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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2020-06-27T13:26:23+02:00

Il revint au présent en réalisant que Gilly venait de lui poser une question. Après avoir vu Les Goonies d’innombrables fois, en manquer un passage ne les gênait pas vraiment, aussi n’hésitaient-ils pas à discuter pendant le film.

Mais Theo avait pensé à… Ça suffit !

— Quoi ? demanda-t-il. Gilly émit un gloussement.

— Tu me parais ailleurs, ce soir. Sur Mars peut-être ?

— Je préfère Saturne, rétorqua Theo. Pourquoi perdre mon temps sur une planète sans anneau ?

À cette réponse absurde, Gilly réussit à ricaner et à lever les yeux au ciel en même temps.

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Extrait ajouté par Sleepwxlker 2018-10-10T00:25:35+02:00

- As-tu des projets pour ce soir ? reprit Heath, une fois seul avec Theo.

- Je travaille. Je serai à la Mouette jusqu'à la fermeture.

Il regrettait de ne pas pouvoir répondre qu'il était libre comme l'air, prêt à faire... tout ce que Heath avait en tête, même s'il ignorait ce que c'était au juste. Malheureusement, il ne roulait pas sur l'or : il avait besoin de son salaire encore quelques semaines.

- J'y serai aussi. Tu iras directement à la Mouette après tes heures de jardinage ?

Theo fit la grimace.

- Oui. La journée va être longue. Tu sais, je n'ai pas très bien dormi non plus.

D'un geste hésitant, Heath lui caressa la main à travers la table. Un simple effleurement du bout des doigts... pourtant, Theo eut un long frisson. Des étincelles de feu crépitèrent dans son estomac, son être se remplit de chaleur.

C'était leur premier contact délibéré : furtif, mais lourd de signification.

La donne avait changé.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-05-10T15:16:36+02:00

Ce Heath inconnu, celui qui possédait un jet privé et qui discourait sans cacher sa colère, ne ressemblait plus du tout à celui que Theo connaissait et aimait. C’était une sensation effrayante. Theo ferma les yeux, fatigué après ses longues heures de labeur et sa très courte nuit.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-05-10T13:33:34+02:00

Heath avait envie de rester. Indéfiniment. Il envisageait d’acheter une maison à Maplehurst et de s’y installer. De toute évidence, il retournerait parfois à Corby Park et dans le Yorkshire, mais il n’avait jamais trouvé en Angleterre ce qu’il ressentait avec Theo, ou avec les habitants de ce village. Des fantasmes domestiques ne cessaient de tourner dans sa tête : une maison avec Theo, un chien et un petit garçon aux cheveux blonds. C’était fou, bien sûr, jamais il ne pourrait réaliser ses vœux. C’était aussi grotesque qu’imaginer un chien faire du patin à glace. C’était un énorme mensonge. Malgré tout, cela lui paraissait meilleur que tout ce qu’il avait connu jusqu’ici. Alors, il rêvait…

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Extrait ajouté par anonyme 2018-05-10T12:05:07+02:00

Ne cherche pas détourner un compliment, Theo. Je n’ai jamais caché que tu m’attirais. J’aimerais mieux te connaître. Je te trouve très beau, très intéressant. Et je ne suis pas le seul, tu sais, tout le monde t’adore au village. Ce n’est pas pour rien. Bientôt, je découvrirai tes goûts les plus secrets… Tu es un homme merveilleux, n’en doute jamais.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-05-10T09:09:55+02:00

Le premier sourire de Theo l’avait touché au cœur et il en désirait davantage. Peut-être qu’entraîner Theo dans des discussions houleuses n’était pas la meilleure façon de le faire sourire, mais depuis leur rencontre, Heath était un peu perdu, très loin d’user de sa sophistication habituelle, il agissait de façon… débridée. Comme un écolier enamouré, il s’était acharné à torturer l’objet de ses désirs inassouvis. Et il s’était lâché sans réfléchir.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-05-10T09:09:19+02:00

Heath se sentait le pire être humain de la planète. Il s’était montré odieux envers un garçon courageux et gentil qui ne méritait absolument pas ses sarcasmes et son mépris. Pire encore, il l’avait jugé sur les apparences.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-05-10T09:08:56+02:00

Oh. Oh. Heath se souvint de sa théorie de l’autre soir : la cheerleader, le football, le copain Tommy. Il s’était trompé de bout en bout. Ainsi, Theo était… gay. D’un seul coup, les épais cheveux noirs et les grands yeux bruns devenaient encore plus adorables, et les questions, bien moins énervantes. Quant au sourire magnifique, eh bien, Heath y pensait de plus en plus. Theo était gay.

