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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2018-04-19T20:48:20+02:00

Je me souviens. Je suis de retour en 1994. C’est le mercredi 27 juillet. Nous avons passé deux jours entiers sans ouvrir les volets. Nous sommes sur le point de partir en vacances à moto. J’ai ma petite idée sur l’itinéraire. J’ai déjà pris quelques dispositions en louant une maison atypique dans le Jura et j’ai réservé des billets pour différentes activités. Je préfère anticiper au maximum, car je n’ai pas envie de lui faire prendre le moindre risque. Je souris. J’ai prévu de faire un détour par la Belgique. J’ai dans ma poche, deux billets pour les Francofolies qui se déroulent à Spa pour la première année. Le concept a été calqué sur celui de La Rochelle. Ce soir, à vingt et une heures, Indochine y donnera un concert, place de l’hôtel de ville. C’est le groupe français préféré d’Alex

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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2018-04-19T20:47:56+02:00

Tout était planifié ! L’objectif était défini dès le début puisque la bâche attendait dans leur fourgonnette ! J’en suis sûr, maintenant, il fallait me supprimer. Ils chargent mon cadavre. C’est lourd, un corps inerte d’un mètre quatre-vingt-six et de quatre-vingts kilos. Que du muscle, soit dit en passant, car je suis un gendarme mobile qui s’entretient. Course à pied, badminton, tennis, tir. Ils s’éreintent, mes assassins ! J’aurais bien voulu faire carrière et continuer à servir mon pays dans cette institution huit fois séculaire. Quel con d’avoir été naïf à ce point ! Je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse en arriver à un drame pareil. Je suis mort et c’est irréversible ! Quelles sont leurs intentions maintenant ?

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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2018-04-19T20:47:39+02:00

— Tu sais, je suis persuadée que le paradis ressemble à cette image merveilleuse !

— Quand on est mort, tout s’arrête ! Après la vie, c’est le néant, Poussin.

— Non, quand on est mort, notre âme s’envole vers cet endroit merveilleux, tu verras un jour… Tu me diras que j’avais raison.

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Extrait ajouté par Root 2017-11-09T15:33:15+01:00

Que m'arrive-t-il? Je me relève. C'est moi cet homme allongé inerte sur le sol, devant moi? On dirait qu'il me ressemble! Mais c'est moi! C'est vrai alors? Il a quelque chose "après"? Moi qui me moquais gentiment d'elle lorsqu'il lui arrivait de m'en parler... Elle me reprenait gentiment: "Tu verras, un jour, tu le reconnaîtras". On avait parié que si l'âme survivait au corps, le premier mourrait viendrait le révéler à l'autre.

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Extrait ajouté par Veronique-38 2017-10-22T11:15:50+02:00

4 janvier 1996. Cela fait trois mois que j’ai quitté ce monde. Je suis toujours là. Mes parents sont dévastés. Je suis très souvent près d’Alex, mais je ne suis pas encore arrivé à lui faire sentir ma présence et à communiquer avec elle. Je crois qu’elle est trop tourmentée pour pouvoir me percevoir. Je suis là et je ne peux rien faire pour soulager les miens.

La souffrance d’Alex a des répercussions sur sa santé. Tous les matins, impuissant, je la regarde vomir alors qu’elle n’a encore rien avalé, puisqu’elle sort du lit. Toutefois, elle continue à travailler. C’est sûrement pour ça que Marianne s’est naturellement substituée à Sahra en prenant soin d’elle. Elle lui téléphone tous les jours.

— Comment vas-tu, Alex ? As-tu besoin de quelque chose ? Veux-tu venir manger à la maison ?

— J’ai besoin de Flo, Marianne ! Il me manque, tout comme à vous ! Comment va-t-on pouvoir vivre sans lui ?

— Il faut que tu continues et, surtout, que tu prennes soin de toi. N’oublie pas qu’il vit en toi, maintenant. Accrochons-nous. Nous ne pouvons plus rien faire d’autre.

— Si, il faut chercher la vérité, Marianne ! Il ne s’est pas suicidé ! On l’a tué ! répète inlassablement ma muse.

Je la suis partout. Elle ne va plus déjeuner avec ses collègues préférant rentrer chez elle. Un jour, alors que nous sommes sur son canapé, elle a le regard fixé sur un cadre posé sur un meuble bas dans lequel est insérée une photo de moi. Bien que je sache qu’elle ne m’entendra pas, je ne peux pas m’empêcher de lui dire :

— Ne pleure pas, mon Poussin.

À cet instant, à mon grand étonnement, le cadre tombe. Je pense que je suis parvenu à faire cela en concentrant mes émotions. Alex réagit aussitôt en s’adressant à moi :

— Loulou, c’est toi ? T’es là ?

Malheureusement, elle n’entend pas ma réponse. La communication que j’avais réussi à établir inopinément est interrompue. Alex n’y est pas encore assez réceptive. Le soir venu, alors qu’elle sent le sommeil l’envahir, je tente une nouvelle fois un contact.

— Poussin, tu m’entends ? Je suis là.

Miracle ! Ça marche ! Elle se redresse dans son lit.

— Flo ? C’est toi ?

Encore une fois ma réponse n’ira pas jusqu’à elle. Toutefois, je retiens qu’il faut attendre le soir, au moment où elle commence à s’endormir pour intervenir.

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Extrait ajouté par JennDidi 2017-10-13T20:09:39+02:00

Désavoué par mes chefs, mes collègues, mes camarades qui servent comme moi cette institution en qui j’avais une entière confiance et pour laquelle j’aurais donné ma vie ! J’étais atterré, brisé dans tous les sens du terme ! Étaient-ils devenus fous ? Du regard, j’ai essayé d’obtenir l’aide de mon lieutenant qui n’a pas bougé le petit doigt. Mes camarades m’ont accusé sans ménagement, sans avoir le cran de me regarder une seule fois dans les yeux.

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