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Je remercie les éditions Lumen, et tout particulièrement Emily, pour leur confiance. The Book of Ivy a été une des révélations de cette année 2015. J’ai tremblé, j’ai eu les larmes aux yeux et mon coeur s’est transformé en grosse guimauve bien molle. Oui, oui, une kyrielle d’émotions, un concentré d’action et une bonne touche de suspens. La fin était juste abominable, à tel point que j’exigeais à corps et à cris la suite et sur le champ. Malheureusement, il a fallu attendre de longs mois avant de connaître le fin mot de l’histoire. Et dès que j’ai reçu mon exemplaire, j’ai mis de côté ma lecture en cours pour me consacrer exclusivement à ce dernier opus. Eh bien maintenant que c’est terminé, je suis vidée (mais pas vide, comme dirait Ivy).

Je vous préviens dès maintenant. Mon résumé comporte des spoilers du tome 1. Si vous ne l’avez pas lu, ne vous aventurez pas plus loin.

À la fin du premier opus, Ivy s’était sacrifiée et avait saboté le plan de son père, dans l’unique but de sauver Bishop du complot qui se fomentait. Tout le monde est donc persuadée qu’elle était l’unique coupable et elle a été expulsée de Westfall comme une malpropre, condamnée à une vie qui se transformera bien vite en cauchemar.

Dans The Revolution of Ivy, nous retrouvons notre héroïne quelques secondes après, délaissée et de l’autre côté de la barrière. Terminée la protection confortable qu’offrait Westfall, terminé le simulacre de mariage et surtout… terminé Bishop. Abandonnée à son triste sort, il lui faut désormais aller de l’avant, et surtout survivre. Livrée à elle-même dans un monde hostile où le maître mot est “tuer ou être tué”, elle va devoir s’endurcir, mais aussi gratter la croute de la jeune fille conditionnée par son père, pour devenir la vraie Ivy, celle qui a le droit de penser par elle-même. Cette Révolution, c’est la sienne, et son voyage initiatique ne fait que commencer.

Ce qui m’a beaucoup impressionné d’abord, c’est que même si The Book of Ivy s’inscrit dans la dystopie, Amy Engel a su contourner avec brio les pièges de ce genre, sans tomber dans le réchauffé ou le déjà vu. Cette suite est surtout une quête personnelle qui ne cesse de gagner en tension au fur et à mesure. À peine pense-t-on qu’Ivy va pouvoir souffler que l’intrigue monte au créneau, rendant chaque scène extrêmement intense et surtout réaliste. Car sans en faire trop, l’auteur fait avancer son histoire étape par étape, jusqu’à une fin qui nous crispe autant qu’elle nous libère.

Les personnages… Je pense que c’est un autre très gros point fort de cette saga. Ivy est profondément humaine. Ce n’est pas une héroïne sans peur aux capacités hors normes. Elle pourrait être comme moi ou n’importe qui d’autre. Elle a ses démons, ses rêves, ses souffrances. Et elle les dévoile de façon tellement naturelle que l’on ne peut s’empêcher de vouloir porter son fardeau avec elle. Il y a une poésie dans sa façon de réfléchir, une intensité telle qu’on ne peut que l’aimer et désirer qu’elle triomphe de ce monde de noirceur.

Et Bishop. Je l’avais déjà dit dans un TAG, Bishop est pour moi l’incarnation même de l’homme idéal. Il n’est pas parfait, mais il dégage une très grande maturité, il est comme un roc sur lequel on peut se reposer. Et là encore, il n’y a rien de surfait ni de superficiel. Bishop pourrait être n’importe qui. Il compose avec ce que la vie lui offre et il porte ses valeurs comme un étendard.

Dans The Revolution of Ivy, c’est aussi l’occasion de faire la connaissance d’autres personnages. Notamment Ashley et Caleb, des frère et soeur d’adoption qui vont remplir le morne quotidien d’Ivy. Comment vous dire à quel point ils ont su me toucher, chacun d’une manière inattendue ? Caleb en premier lieu qui, je ne saurais pas expliquer comment, a su ravir mon coeur dès qu’il est entré en scène la première fois. Ashley également, avec son tempérament bien particulier et la relation qu’elle tisse rapidement avec Ivy.

D’autres personnages ont également un rôle à jouer et font avancer l’intrigue. Je pense surtout à Mark et ses tendances psychopathes. Il vient complexifier l’histoire, la rendre plus inquiétante. Et la première moitié du livre, la présence de Mark me compressait et me mettait très mal à l’aise, c’est dire à quel point Amy Engel est douée pour insuffler une âme à chaque personnage.

Concernant le déroulement de l’histoire, le schéma n’est pas le même que le premier tome. L’auteur table sur une machination totalement différente. S’il n’y a plus cette sensation de tâtonnement dans la relation Ivy/Bishop, il y a tout de même d’autres éléments – différents, certes – qui sont là pour nous titiller et faire de ce livre un véritable page-turner. Ça m’a beaucoup plu, et je le répète, le livre s’écarte complètement des dystopies classiques, car il n’y a pas la notion de “rebelles” ou de “révolution” au sens littéral du terme.

Et puis il y a la fin. Une fin que j’attendais de voir. Que je craignais aussi. Mais c’est une fin qui a répondu à toutes mes attentes. L’intrigue se dénoue progressivement (pas de la façon la plus soft qui soit, cela dit), et c’est avec un mélange de tristesse et d’émotion que l’on arrive à la fin. Je n’ai pas pleuré, mais ce n’est vraiment pas passé loin. Et l’épilogue est juste fabuleux, avec une belle moralité et surtout une grande poésie.

En résumé, cette fin est une totale et écrasante réussite. Je ne suis pas passée loin du coup de coeur et je pense que cette saga restera longtemps gravée en moi. Ivy et Bishop sont deux personnages qui laissent une empreinte indélébile dans un coeur. Amy Engel nous offre là une conclusion de qualité et pose le point final d’une aventure que je ne suis pas près d’oublier. Merci !

Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/dystopie/the-book-of-ivy-tome-2-the-revolution-of-ivy-amy-engel

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