient censés aller dîner. C’était à 17 heures. Je me demande où ils peuvent être. J’ai appelé chez lui et ça ne répond pas. J’ai appelé tous les hôpitaux…

— Maman, ce sont des adultes. Ils peuvent être en train de faire des tas de trucs. Quand mamie habitait chez moi je ne savais jamais où elle était.

— Elle devient folle ! s’écria ma mère. Tu sais ce que j’ai trouvé dans sa chambre ? Des préservatifs ! Qu’est-ce qu’elle fait avec ça ?

— Je ne sais pas, peut-être des ballons en forme d’animaux.

— Les autres femmes ont des mères qui tombent malades et qui vont en maison de retraite ou qui meurent dans leur lit. Pas moi. J’ai une mère qui s’habille en latex. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?

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Ses mains tenaient toujours l’imper autour de moi, ses phalanges reposant légèrement sur le galbe de mes seins. Un geste de possessivité intime plutôt que d’agressivité sexuelle.

— Comment tu vas faire ? me demanda-t-il d’une voix tendre.

— Faire quoi ?

— Me capturer. Ce n’est pas de ça qu’il s’agit ?

En effet, oui, c’était le plan originel, mais il m’avait confisqué tous mes jouets. Et à présent l’air que je respirais paraissait chaud et lourd dans mes poumons, et je commençais à me dire que ce n’étaient pas mes oignons après tout si Carole avait envie de se balancer du pont. Je posai mes deux paumes à plat sur son ventre et il me dévisagea attentivement. Je suppose qu’il attendait ma réponse à sa question, mais en l’occurrence j’avais un dilemme plus urgent à trancher : où attaquer en premier ? Valait-il mieux glisser mes mains vers le haut ou vers le bas ? J’étais tentée de descendre, mais ça pouvait paraître un peu trop osé. Je ne voulais pas qu’il me prenne pour une fille facile.

— Steph ?

— Hein ?

J’avais toujours les mains contre son torse, et je sentis les vibrations de son rire.

— Ça sent le brûlé, baby. Tu cogites trop.

Mais ce n’était pas mon cerveau qui prenait feu. Je déplaçai imperceptiblement mes doigts, pour voir.

Il secoua la tête.

— Ne me provoque pas. Ce n’est pas le moment.

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