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Extrait ajouté par nienie30 2021-09-24T22:03:21+02:00

– Suis-je autorisé à t’embrasser ? soufflé-je pour elle seule en plongeant dans son regard.

Sa seule réponse est de soupirer silencieusement en descellant ses lèvres. [...] Elle remonte subrepticement sa jambe et colle son ventre à mon érection. Mes mains dévient vers ses fesses, mais je reprends le contrôle en les stabilisant au creux de ses reins. Nous ne sommes pas seuls, sa mère et sa sœur, ainsi que son fils, sont aux premières loges.

Paradoxe incroyable. Je ne peux que la toucher en leur présence, puisque eux seuls justifient nos baisers. Et en même temps, à cause de cette maudite présence, je dois me contraindre à la pudeur.

J’ai envie de hurler lorsqu’elle me cherche en ondulant discrètement du bassin.

Je la hais.

Par réflexe, j’interromps notre baiser en serrant la mâchoire et en me planquant un instant derrière mes paupières baissées, afin de retrouver un semblant de maîtrise de moi-même.

Antoine, on se calme.

J’inspire lourdement en me fichant éperdument de ses yeux posés sur moi qui n’en loupent pas une miette. Elle laisse échapper un rire en attrapant mes joues pour déposer un dernier baiser sur mes lèvres, fière d’elle, visiblement.

– Effectivement, ça manquait, minaude-t-elle en jouant effrontément de ses charmes. Mais tu sais, il suffit de demander… Après tout, un couple, c’est fait pour ça, non ?

Sa mère laisse échapper un petit rire, au loin, quelque part dans la pièce derrière moi. Et elle se contente de me gratifier d’un regard à mi-chemin entre le défi et la gourmandise.

Ah, tu veux jouer, ma Valentine ? Tu viens de frapper à la mauvaise porte… Je m’adapte à toutes les situations, pour rappel.

Alors on va jouer. Ce qui me convient tout à fait. Si je n’ai qu’une unique journée avec toi, ma belle, elle sera à noter dans les annales.

Autant en profiter avant d’oublier tout ça, car demain je clos définitivement l’épisode Antoine, papa modèle.

Je m’écarte d’elle à mon tour en lui lançant un regard joueur.

OK… Let’s play !

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Extrait ajouté par MarieBest 2023-03-18T18:49:45+01:00

Seule ombre au tableau, mon téléphone, planqué au fond de ma poche intérieure de manteau, qui ne cesse de vibrer. Inutile de perdre du temps à vérifier, je sais que ce harcèlement ne peut provenir que d’une seule personne : ma secrétaire qui commence à ressembler de plus en plus à ma mère.

J’arrive sur le palier du premier étage et me contente de suivre les indications des panneaux. Chambres 101 à 115 à droite.

Le paquet plaqué contre mon torse, je longe le couloir presque silencieux, pour enfin arriver devant une porte blanc nacré affichant le numéro 112. Nous y sommes.

Je m’apprête à frapper en réalisant que, peut-être, j’outrepasse mes droits de boss en me pointant dans la chambre, et donc dans l’intimité d’une de mes employées sans même avoir prévenu au préalable.

Il me semble que ce genre de chose pourrait mal passer. Surtout que je ne connais pas réellement Valentine Bertot. Jusqu’à présent, mon père se la gardait jalousement pour lui sans jamais la prêter. Le dossier Spencer, dont je n’étais même pas censé m’occuper, est le premier sur lequel nous nous rejoignons. Enfin, pas tout à fait. Au printemps, nous avons bossé conjointement sur quelques actions, mais elle me servait surtout de traductrice. Les clients étaient allemands avec de faibles notions d’anglais et rien en français. Et je ne parle pas un seul mot d’allemand.

Bref, ce n’est pas le sujet.

De toute manière, je n’ai pas le choix. Je lève le bras pour m’annoncer en frappant à la porte, mais celle-ci s’ouvre devant mon nez.

Une femme, de l’âge de ma mère approximativement, se retrouve plantée face à moi. Et si de mon côté je marque un temps de surprise, elle, en revanche, se reprend en un temps record pour m’offrir un sourire accueillant.

