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Chapitre 3 : Austin :
" Putain, ce n'est pas croyable ! Cette foldingue m'a suivi au travail. Elle veut sûrement me poursuivre en justice. Elle va comprendre.
- Mais c'est du harcèlement, ma parole ! Vous m'avez suivi jusqu'ici ? m'exclamé-je en me levant derrière mon bureau.
Barbara devient livide et ouvre la bouche, mais pas la femme insolente derrière elle.
- Vous suivre ? Mais vous êtes fou ?
Elle regarde Barbara.
- Je ne peux pas faire ça. Je comprends parfaitement pourquoi vous avez enchaîné les intérimaires. Qui voudrait travailler pour ce type ?
Elle secoue la tête.
- Non seulement il a embouti ma voiture, fait-elle en me regardant, mais il téléphonait au volant. Et la première chose qu'il m'a demandée, c'est si j'étais saoule !
Elle se tourne vers Barbara, qui me lance alors un regard noir. Génial, franchement génial, elle est du côté de la foldingue.
- On aurait pu s'attendre à ce qu'il me demande si je vais bien, n'est-ce pas ? Non, pas ce type-là. Il voulait savoir si j'étais saoule à huit heures du matin. Bon sang, mais qui boit à huit heure du matin ?
...
- Un instant, dis-je en laissant tomber mes messages sur le bureau. Vous... vous êtes mon intérimaire ?
- Non, monsieur, répond-elle.
Cette réplique me donne envie de lui tenir les mains dans le dos et de la plier en deux sur mon bureau pour la baiser pendant qu'elle m'appelle monsieur.
- J'étais votre intérimaire, précise-t-elle en regardant Barbara. Je vous souhaite bon vent.
À ces mots, elle fait volte-face et se dirige vers la porte.
C'est la voix de Barbara qui l'arrête."
Afficher en entierIl lève une main en répétant avec agressivité :
- Qu'est-ce qui ne va pas chez vous ? Vous êtes saoule ?
Je recule et pose une main sur mon ventre.
- C'est à moi que vous parlez ?
Je regarde autour de moi en me demandant s'il ne s'adresse pas à quelqu'un d'autre.
- C'est vous qui m'avez heurtée. Vous m'avez heurtée.
Je me dirige d'un pas furieux vers l'arrière de la voiture pour estimer les dégâts. Je constate que mon pare-chocs est un peu éraflé, mais la carrosserie de sa Porche, en revanche, aura besoin de quelques réparations.
- Je n'y crois pas. Franchement, je n'y crois pas ! Maintenant, je vais arriver en retard parce que vous étiez sans doute trop occupé sur votre téléphone à envoyer des textos pour prêter attention à la route.
- Je me dirige vers le monospace, ouvre la portière et me penche sur le siège pour attraper mon sac à main. Les autres voitures nous dépassent lentement. Tout le monde jettent un œil à la scène en passant.
Je regarde l'heure sur le tableau de bord. On m'attend à mon nouveau travail dans vingt minutes. Je prends mon permis de conduire, mon certificat d'immatriculation et la carte de mon assurance avant de refermer la portière. Quand je reviens, il est adossé contre ma voiture et me regarde.
- Je vais être en retard. Est-ce qu'on pourrait juste échanger nos numéros et régler tout ça plus tard ? lui demandais-je en feuilletant mes documents.
Je l'entend grommeler.
- Vous n'avez sans doute aucune assurance, voilà pourquoi vous voulez me rappeler plus tard, histoire de vous assurer en vitesse pendant que je continuerai à rouler avec un phare en moins.
Il retourne à sa voiture, se penche et attrape son téléphone sur le siège du conducteur.
Je le regarde.
- Alors comme ça, vous n'étiez pas au téléphone ? Mais bien sûr...
Mes yeux lancent des éclairs.
- Je n'ai pas toute la journée. Certaines personnes ici ont un travail à faire. Qu'attendez-vous de moi ? me dit-il d'un ton cassant.
- En fait, je n'attends rien de vous. Ma voiture n'a qu'un accroc, c'est la vôtre qui est réellement abîmée. Et puis, ce n'était pas ma faute. Nous devrions peut-être appeler la police pour faire un constat. Comme ça, nous préciserons sur le rapport que vous conduisiez en envoyant des textos.
Je penche la tête de côté.
- Je ne suis pas un agent de police, mais il me semble que c'est contraire à la loi.
Il répond sèchement :
- Donnez-moi votre numéro.
Je le lui dicte. Quand il me demande mon nom, je me fais un plaisir de lui lancer.
- La femme dont vous avez embouti la voiture parce que vous envoyez des textos au volant.
Il me regarde et sa mine s'assombrit.
- Quoi, ce nom est déjà pris ? lui dis-je en attendant sa réponse.
Quand je prends conscience qu'il ne compte pas riposter, je lui demande :
- Et votre numéro ?
Il me donne une suite de chiffres, que j'enregistre dans mon téléphone.
Sans perdre plus de temps, je tourne les talons et m'éloigne.
- Vous ne me demandez pas mon nom ?
Il a posé les mains sur ses hanches. ses biceps ressortent et son torse est incroyablement large.
- Non, pas besoin. J'ai mis votre numéro sous le nom "Ducon-j'ai-un-accident-parce-que-j'envoie-des-textos-au-volant."
Je luis souris.
- Passez une merveilleuse journée, dis-je entre mes dents avant de lui tourner le dos pour remonter en voiture.
Afficher en entierChapitre 2 : Lauren :
" - Arrête de stresse. Tout va bien se passer. Tu vas être en retard si tu ne files pas tout de suite.
Elle me pousse vers la sortie.
- N'oublie pas d'être gentille et fais-toi des amis. Des amis qui sont sympas, canon, et qui ont une grosse queue ! s'écrie-t-elle tandis que je monte dans la voiture et claque la portière.
Mme Flounder lève les deux pouces pour m'encourager, manifestement sur la même longueur d'onde que ma sœur."
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