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Il la trouva dans le salon. Ils se jetèrent dans les bras l’un de l’autre. Ils se retrouvaient enfin. Lui était au comble de la joie. Elle s’efforçait de se convaincre qu’elle avait fait le bon choix.
Afficher en entier— Tout ça pour du champagne à 500 balles et un soufflé au chocolat, résuma Fauve.
— Tout ça parce que j’aime le fric mais que je n’en ai pas.
— Tu n’en as pas encore, nuança Fauve.
Afficher en entierJe n'aime pas les regrets, ils sont une trahison de soi-même.
Afficher en entierles animaux sauvages « sont comme les hommes. On peut les amadouer, les grimer, les déguiser. On peut les nourrir d’amour et d’espoir. Mais on ne peut pas changer leur nature. »
Extrait de
Un Animal Sauvage
Joël Dicker
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Afficher en entier— Si la vie est une fête, pourquoi faut-il aller à l’école ? interrogea Isaak.
— Nous avons un philosophe parmi nous, s’amusa Arpad.
Afficher en entierIl détacha son chien et repartit comme il était venu : en courant. Il prit le chemin forestier, retrouva la route principale et atteignit rapidement le village de Cologny. Il rejoignit un petit bloc de maisons mitoyennes. Un groupe d’habitations identiques, une résidence bon marché pour familles de la classe moyenne, qui avait fait jaser dans cette commune chic habituée aux villas de luxe.
Afficher en entier- La vie est une fête, fit remarquer Arpad.
Sophie apparut dans la cuisine.
- Votre père a raison, dit-elle. La vie est une fête. Ne l'oubliez jamais.
Afficher en entierSous la douche, un mois après cette soirée d’anniversaire, Greg repensait à ce que Sophie lui avait dit : « Il n’y a pas de mal… », mais le mal était en lui. Le lendemain de la fête, en se promenant dans la forêt avec Sandy, leur golden retriever, il avait découvert qu’il pouvait rejoindre la propriété des Braun en passant par les bois. De là, on avait une vue imprenable sur l’intérieur du cube de verre. Greg n’avait pas pu s’empêcher d’observer la famille Braun installée dans son salon. Il était revenu le lendemain à l’aube, à la faveur de son jogging avec le chien. Il avait vu Sophie debout à la fenêtre. Depuis, il revenait tous les matins.
Sa douche terminée, Greg s’habilla et descendit à la cuisine. Entre-temps, ses enfants s’étaient levés et prenaient leur petit-déjeuner. Il les embrassa, s’installa à table et s’efforça, comme tous les matins depuis un mois, de se convaincre que tout irait bien et que sa place était ici, avec eux.
Mais dans exactement vingt jours sa vie allait basculer.
Afficher en entier" - N'aie pas honte. Tout le monde fait une bêtise au moins une fois dans sa vie. Saisis toi de ta vie, accepte tes erreurs et avance."
Afficher en entierL’homme, caché dans les taillis, observait à présent Sophie à l’aide d’une petite paire de jumelles militaires. Il scrutait son corps élancé que dévoilait sa robe de chambre courte et s’arrêta sur le haut de sa cuisse où apparaissait le tatouage d’une panthère.
Quelques dizaines de mètres derrière lui, son chien attendait patiemment, attaché à un arbre. L’animal, couché sur un tapis de feuilles, semblait habitué à cette routine qui durait depuis maintenant plusieurs semaines. Son propriétaire venait ici tous les matins. À l’aube, il s’installait là et observait Sophie à travers les baies vitrées. Les Braun dormaient les stores ouverts, et il voyait tout : il la regardait se lever, descendre dans la cuisine se faire un café et le boire à la fenêtre. Elle était tellement désirable. Il était obnubilé par elle. Obsédé.
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