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- Dis donc, combien de verres avez-vous prévu de boire ? demande Arie, inquiète.
...
- Autant qu'il en faudra pour que mon mari bedonnant et chauve commence à ressembler à un chippendale, affirme Shelly, provoquant un éclat de rire général.
Afficher en entier— Arianna, c’est l’heure d’y aller.
Plongée dans un demi-sommeil, la jeune femme peine à ouvrir les yeux. Rafe ? Il lui semble avoir reconnu sa voix.
— Ari, réveille-toi. La voiture est arrivée.
Arianna s’étire, avant de constater qu’elle a mal partout. Tandis que son cerveau embrumé tente de rassembler ses esprits, le souvenir de la nuit passée lui revient en mémoire avec la violence d’une tornade – la boîte de nuit, la douche, puis le lit.
— La voiture ? demande-t-elle sans comprendre.
— Oui, nous en avons terminé pour la nuit. J’ai demandé à mon chauffeur de te ramener chez toi.
Elle finit par comprendre le sens des mots, prononcés sur un ton glacial. Il a eu ce qu’il voulait, elle doit s’en aller. Blessée, elle s’efforce de lutter contre ce sentiment. Elle n’a pas le droit de réagir ainsi – Rafe ne lui a jamais menti sur ses intentions.
Dès le départ, il a été très clair : il voulait du sexe, et rien de plus. Son contrat stipule noir sur blanc que ses maîtresses ne passent pas la nuit chez lui. Elle n’a donc aucune raison d’être surprise.
Certes, elle n’a jamais signé ce contrat, mais cela ne change pas pour autant les règles du jeu dans la tête de son partenaire.
Afficher en entierEn présence d’autres personnes, elle n’aura pas besoin de se battre avec lui – ni de lutter contre son propre désir. Si elle arrivait à comprendre comment on peut détester un homme tout en continuant à le désirer, elle deviendrait millionnaire. Une foule de femmes la paieraient pour connaître ce secret !
— La douche était agréable ?
— Non, pas trop. La salle de bain est magnifique, mais j’ai trop pris le soleil aujourd’hui. L’eau me brûlait la peau. En revanche, l’après-solaire a fait des miracles. Je ne sais pas quelle substance secrète il contient, mais je n’ai presque plus mal.
— Après le dîner, je me ferai un plaisir de t’en enduire le corps, pour en mettre sur toutes les zones difficiles à atteindre.
En découvrant la douceur de sa voix, Ari sent son ventre se nouer. Ses jambes sont en coton, et on dirait que les flammes de l’enfer sont en train d’embraser son sexe. Comment a-t-elle pu penser qu’elle serait en sécurité en présence de sa famille ? Un seul mot de la part de cet homme suffit à la faire fondre. Un seul contact entre eux, même un simple effleurement, et elle devient sa chose.
Peut-être serait-il préférable de se jeter à l’eau avec les requins ? En ce moment précis, elle se dit que ces animaux sont sans doute moins dangereux que lui.
Afficher en entierSur le trottoir, plusieurs personnes avancent dans leur direction. Au loin, Rafe voit le bus arriver. Il est hors de question qu’Ari prenne les transports en commun. Hors de question.
— Je ne vais pas me gêner. En plus, ça m’amuserait follement. Je compte jusqu’à trois. Un… deux…
— C’est bon, c’est bon, j’accepte de me laisser raccompagner, lâche-t-elle à contrecœur, au moment où Rafe tend les bras dans sa direction pour l’attraper.
Elle fait demi-tour vers le restaurant, en grommelant une phrase au sujet de ces hommes prétentieux qui feraient bien d’avoir un peu plus de maîtrise d’eux-mêmes.
Un sourire se dessine sur les lèvres de Rafe qui fait mine de ne rien avoir entendu. Elle n’a pas idée du self-control dont il fait preuve en sa présence ! Ce soir, il avait prévu de l’amener à l’appartement qu’il lui destine, de la prendre et de l’initier à son univers.
Afficher en entierLe monde de l’entreprise est peuplé de requins et Ari ne sait pas trop si elle a envie de se jeter à l’eau.
— Mademoiselle Harlow ?
— Oui, c’est moi, a-t-elle lancé, en ajustant ses grandes lunettes.
Tirant sur sa chemise deux tailles trop grande, elle s’est levée pour se diriger d’un pas assuré vers le petit homme vêtu d’un costume impeccable, qui l’a accueillie avec un sourire bienveillant.
— Par ici, je vous prie.
Elle l’a suivi dans un bureau avec un écran bleu sur le mur. Dans la pièce se trouvait une table sur laquelle étaient posés une feuille de papier et un stylo. Rien d’autre.
— Asseyez-vous, je vous en prie. Je vais vous prendre en photo.
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