– Bonjour ? Je peux vous aider ?

– Euh… Oui, je cherche Valentine Bertot.

Je précise même si ce n’est clairement pas nécessaire. Les yeux verts de cette femme sont exactement les mêmes que ceux de ma collaboratrice. Expressifs, profonds et… perturbants. Je ne peux qu’en conclure qu’elle est sa mère. Je continue donc mon introduction, poliment.

– Je me nomme Antoine Maré…

– Oh ! s’écrie la femme, ses prunelles étincelant de mille feux. Enfin ! Nous rencontrons le fameux Antoine ! Eh bien ! Valentine va être heureuse, elle nous a expliqué que vous étiez trop occupé, reparti aux États-Unis pour je ne sais quelle raison obscure ! Entrez, je vous en prie !

Je reste figé, sans comprendre. Parti au pays ? Je suis attendu ?

La femme ne me laisse pas en placer une, m’attire dans la pièce et ferme la porte derrière moi. J’ai l’impression d’être pris dans un piège dont je ne comprends pas le sens.

Dans la chambre, j’aperçois quelques têtes braquées dans ma direction, tandis que la femme m’arrache presque le paquet des mains et me retire mon manteau.

– Alors, les enfants, je vous présente Antoine ! LE FAMEUX ! Dites-moi, mon cher, vous avez bien travaillé ! Il est parfait !

– Hein ? Ah ? Oui… Valentine et moi sommes un peu novices dans ce duo, mais…

– J’espère bien que vous êtes novice ! ricane-t-elle en m’assénant une frappe amicale dans le dos. Il ne manquerait plus que vous nous annonciez en avoir d’autres ailleurs !

– Ah ! me forcé-je à rire. Non, non, pas pour le moment, je… enfin, voilà, j’arrive des États-Unis, comme vous venez de le dire et je reprends petit à petit Bestcom, vous voyez ?

Non, clairement, elle ne voit pas. J’éprouve la désagréable impression que quelque chose cloche en inspectant son regard perdu.

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Extrait ajouté par LiliMatoline 2021-10-06T08:18:03+02:00

Chapitre 5 :

Antoine

«… Super, et donc ? Je ne vois franchement pas ce qu’il y a de marrant dans tout ça.

Un cri s’élève depuis un coin de la pièce.

– Oh, Malo se réveille ! s’exclame la vieille folle. Il a sans doute reconnu la voix de son papounet…

De son quoi ?

– Justine, lève-le, ce cher Antoine doit certainement être impatient de rencontrer son fils ! Bienvenu dans la famille Bertot, monsieur Tout court2 !

Et elle ricane encore, mais cette fois, je m’en tape car la fameuse Justine dépose entre mes mains, et sans me demander mon avis, un petit être rouge, chaud et puant clairement de la couche…

Quatrième dimension, me voilà ! ...»

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Extrait ajouté par LiliMatoline 2021-10-06T08:12:42+02:00

Chapitre 2 :

Antoine

«… Effectivement, elle m’a bien envoyé un mail. Tant mieux !

– Euh, Antoine ? me hèle mon frère Étienne par le biais de notre visio que j’avais complètement oubliée. T’es certain que ta collègue va bien ? Elle semblait au bord de l’agonie, là !

– Mais oui, mais oui ! Valentine est un peu…

Canon, sensuelle, du genre à me retourner si je m’arrête sur son cas ?

– Un peu quoi ?

– Un peu rien ! Un peu enceinte, c’est tout, rien à voir avec le taf ! ronchonné-je en ouvrant le PowerPoint qu’elle vient de me faire parvenir. Mais je dois admettre que papa a toujours su choisir ses collaborateurs, elle bosse vraiment très bien. Spencer devrait être content.

Comme si j’avais le temps de discuter avec Étienne, à l’autre bout de l’Atlantique, de l’état de ma collaboratrice.

– D’accord…

Son ton bien trop dubitatif pour être honnête me sort de mon élan alors que je m’apprêtais à modifier un truc sur une slide.

– Quoi ?

– Rien.

Et voilà qu’il remet ça ! ...»

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