Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 847
Membres
1 014 015

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Chapitre 3 :

«…

— Plus ou moins. Comment t’appelles-tu ?

— Christina Baumgartner.

— C’est d’origine allemande ?

— Autrichienne.

— Et ? demande-t-il en s’immobilisant pour me fixer.

— Le métissage ? Malgache, vietnamien, cherokee, russe, français, écossais, et aussi un peu de sang marocain pour compléter le tout. Ça suffira ?

Je me mords la lèvre. Trop tard ! Je suis folle d’avoir répondu comme ça à un ségrégationniste… Pourtant, Tiger se contente d’un haussement de sourcil amusé qui ne manque pas de me surprendre.

— On t’appelle Chris ?

— Christy.

— Bienvenue, Christy Baumgartner, citoyenne du monde, au camp des soldats de la liberté et des valeurs américaines.

Son ton, excessivement ironique, m’interpelle. La situation ne lui plaît peut-être pas tant que cela, ce qui expliquerait son peu d’empressement à me sauter dessus, mais ce n’est pas très logique après la façon dont il m’a revendiquée comme sa propriété en s’opposant à presque tous les autres. Ce mec est un mystère qu’il me faut résoudre très vite si je veux survivre. Alors, je commence par le commencement :

— Tu t’appelles Tiger Jones, c’est ça ?

— Ouais.

— C’est vraiment ton prénom ou c’est un surnom ?

— Mes vieux ont voulu être originaux. Ils m’ont gâté, répond-il avec une mimique qui le fait paraître un instant plus abordable.

Il ouvre l’armoire et farfouille dedans. Il me tend une chemise épaisse à carreaux. La flanelle est tellement usée qu’elle en est devenue douce.

— Il n’y a pas de chauffage. Je t’emmène pisser et après, au lit, je suis rincé.

....»

Afficher en entier

- C'est quand même marrant ! s'amuse la réceptionniste lorsqu'elle me rend mon passeport. Vous vous appelez Christina Baumgartner. Mon voisin se nomme Chris Baumagartner. Ce n'est déjà pas fréquent comme nom de famille dans le coin, mais en plus vous avez presque le même prénom.

Par pure politesse, je lui souris. Elle enchaîne avec enthousiasme :

- Depuis un mois, je suis en coloc dans une chouette petite maison sur la plage, pas très loin d'ici. Tous les matins, je vois sortir ce beau gosse du bungalow à deux pas de chez-moi avec sa planche. Dites-moi qu'il est de votre famille, ce serait génial !

- Avec ma sœur, nous sommes de New York. Nous n'avons aucun parent dans l'archipel.

J'essaie de cacher mon impatience. Le voyage a été long, je voudrais bien qu'elle me donne ma clé pour pou voir aller prendre une douche avant de partie à la découverte de l'île et profiter de ma première journée de vacances.

- Dommage ! conclut-dlle en me tendant enfin mon sésame. J'aurais bien aime que vous nous présentiez. Il est un peu bad boy pour que je me lance toute seule. Dans le quartier, on raconte que c'est un vrais dur à cuire en plus d'être un champion de surf.

- Désolée, je ne peux rien pour vous.

Je commence à m'éloigner quand ce qu'elle me dit me fige sur place.

- N'empêche que, si vous pouviez voir son tatouage, il me file des frissons !

Je ressens comme un brutal coup dans l'estomac, pensant instantanément à un tatouage bien précis dans le dos de quelqu'un qui n'est plus de ce monde depuis presque trois ans maintenant. L'image qui s'impose à mon esprit est tellement violente que je dois me rattraper au comptoir pour ne pas vaciller.

Un tatouage, le même nom. C'est ...

Tu divagues, me rappelle à l'ordre ma raison.

- Quel genre de tatouage ?

Je n'ai pas pu l'empêcher de le demander. Je me le reproche dans la seconde, mais, en même temps, je m'en serais voulu toute mon existence de ne pas avoir posé la question pour tuer le doute qui m'empoisonne déjà, faisant remonter à la surface toutes les incertitudes que j'ai conservées de cette époque.

- Un tigre terrifiant, en couleur, qui déchire le drapeau américain avec ses griffes, mime-t-elle avec amusement.

Mon cœur manque un battement.

Non, c'est impossible !

- Il est trop beau, continue-t-elle a s'extasier sans remarquer mon trouble. Enfin, le emc aussi est trio canin dans le genre blond avec des yeux verts à tomber à la renverse !

[...]

J'attrape ma planche de surf et je sors de l'eau.

Ce matin, je suis trop crevé pour nager jusqu'au large, et l'océan, désespérément calme par manque de vent près du rivage, me gâche mon plaisir. Dépité, je détache le leash de la cheville et je retourne vers mon bungalow en petites foulées.

Machinalement, je passe la main dans mes cheveux et je les tords pour les essorer. Ils poussent vite, ils sont de nouveau trop longs. Ma patronne va encore me rappeler à l'ordre et l'obliger à prendre rendez-vous chez le coiffeur. Elle n'arrête pas de répéter qu'elle ne dirige pas l'annexe du club nautique de Waikiki et que je dois avoir l'air " sérieux ".

Arrivé devant la terrasse, je pose ma planche contre la balustrade et je me contorsionne pour attraper la fermeture de la combinaison dans mon dos. Je libère mes bras et descends le néoprène à hauteur de hanches pour le sentir plus à l'aise le temps de rincer mon matériel. Soudain, au moment où je prends le tuyau raccordé au récupérateur d'eau, j'entends une voix douce qui me fait sursauter :

- Tu veux que je le fasse pour toi, Tiger ?