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Extrait ajouté par Folize 2018-02-26T16:05:24+01:00

- Que voulez-vous boire ? ajouta-t-il.

- Une bière s’il vous plaît. Une anglaise, si vous avez. Je déteste les américaines, elles n’ont aucun goût.

Avec un grognement, l’homme s’installa dans un tabouret. Theo s’était figé. Ce Britannique n’avait pas caché qu’il méprisait la bière nationale et le serveur – lui, Theo.

Émanant de sa transe admirative, Theo nota que son client le toisait avec hauteur, relevant son nez patricien comme si l’endroit et ses occupants n’étaient pas dignes de lui. Ah, c’était comme ça ?

Tout à coup, l’inconnu ne lui paraissait plus aussi intéressant, ni aussi beau.

- Nous n’avons pas de bière anglaise, mais quelques-unes de nos bières locales ont gagné des prix, je pense que vous pourriez les aimer. Que préférez-vous, une blonde ou une brune ? Auriez-vous une marque préférée ?

L’homme fit une moue impatiente.

- C’est sans importance. À condition qu’elle mousse bien et qu’elle n’ait pas un goût de pisse.

- Très bien, je vous sers tout de suite une extra-mousseuse sans ammoniaque, rétorqua Theo.

Quel dommage ! Franchement. Le plus bel homme du monde débarquait à Maplehurst et il fallait que ce soit un enfoiré. Malgré son accent sexy et ses cils tellement longs que Theo les distinguait malgré le manque d’éclairage du bar, l’Anglais restait un enfoiré.

Theo versa une bière locale dans une chope qu’il fit glisser sur le comptoir jusqu’au grand blond désagréable.

- Goutez-y, déclara-t-il. Avec un peu de chance, ça vous plaira.

L’étranger sirota une gorgée prudente et ne cacha pas sa surprise.

- Pas mal pour une américaine !

(…)

Le problème, c’était qu’il n’avait rien à faire à l’autre bout du bar. De plus, son tabouret était juste devant le Britannique. Et son livre également, aussi faudrait-il bien qu’il y retourne, il n’avait pas d’autre option. Theo soupira. Résigné, il revint peu après à sa place initiale, reprit son tabouret et sortit de sous le comptoir Le bruit et la fureur qu’il ouvrit et recommença à lire. Au moins, il n’avait plus sommeil. Quelques minutes plus tôt, il était prêt à s’écrouler de fatigue, mais affronter un malotru pareil lui avait hérissé le poil. Et son cœur battait la chamade. Ce qui n’était pas dû au fait que l’étranger ait de beaux yeux verts bordés d’immenses cils, bien entendu.

- Un barman avec des goûts littéraires ? Voilà qui est inattendu.

À ce commentaire dédaigneux, Theo leva les yeux. Non, mais franchement ! Combien d’insultes ce pignouf était-il capable de proférer à la minute ?

- Oui. On nous apprend à lire, dans les colonies. Ce doit être pour vous un sacré choc culturel, j’en suis certain, mais vous vous en remettrez sûrement.

À peine les mots échappés de sa bouche, il se mordit la lèvre et regretta de ne pouvoir les reprendre. Que ses clients soient pénibles ou pas, il n’était pas censé être grossier envers eux. Ben n’apprécierait guère son attitude.

L’Anglais s’esclaffa, ce qui n’était certainement pas la réponse à laquelle Theo s’attendait. Un sourcil blond se leva.

- Oh, vous avez le sens de la répartie ? Voilà qui me plaît !

Le sens de la répartie ? Comme si ce comportement inadmissible était une forme d’humour ? N’importe quoi ! Theo se contenta d’acquiescer en silence avant de replonger dans son livre. L’esprit ailleurs, il n’avait rien retenu de ce qu’il venait de lire, mais il tenait à faire semblant.

- Combien vous dois-je, mon jeune ami ? s’enquit son vis-à-vis.

Je ne suis pas ton ami, connard.

- C’est offert par la maison, répondit Theo. Bienvenue au New Hampshire. J’espère que vous ferez bon voyage pour rentrer chez vous.

L’Anglais sourit.

- Oh, je ne repars pas… pas de sitôt, en tout cas. Je compte m’installer ici un certain temps.

- Ici ? À Maplehurst ?

Personne ne s’installait « un certain temps » à Maplehurst ! Surtout pas en dehors de la saison estivale, quand le froid rendait les plages impraticables.

- Oui.

Theo fut ébloui par le sourire que lui adressa l’Anglais, un sourire sardonique, mais superbe. Il serra les dents pour se retenir de maugréer son exaspération.

- À très bientôt, alors, ajouta son nouvel « ami ». Je vous reverrai certainement.

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