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Je ne dépendrai jamais d’un homme, je ne me marierai pas, je ne veux pas d’enfants, je me méfie de tous ces sentiments dont je vois toutes vos amies prisonnières. Elles sont liées à vous et à vos caprices et cela ne vous dérange en rien, au contraire, vous confortez votre domination sans l’ombre d’une mauvaise conscience puisqu’elle a l’approbation de la société tout entière.

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Nous, les femmes, nous leur servons surtout d'ornement et de ventre, pour leur plaisir et pour faire des enfants. C'est comme cela depuis la nuit des temps dans toutes les sociétés du monde. Nous sommes à leur service.

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Extrait ajouté par Benjamin-114 2024-01-07T22:45:34+01:00

Ma chère Ilse, ma chère épouse,

Je t'écris un peu en désespoir de cause puisque tu tournes la tête quand tu me vois et que tu refuses de me parler. Tu n'arrives même pas à prendre ton bébé dans tes bras. Ce qui t'arrive me fait peur. Les médecins parlent de dépression et je n'y comprends rien. [...]

Je perds souvent patience. C'est tellement incompréhensible pour moi, tellement loin de la femme que tu as toujours été... Comment peut-on ne pas vouloir de son propre enfant ? [...] Quand je te demande ce dont tu as besoin, tu ne réponds rien. Ou tu pleures. Il faut que tu arrives à reprendre des forces, ma chérie, s'il te plaît, fais-le pour moi, fais-le pour nous. Le psychiatre m'explique que ce n'est pas une question de volonté. Et que c'est le propre de cette maladie de ne plus rien vouloir. [...]

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Extrait ajouté par Whaaater 2023-10-23T16:03:38+02:00

C'est tellement injuste et incompréhensible ! Comme si on pouvait comme ça, en 1967, être assassiné en pleine rue et mourir pour rien. Pour des idées peut-être ou même pas, parce qu'un cinglé a décidé que ce serait toi et que ta vie s'arrêterait là...

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Tu es en train de devenir une drôle de petite bonne femme ma Suzanne, tu sais. A la fois intrépide et joyeuse, et brusquement fragile et doutant de tout, et d'abord de toi-même. Moi, je sais, à te regarder grandir, que c'est aussi ta force, cette sensibilité singulière et ce regard étonné que tu poses sur le monde et sur les autres.

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Je voudrais parfois revenir en arrière. Je me rêve sage et disciplinée, soumise comme j’aurais dû l’être, fragile et délicate, cultivée et charmante, joli bibelot sans cervelle. Je me serais mariée, j’aurais fait des enfants, je n’aurais manqué de rien. Je me persuade qu’il suffirait d’un peu de bonne volonté. Je repense aux sœurs de Sainte-Clotilde et à nos camarades de classe qui entraient dans leurs costumes avec tant de facilité, impatientes de jouer les rôles qu’on avait écrits pour elles.

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Monsieur le député,

J’ai beaucoup d’admiration pour le combat que vous menez qui vise à faire adopter le projet de loi autorisant la contraception en France. Jamais je n’aurais imaginé que fussent possibles les propos délirants que votre proposition provoque, ces accusations de pornographie, cette peur de voir la France victime d’une « flambée d’érotisme ». Je suis consternée par leur violence, par cet étalage de vulgarité, par la vision que les députés de notre Assemblée nationale ont de ce que doit être une femme. Plus consternée encore par la fureur de l’Église catholique et l’énergie farouche que déploient les prêtres pour empêcher que la question ne soit tout simplement posée et débattue avec un tant soit peu de décence et de sérénité.

Mais de quoi ces hommes ont-ils donc tous si peur ?

Ces mots, ces postures hystériques, ces discours outranciers me blessent en tant que femme et en tant que mère évidemment. Plus d’une fois, j’ai loué secrètement votre persévérance et votre patience dont dépend notre sort. Merci pour ce combat mené en notre nom à toutes puisque nous n’avons pas plus de place à la Chambre des députés que nous n’en avons sur la place publique et dans nos propres familles. Votre conviction inébranlable force le respect.

Je ne supporte plus cette volonté de contrôler et de soumettre le corps des femmes en vertu de principes moraux qui tombent du ciel et se prétendent irréfutables. Je ne supporte plus d’être condamnée à ce déterminisme naturel.

J’ai fait une grave dépression après la naissance de mon fils que je ne voulais pas avoir et que je n’arrive pas à aimer. Je vais mieux. J’ai failli en crever.

Vous me donnez la force de me remettre à vivre.

Respectueusement,

Ilse L.

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Je ne supporte plus cette situation. Je ne suis pas cette fille sage et silencieuse qui marche les yeux baissés. Qui devient transparente. Je sens que je vais exploser.

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Nous ne nous aimons guère toutes les deux. Permettez-moi néanmoins cette confidence qui ne manquera pas de vous surprendre. Si j’avais eu le choix, je n’aurais pas fait d’enfants. Encore aujourd’hui, la vue d’une femme enceinte provoque en moi une incontrôlable répulsion. La maternité est un asservissement qu’aucun homme ne peut soupçonner.

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de Magda à Suzanne, page 23

Mon père est bizarre.

Par exemple : quand on marche dans la rue, il se retourne tout le temps comme s'il cherchait quelque qui serait tombé de sa poche. [...] J'ai peur. Je dois lui faire confiance. Je dois être patiente.

Je finirai par comprendre.

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