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Merci.
— Pas de problème. Bonne chance. Tiens-moi au courant. Je travaille toute la journée demain, mais j’ai quelques pauses si tu as besoin d’une épaule pour pleurer.
J’espère bien ne pas avoir besoin de ça, mais je crains que ça tourne mal.
Je lui envoie un SMS sur le chemin.
Il ne répond pas. En fait, il ne le lit même pas.
J’appelle après.
En vain.
Le nœud qui me serre l’estomac provoque des remontées acides et je ne peux retenir mes larmes. Le chauffeur me dépose devant sa maison. J’ai vraiment trop bu. J’ai les yeux gonflés et mon mascara a coulé. Je n’ai aucune bonne excuse. Pas de cadeau. Pas même une carte.
Rien.
Je suis l
Afficher en entierTu en as touché un ? demandai-je alors qu’on continuait notre partie de pêche, perchés dans le vieux chêne d’une propriété abandonnée.
Du moins, je supposais qu’elle l’était, mais on n’en était pas certain. C’était la propriété d’un couple âgé que personne n’avait vu depuis trois ans. Tout ce qui comptait pour nous, les gamins, c’était d’échapper à la surveillance de nos parents dans l’une des meilleures cabanes dans les arbres qu’on puisse imaginer et pêcher sur le ponton qui donnait sur le lac.
— Oui, j’en ai eu un. Tu as des rois ?
— Pioche. Lequel tu as eu ?
Elle tira une carte et sourit quand elle vit que ça formait une paire. Elle avait gagné.
— Mon cousin, Austin. C’est un crétin.
— Donc tu lui as craché dessus parce que c’est un crétin ?
Afficher en entierGriffin se rassied sur le sofa en cuir noir.
— Swayz… raconte-moi ta journée. Saute là-dessus et lance-toi.
Il commence à se caresser.
Et toujours pas un regard vers moi.
Pas facile de parler en fixant sa grande main qui fait des allers-retours sur son sexe épais, mais qui dit « saute là-dessus » vraiment ?
— Tu n’es pas une des bécanes sur lesquelles tu bosses, dis-je en prenant la télécommande sur un des bras du canapé et en éteignant la télé. Je ne saute sur rien du tout.
Des yeux bruns amusés se posent sur moi. Il arbore un sourire arrogant aussi.
— On dirait que tu te masturbes en regardant une course de voitures.
Je me mords les lèvres pour cacher mon sourire. Je voudrais me fâcher tellement il manque de romantisme, mais il continue de se masturber et tout ce que je peux faire, c’est serrer les cuisses.
— J’adore les courses de NASCAR.
Afficher en entierLes gens qui partagent notre existence lui donnent sa couleur. Lorsque nous aimons, nous laissons des bouts de notre coeur, de notre âme, vivre dans le corps d'une autre personne. Leur bonheur fait le nôtre, leur chagrin nourrit le nôtre. Et quand ils meurent ... une part de nous meurt aussi.
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