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Travailler moins ne suffit pas



Description ajoutée par phil_foal 2024-04-29T02:39:16+02:00

Résumé

Est-ce qu’il suffit de travailler moins pour retrouver l’équilibre entre les différentes facettes de nos vies surchargées? La réduction du temps de travail est une revendication de longue date pour améliorer notre qualité de vie. En passant moins de temps au travail, nous pourrions enfin reprendre notre souffle et consacrer plus de temps à nos relations sociales, aux tâches domestiques ou encore pour s’engager dans la communauté. Mais est-ce que notre travail nous comble et contribue au bien commun? Julia Posca interroge notre rapport au travail, explore sa nature et envisage les voies à emprunter pour lui redonner un sens. À la dystopie dans laquelle nous nous enfonçons toujours un peu plus, nous pourrions opposer l’utopie du travail « démarchandisé, démocratisé et dépollué ». Une invitation à revoir l’organisation du travail pour qu’il réponde d’abord aux besoins les plus « authentiques » : assurer à tous et toutes une existence digne, entretenir des relations riches, léguer une vie bonne aux futures générations.

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extrait

Extrait ajouté par phil_foal 2024-04-29T02:55:05+02:00

Moritz Erhardt était promis à un brillant avenir. Le jeune Allemand de 21 ans était extrêmement travaillant et espérait, selon les dires de son père, «faire le bien dans le monde». À l’été 2013, il avait été choisi parmi 1500 autres candidates et candidats pour réaliser un stage fort convoité au sein de la Bank of America Merrill Lynch, à la City de Londres. Celui qui entendait faire le nécessaire (et plus encore) pour montrer à son employeur l’étendue de son talent a commencé à cumuler les heures supplémentaires. Non seulement étaient-elles la norme au sein de l’institution financière, elles sont monnaie courante dans tout le secteur financier. Dans le milieu, on parle selon le quotidien britannique The Guardian des «magic roundabouts», ces moments où un employé se fait déposer chez lui aux petites heures du matin par un chauffeur de taxi qui l’attend et le ramène aussitôt au travail. Erhardt s’était plié à ce rythme tout au long de l’été. Aux yeux du père de l’apprenti-banquier, «la banque n’exploitait pas son fils […]. C’est Moritz “qui s’exploitait lui-même”». Au mois d’août, alors que son stage tirait à sa fin, il aurait travaillé, selon ses colocataires, nuit et jour pendant trois jours consécutifs sans dormir. Le jeune stagiaire a fini par s’effondrer dans sa douche, victime d’une crise d’épilepsie. S’inquiétant de ne pas le voir au bureau, ses collègues se sont rendus quelques heures plus tard à son appartement, où ils l’ont retrouvé sans vie. À la suite du décès d’Erhardt, Goldman Sachs décidait d’imposer une limite à ses employés novices, les enjoignant de travailler au maximum… 17 heures par jour – une consigne visant à «améliorer l’expérience de travail globale de ses stagiaires».

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