Un frisson glacial remonte le long de ma colonne vertébrale, une onde se choc parcourt mes muscles. Une seconde, je suis tenté de faire l'idiot, celui qui ne comprend pas, de nier, sauf que c'est impossible avec ce foutu tatouage qui me couvre la moitié du dos.

Lentement, je pivote sur mes talons, sachant déjà très bien qui se tient derrière moi.

Christy ...

Afficher en entier

" Pas besoin d'être un génie pour me rendre compte que, dans la situation dramatique où je me trouve, je suis plus en sécurité avec lui que perdue dans la nuit, à la merci de tous les autres dégénérés qui peuplent cet endroit paumé. "

Afficher en entier

- À sept heures, au restaurant de l'hôtel !

Je me suis décidée d'un coup, au mépris de toute prudence. Je me détourne vivement et je saute de la voiture. Je lui jette un dernier regard par-dessus mon épaule. Christopher affiche un grand sourire heureux.

Nouveau coup au cœur.

Afficher en entier

Chapitre 1 :

«… Je profite de la diversion pour me rapprocher de la porte de sortie.

— Où tu vas, poulette ? s’écrie l’édenté.

Il me saisit par le bras, le serrant jusqu’à me faire mal, même au travers de ma veste.

— Lâchez-moi, tout de suite !

Je tente de me dégager, mais sans résultat.

— Oh non ! Toi et moi, on va aller discuter dans l’arrière-boutique. Je suis sûr qu’on a plein de choses à se raconter.

J’essaie de nouveau de me libérer. Comprenant qu’aucun des autres hommes ne bronchera – trop occupés à ricaner –, je me tourne vers le boutiquier :

— Mais appelez le shérif, vous !

Buddy me fixe un instant avec un air effaré, avant de s’enfuir aussi vite que son gros ventre le lui permet. Je me retrouve seule, face à ces types, dont certains me bouffent à présent des yeux comme si j’étais un bout de viande après un mois de jeûne.

— Regardez-moi cette petite prétentieuse de la ville, ricane l’édenté. Elle se croit trop bien pour de vrais Américains.

Je tente de dégager mon bras, consciente que la situation est dangereuse...»

Afficher en entier

– Je ne suis pas compliqué comme mec, annonce soudain Tiger. Tu fais ce que je te dis, et tout se passera bien entre nous.

À cette déclaration, j’ai un hoquet de stupeur et je m’immobilise. Cinquante réponses, toutes plus cinglantes les unes que les autres, se bousculent dans ma tête. Je n’ai pas le temps de parler qu’il ajoute :

– Le viol, ça excite Wilson, mais pas moi. Je veux une nana consentante dans mon pieu.

J’en reste sans voix. Il me faut plusieurs secondes pour retrouver la parole.

– Tu crois que tu peux exiger ça après m’avoir assommée, enlevée et négociée comme un vulgaire bout de viande ?

– J’ai eu une journée merdique, me répond-il. Je n’ai pas la force de sortir les violons pour te jouer la sérénade.

– Ta journée ne peut pas avoir été plus pourrie que la mienne ! Lâche-moi.

Je dégage mon bras avec colère sans qu’il cherche à me retenir.

– Tu as le choix, eux ou moi, me rappelle-t-il avec froideur, sans manifester le moindre signe d’agacement. Je ne force pas les femmes.

Être l’esclave d’un seul ou la putain de tous ! Il n’y a pas d’hésitation à avoir, et ce salaud le sait. Tout comme j’ai la conviction qu’il me livrera au reste de la meute sans remords si je n’obtempère pas.

Afficher en entier

Les princesses, on les soulève avec délicatesse en se souciant de leur bien-être. Moi, on me balade la tête en bas. Je ne dois pas être une princesse !

Afficher en entier

Être l’esclave d’un seul ou la putain de tous ! Il n’y a pas d’hésitation à avoir, et ce salaud le sait. Tout comme j’ai la conviction qu’il me livrera au reste de la meute sans un remords si je n’obtempère pas.

Afficher en entier

Le type derrière le comptoir me reluque d’une manière désagréable depuis que j’ai franchi le seuil. C’est une véritable caricature. Il porte une chemise à carreaux délavée d’une propreté douteuse, tendue sur un ventre énorme. Un bouton s’est arraché à la hauteur du nombril, laissant voir sa peau velue. Il a aussi enfilé un blouson sans manches, cadeau d’une marque d’huile de vidange, avec laquelle il a dû coiffer les quelques cheveux qui lui restent, collés au crâne.

Afficher en entier

« - Tu passes ta vie à étudier les étoiles, mais tu as peur de seul moyen qui te permettrait de t’en approcher. »

« Tu n’es pas devenue insensible, me répond-il en écrasant sa cigarette. Tu as pleuré sur le coup, à cause du choc, mais ton cerveau est en mode survie. Il ne te l’autorise plus parce qu’il draine toute son énergie vers les urgences vitales. Tu pleureras de nouveau, et ton deuil débutera quand tu seras en sécurité. »

« C’était vraiment un abruti. De vous deux, c’était toi l’étoile, n’en doute jamais. Ce gros naze n’aurait pas survécu à ce que tu as affronté. »

« Quand tu tiens un rôle sur une si longue période, sans aucune possibilité de laisser tomber le masque ne serait-ce que quelques minutes, ta véritable personnalité disparaît progressivement derrière le personnage. Tes principes, tes croyances… tout ce qui fait ton âme s’efface peu à peu. J’étais à la limite de basculer du côté obscur… »

« Pour faire une analogie avec mes passions pour l’astronomie et le cinéma, si Christopher est un être solaire, il y a dans son système une Lune noire à la capacité destructrice avérée. Je dois savoir quel danger elle pourrait représenter pour moi. Et pour cela, il n’y a qu’une seule solution : il faut qu’on apprenne à se connaître tous les deux. »

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode