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- Hé, Jolly.
- Hé , toi...
- Alors, ce baiser, ma bonne fée?
- Si c'est ce que tu veux...
Je lis sur son visage qu'il contient ses élans.
- Plus que tout...
Afficher en entier— C’est Rome.
— Non, c’est Roméo ! pouffé-je, amusée, en haussant les sourcils. Je tiens l’info d’indics assez fiables.
Il m’adresse un regard noir.
— Personne ne m’appelle comme ça, ici, Jolly.
— Et personne ne m’appelle Jolly.
J’écarquille les yeux en prenant conscience de ma soudaine effronterie. Ma remarque me vaut un regard surpris de la part de Rome.
— Un point pour toi. Molly… comment ?
Il attend mon nom de famille, un sourire curieux aux lèvres.
— Molly Shakespeare.
Rome se penche vers moi, les lèvres pincées.
— Pardon ?
— Shakespeare. Molly Shakespeare.
Son expression pour le moins intimidante trahit son agacement.
— T’essaies de te foutre de moi ?
— Pas du tout : toi, Roméo, moi, Shakespeare. Ce n’est pas une blague…
[...]
— Prêt pour un aller simple à Chelouville ? C’est parti : mon deuxième prénom, Roméo, c’est Juliette.
Je l’ai annoncé comme on retire un sparadrap, vite et sans trop réfléchir. Je n’en martèle pas moins du bout des doigts le plateau de verre de la table.
Rome n’a pas encore porté la bière à ses lèvres qu’il se fige, sa langue comme suspendue entre ses lèvres.
— Tu déconnes ?
— Non.
Afficher en entier"Mon maillot : à porter par ma nana durant mon match.
Assieds-toi à coté d'Ally, et attends que je vienne réclamer un bisou à ma bonne fée.
Ton Roméo "
Afficher en entier"Ainsi, vous êtes pour ma pensée ce qu'est la nourriture pour la vie, ou la pluie bien distribué pour la terre."
Afficher en entier— Tu le sauras en temps voulu, Shakespeare. Allez : bouge tes jolies petites fesses jusque sous les draps, et cale-toi dans mes bras.
Je rentre dans ma chambre et jette un regard faussement effarouché par-dessus mon épaule.
— Je n’ai pas souvenir que Roméo se montre si autoritaire avec Juliette !
Il hausse les sourcils et prend un air entendu.
— Et regarde comment ils ont fini. Je préfère mon approche : moins de morts, et plus d’orgasmes.
Je feins d’être choquée, mais ne peux m’empêcher de rire.
Afficher en entierBientôt, il se détache de moi et pose le front contre le mien.
— C’est vraiment toi ? murmure-t-il, la gorge serrée.
— Mon chéri… Je suis tellement navrée d’être partie comme ça… C’était trop pour moi, mais… Je taime. Je t’aime tant, tu n’imagines pas… Pardonne-moi, je t’en supplie… S’il te plaît ?
Il cale le visage dans mon cou et, soudain, il tombe à genoux sur la pelouse. La vague de soulagement est trop forte et, emportée dans sa chute, je finis assise sur ses cuisses. Nous nous serrons fort dans le silence tout-puissant, la foule honorant avec respect notre étreinte
— Tu m’es revenue, alors ? Pour toujours ? murmure-t-il contre mon cou. Je caresse les boucles sur sa nuque.
— Pour la première fois de ma vie, mon chéri, c’est la peur que j’ai fuie… Pour revenir vers toi… Mon Roméo
Afficher en entierC'est dingue ce que le silence peut te hurler chaque seconde combien tu es seule, te rappeler qu'en ce monde, tu suis ta route sans personne pour t'accompagner...
Afficher en entier"Car jamais amour ne triompha mieux de la douleur que celui de Molly Juliette et de son Roméo."
Afficher en entier"You once told me that one day you wanted to get away, that one day you would be your own person, and that one day you would get everything that you wanted."
Romeo nodded slowly. "But what I want is you. Everythin' I want is with you. You're my 'one day."
Afficher en entier— T’as rien pigé, Shakespeare. Je vais te dire ce qui va se passer, moi : je vais te baiser, oui, mais je vais te faire l’amour, aussi. Je vais prendre ton esprit, ton âme, ton corps entier, et jamais je te laisserai filer. Tu vas crier mon nom sans t’arrêter, jusqu’à ce qu’il soit incrusté sur tes putains de cordes vocales. Avec toi, Jolly, ce ne sera pas de la baise pour la forme, mais de la baise pour le putain de salut de mon âme !
Il place un doigt sous mon menton pour m’obliger à le regarder, à ne plus voir que lui, et j’avale ma salive.
— Et toi aussi, tu vas me faire l’amour. Mais à moi, Roméo, pas à un putain d’alter ego vedette de foot. Tu vas m’avoir dans tout ce que j’ai de plus vrai, de plus authentique, de notre premier jour jusqu’au dernier. Est-ce que j’ai été clair ? (Il ferme les yeux et plaque le front contre le mien.) Merde, Jolly, c’est la première fois que je m’implique comme ça ! Si j’avais su que tu existais et que tu étais là, quelque part, à m’attendre, jamais je n’aurais baisé toutes ces filles, mais je peux pas effacer le passé…
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