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Extrait ajouté par x-Key 2011-01-10T21:58:12+01:00

Le monde entier vieillit, pensa Ulysse tristement. Il tapota d'une main absente la tête du cochon, puis il souleva le manteau qui le recouvrait. Ganny poussa un petit grognement et ouvrit les yeux. Il leva la tête et frotta son groin contre la main d'Ulysse.

- Tu dois pouvoir tirer une histoire de tout ça, dit Mérionès avec un petit rire.

- Je ne suis pas d'humeur à concocter des histoires, grogna Ulysse.

- Alors laisse-moi la raconter pour toi, insista Mérionès. Ulysse est revenu à l'île de la Reine Sorcière. Comme tu t'en souviens certainement, c'est là que, plusieurs années auparavant, tout son équipage a été transformé en cochons. Du moins, c'est ce qu'il prétend.

Ulysse sourit malgré lui.

- Ah ! Ça c'est une bonne histoire ! Et tu as raison, Mérionès. Tu te souviens de mon marin Porthéos ? (Il tapota le flanc du cochon.) Il n'a pas pu résister à la beauté de la Reine Sorcière. Tout allait bien, jusqu'à ce qu'elle le surprenne en train de lorgner ses nichons. Je te le dis, mon ami, ce n'est pas une bonne idée de reluquer les tétons d'une sorcière ! Et voilà le résultat. Nous l'avons gardé dans l'équipage par loyauté, bien qu'il nous soit aussi utile qu'un pet pendant un festin.

- Comment s'appelait-elle, déjà, cette Reine Sorcière ? Demanda Mérionès.

- Circé. La plus belle femme que tu aies jamais vue.

Mérionès éclata de rire, puis désigna l'enclos de broussaille où les autres cochons dormaient.

- Et ces malheureux, là ? Ils ont tous regardé les nénés de la Reine ?

- J'en ai bien peur, dit Ulysse. Ce sont tous des rois d'îles lointaines au-delà de Charybde et de Scylla. Chacun d'entre eux est venu sur l'île pour lui faire la cour. Pourtant leurs espoirs étaient vains, car la reine avait déjà donné son coeur à un séduisant marin, un homme doté de beaucoup de charmes, d'esprit et d'intelligence.

- Ah ! Toi, je suppose ?

Ulysse gloussa.

- Tu n'as pas reconnu la description ? Bien entendu, c'est moi !

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L'amour est un mystère. Nous le trouvons où nous pouvons. En général, nous ne choisissons pas d'aimer quelqu'un. Ça arrive, c'est tout. Une voix nous parle d'une manière que l'oreille ne peut pas entendre. Nous reconnaissons une beauté que l'oeil ne peut pas percevoir. Nous sentons un changement dans notre coeur que rien ne peut décrire. L'amour n'est jamais maléfique, Calliope.

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Quand nous luttons pour obtenir la richesse, la gloire et la renommée, cela n'a aucun sens. Les nations pour lesquelles nous nous battons cesseront un jour d'exister. Même les montagnes que nous contemplons s'écrouleront un jour en poussière. Pour vivre vraiment, nous devons chercher ce qui ne meurt jamais.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-01-10T21:58:12+01:00

- Tes fils s'engageront-ils dans les jeux ? demanda Pénélope.

- Oui. Ce sont tous les deux de bons athlètes. Antilochos devrait briller au lancer de javelot, et Thrasymédès battra n'importe quel homme au tir à l'arc, dit Nestor avec un clin d'oeil.

- Quand ça arrivera, la lune sera verte, marmonna Ulysse. Même sans être au mieux de ma forme, je cracherais une flèche plus loin qu'il ne pourrait en tirer une !

Nestor éclata de rire

- Comme tu es civile quand ta femme est dans la pièce ! La dernière fois que je t'ai entendu te vanter de ton habilité, tu prétendais que tu pourrais projeter une flèche plus loin avec un pet !

- Ca aussi, c'est vrai ! dit Ulysse en rougissant.

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Elle se frotta le visage pour en débarrasser le sang séché.

— Il y a un ruisseau par là, dit Calliadès. Tu pourrais aller t’y laver.

La femme hésita.

— Alors, je ne suis pas votre prisonnière ? demanda-t-elle enfin.

— Non. Tu es libre de faire ce que tu veux.

Elle regarda Calliadès, puis Banoclès.

— Et vous ne m’avez pas aidée pour faire de moi votre esclave ou me vendre à quelqu’un d’autre ?

— Non, dit Calliadès.

Elle parut se détendre, mais continua à serrer la dague dans sa main.

— Si ce que vous dites est vrai, je dois… vous remercier tous les deux, dit-elle avec hésitation.

— Oh ! Pas la peine de me remercier, dit Banoclès. Moi, je t’aurais laissé mourir !

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Calliadès frissonna au souvenir du moment où trois hommes du roi avaient fait irruption dans sa maison et lui avaient immobilisé les bras. Ensuite, Kleitos, un aide d'Agamemnon et un parent du défunt Kolanos, s'était approché de lui, une dague à lame étroite dans la main.

- Pensais-tu être à l'abri de la justice du roi? avait demandé Kleitos. Croyais-tu que tu serais pardonné d'avoir tué mon frère?

- Kolanos était un traître qui a essayé de nous vendre pour avoir la vie sauve. Il était comme toi, courageux quand il était entouré de soldats, et lâche devant la bataille et la mort. Vas-y, tue-moi. N'importe quoi serait plus agréable que de sentir ton souffle puant!

- Te tuer? Non, Calliadès. Le roi Agamemnon a ordonné que tu sois puni, pas tué immédiatement. Tu ne connaîtras pas une mort de guerrier. Non! Je dois d'abord te crever les yeux, puis te couper les doigts. Je te laisserai les pouces, pour que tu puisses ramasser à manger sous la table des hommes de valeur.

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La terreur l'avait frappée à cet instant. Seule, perdue sur une île sinistre, elle avait senti son courage la quitter. Elle avait couru jusqu'à un flanc de colline rocailleuse et s'était abritée sous un rocher en surplomb. À un moment, sans savoir quand ça avait commencé, elle s'était aperçue qu'elle sanglotait. Les membres tremblants, elle s'était couchée sur le sol dur, les genoux relevés et les bras abritant son visage, comme si elle attendait un nouvel assaut. Dans son désespoir, elle avait entendu les paroles de la Première Prêtresse, qui la réprimandait : "Fille arrogante! Tu te vantes de ta force, alors qu'elle n'a jamais été mise à l'épreuve. Tu n'as que mépris pour la faiblesse des femmes de la campagne, alors que tu n'as jamais souffert de leur détresse. Tu es fille de roi, et toute ta vie tu as été abritée par son bouclier. Tu es la soeur d'un grand guerrier dont l'épée couperait la tête de ceux qui t'auraient offensée. Comment oses-tu critiquer les paysannes, dont la vie dépend des caprices d'hommes violentes?"

- Je suis désolée, avait-elle murmuré, le visage pressé contre le rocher.

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Il regarda de nouveau vers le camp des pirates.

- Tu sais qui je suis, Ganny? Je suis Ulysse, le prince des mensonges, le seigneur des conteurs. Je ne pleurerai pas pour les morts. Je les garderai dans mon coeur, et je vivrai ma vie du mieux possible, pour leur faire honneur. Et voilà qu'en bas, sur cette plage, il y a des mécréants qui essaieront demain de nous faire du mal. Nous n'avons pas assez d'épées ou d'arcs pour les battre, mais nous pouvons le faire grâce à notre intelligence! Ganny, mon garçon, demain tu seras emmené par Oristhénès et tu vivras une existence oisive à manger et à baiser les truies. Mais ce soir, tu peux venir avec moi, si tu en as envie, et nous vivrons une aventure. Qu'en dis-tu?

Le cochon inclina la tête sur le côté et regarda l'homme. Ulysse sourit.

- Oui, je vois que tu te poses des questions sur le danger. C'est vrai, ils pourraient nous tuer. Mais vois-tu, Ganny, nul n'est éternel!

Sur ces mots, il prit le chemin qui descendait vers le camp des pirates. Le cochon resta un moment immobile, puis il trotta derrière Ulysse, traînant toujours derrière lui le manteau jaune.

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Le lit était grand et couvert de draps blancs. À côté était assise une jeune femme enceinte qui travaillait à une broderie quelque peu froissée.

Hélicon était mortellement pâle, et il dormait. Andromaque regarda Xander. Son visage aussi avait pâli quand il avait vu dans quel état se trouvait réellement son héros. La sueur luisait sur le visage émacié d'Hélicon, et ses yeux fermés étaient enfoncés dans leurs orbites et entourés de cernes noirs. Une odeur de putréfaction flottait dans la chambre.

Xander resta silencieux, mais Andromaque vit que ses yeux s'emplissaient de larmes.

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Sa voix s'éteignit, et elle resta un moment silencieuse. Elle vit les silhouettes obscures des dieux marchant à l'horizon. Des chevaux et des ours les accompagnaient, et une grande créature cornue qu'elle ne reconnut pas. Elle sentait les vibrations de leurs pas résonner dans son épine dorsale.

Elle se pencha vers la jeune femme et murmura d'une voix insistante :

- La maison de Priam vivra pendant encore mille ans, et j'ai joué mon rôle là-dedans. Je l'ai bien joué. J'ai fait ce que j'avais à faire.

Elle se souvint de la journée, près d'un an plus tôt, où la menue Paleste s'était tordue de douleur sur le sol des appartements de la reine, tachant les tapis de ses vomissures, ses hurlements étouffés par un vieux châle.

Son esprit dériva, et elle revint aux jours où son seigneur et elle avaient navigué sur la Grande Verte. Ils avaient vécu à bord du navire, et ses souvenirs avaient tous le vert de la mer, le goût du sel sur ses lèvres. Jeunes et amoureux, ils avaient visité des îles verdoyantes et des cités de pierre, rencontré des rois et des pirates, dormi dans des lits d'or et d'ivoire, ou sur des plages fraîches sous les étoiles. Elle essaya de se souvenir du nom du navire, mais il lui échappa...

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