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— C’est trop compliqué pour moi, répondit Josef, un large sourire aux lèvres. — Mais non. Vous avez dû avoir un coup au cœur quand vous m’avez eue au téléphone. Josef secoua la tête. — J’allais vous appeler. — Comment… ? s’étonna Frieda. Vous avez parlé à Karlsson. — Il dit de veiller sur vous. — La folle en cavale ? — Non, protesta Josef, indigné. En ami. — Vous savez, Josef, quand je pense à vous et moi, je constate que vous m’aidez quand je suis en difficulté, alors que je ne vous attire que des ennuis et que vous avez failli mourir à cause de moi

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Tout commença par des retrouvailles et s'acheva par des retrouvailles, or Frieda Klein avait horreur des retrouvailles. Assise devant sa cheminée, elle écoutait le paisible crépitement du feu. A côté d'elle se trouvait Sasha, le regard perdu dans les flammes. À côté de Sasha, une poussette où son fils de 10 mois, Ethan, ronflait. On n'apercevait qu'une touffe de ses cheveux bruns. Un chat ronronnait aux pieds de Frieda. Elles entendaient le vent souffler au-dehors. La journée, noyée dans le brouillard, n'avait été que rafales et tourbillons de feuilles. À présent il faisait nuit et elles étaient au chaud, à l'abri des premiers frimas de l'hiver.

- Je dois admettre, dit Sasha, que je suis intriguée à l'idée de faire la connaissance d'une de tes anciennes copines d'enfance.

- Ce n'était pas une amie. Elle était dans ma classe.

- Que veut-elle ?

- Je n'en sais rien. Elle m'a appelée pour me dire qu'elle avait besoin de me voir. Elle a expliqué que c'était important et qu'elle serait là à sept heures.

- Et il est quelle heure, maintenant ? Frieda consulta sa montre.

- Presque sept heures.

- Je suis complètement larguée. Depuis qu'Ethan est né, j'ai oublié ce que ça faisait de dormir une nuit entière et j'ai le cerveau en compote. Je ne sais même plus quel jour on est. On est mercredi ?

- Jeudi.

- Ah, bien. Bientôt le week-end.

Frieda s'abîma de nouveau dans la contemplation du feu.

- C'est peut-être le pire jour de la semaine, déclara-t-elle. Il ne signifie rien en soi. Il te rappelle juste que la semaine a commencé depuis longtemps.

Sasha fit la moue.

- C'est peut-être y voir trop de choses.

Elle se pencha sur la poussette et caressa les cheveux de son fils.

- Je l'aime tellement, mais parfois, quand il dort, je me sens soulagée et reconnaissante. C'est horrible, ce que je viens de dire ?

Frieda se tourna vers son amie.

- Frank t'aide ?

- Il fait de son mieux. Mais il est tellement occupé par son travail, à, comme il dit, aider les coupables à s'en tirer sans dommage.

- C'est son boulot, répondit Frieda. Il est avocat pénaliste et...

Elle fut interrompue par un coup de sonnette. Frieda adressa à Sasha un regard désolé.

- Tu vas répondre, n'est-ce pas ? s'inquiéta Sasha.

- J'étais tentée de me cacher.

Elle ouvrit la porte et eut à peine le temps d'entendre une voix dans la pénombre avant de se retrouver aussitôt prisonnière d'une étreinte.

- Frieda Klein, dit la femme. Je t'aurais reconnue n'importe où. Le portrait craché de ta mère.

- Je ne savais pas que tu connaissais ma mère. Elle fit un geste en direction de la cheminée.

- Je te présente mon amie Sasha. Sasha, voici Madeleine Bucknall.

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Il s’avança pour l’étreindre, et Reuben fit de même, avant d’embrasser Frieda. Elle eut soudain la nostalgie du temps où les hommes se serraient la main. Ils se comportaient comme des collégiennes, à présent. Reuben brandit une bouteille de vodka extraite de l’un des sacs et Josef s’éclipsa dans la cuisine pour aller chercher quatre petits verres à liqueur.

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— Non, non, je ne sais pas. C’est difficile à dire, au juste. Becky était une si gentille petite fille. Quand j’ai vu ce petit dans sa poussette, ça m’a rappelé cette époque où tout était si simple. Je n’avais qu’à veiller sur elle. Tu sais, quand Becky avait cet âge, je pensais que j’aurais tout plein d’enfants et que je serais la meilleure mère du monde et que je les protégerais de tout. J’étais si jeune quand je l’ai eue, presque une gosse moi-même. Et puis…

Elle respira profondément, comme si elle tentait de se maîtriser.

— … je n’ai pas pu avoir d’autre enfant. Ensuite, Stephen est parti. C’était sans doute ma faute. J’ai tenté de cacher ce que je ressentais à Becky mais je ne m’en suis pas trop bien sortie. Elle n’avait que six ans. Petite puce… Et moi, je n’avais même pas trente ans et j’étais déjà dépassée.

Sa voix trembla et elle s’interrompit un moment.

— Ça a dû la secouer pas mal, mais j’ai cru qu’on s’en était remises. J’ai toujours redouté l’adolescence, j’imagine.

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— Si je suis là, c’est juste pour ne plus avoir ma mère sur le dos.

— Pourquoi ne pas te mettre à l’abri, au moins ?

Il pleuvait sans discontinuer, le ciel n’était qu’un plafond gris et bas, et les feuilles collaient au pavé, détrempées par ce déluge.

Becky entra et referma la porte. Ses longs cheveux bruns étaient mouillés et plaqués sur son crâne ; ses yeux, presque noirs, dévoraient son visage pâle et amaigri.

— Elle n’a même pas voulu me laisser venir seule. J’ai presque seize ans, mais elle a tenu à prendre le train avec moi et m’accompagner jusqu’à Goodge Street. Elle doit encore y être, et s’acheter des chaussures, ou je sais quoi. Elle fait une fixette sur les pompes.

— Viens t’asseoir près du feu. Je peux prendre ta veste ?

— Ça va comme ça.

La fille referma son épaisse veste en laine plus étroitement sur son corps. Tout emmitouflée qu’elle soit, Frieda voyait à quel point elle était maigre. Ses poignets étaient tout fins, ses jambes aussi minces au niveau de la cuisse que des genoux, ses pommettes saillantes. Elle ressemblait à une enfant affamée, avec les traits tirés.

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Tout commença par des retrouvailles et s’acheva par des retrouvailles, or Frieda Klein avait horreur des retrouvailles. Assise devant sa cheminée, elle écoutait le paisible crépitement du feu. À côté d’elle se trouvait Sasha, le regard perdu dans les flammes. À côté de Sasha, une poussette où son fils de 10 mois, Ethan, ronflait. On n’apercevait qu’une touffe de ses cheveux bruns. Un chat ronronnait aux pieds de Frieda. Elles entendaient le vent souffler au-dehors. La journée, noyée dans le brouillard, n’avait été que rafales et tourbillons de feuilles. À présent il faisait nuit et elles étaient au chaud, à l’abri des premiers frimas de l’hiver.

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