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Il était là, mon Grand Seigneur, mon bien-aimé, agenouillé devant moi.
— Je t’aime, lui dis-je avant de le poignarder en plein cœur.
Afficher en entier-Es-tu...?commençai-je.
Ma voix résonnait trop fort à mes oreilles tandis que je repoussais le mur de ténèbres qui menaçait de m'engloutir.Amarantha était morte...
-Regarde par toi-même, répondit Tamlin.
Je me retournai,les yeux baissés. Sur le marbre rouge gisait un masque doré dont les yeux vides me regardaient fisement.
-Feutre.
Il plaça la main sous mon menton et souleva délicatement mon visage afin que je puisse regarde le sein.Je reconnus d'abord son menton,sa bouche et....
Il était exactement tel que je l'avais rêvé.
Il me sourit,rayonnant de cette joie sereine que j'aimais tant, et écarta mes cheveux. Je suivis des doigts les contours de ses hautes pommettes et de son beau nez droit, de son front large et lisse et de ses sourcils légèrement marqués au-dessus de ses yeux verts.
Je pensai à tous ce que j'avais accompli pour connaître cet instant... mais je chassai cette pensée. Je pourrais l'affronter dans une minute, une heure ou un jour.
Je posais la main sur le cœur de Tamlin et sentis son battement régulier...
Afficher en entier– À côté de vos difficultés aux frontières et du mal qui mine votre magie, mes jérémiades sont ridicules, ajoutai-je au bout d’un moment, car Tamlin gardait le silence.
– Si cela vous fait souffrir, cela n’a rien de ridicule, dit-il avec une douceur qui m’apaisa.
– Pourquoi ? demandai-je sans détour, et je lançai la rose dans les buissons.
Il saisit mes mains. Ses doigts calleux, vigoureux et solides portèrent doucement ma main blessée à sa bouche et embrassèrent ma paume comme en réponse à ma question.
Je sentis la douceur de ses lèvres et la tiédeur de son souffle sur ma peau, et quand il porta mon autre main à sa bouche pour l’embrasser à son tour, mes genoux fléchirent. Il l’embrassait avec une ferveur qui allumait mon sang et me laissait brûlante de désir.
Quand il releva la tête, mon sang brillait sur sa bouche. Je regardai mes mains qu’il tenait encore et vis que les écorchures avaient disparu. Je contemplai ensuite son visage, son masque d’or, son hâle doré et « le rouge de ses lèvres tachées de sang.
– Ne regrettez jamais ce qui vous rend heureuse, murmura-t-il.
Afficher en entierThe sky was an eddy of molten amethyst, sapphire, and ruby, all bleeding into a final pool of onyx.
Afficher en entierIn our world where we’d forgotten the names of our gods, a promise was law ; a promise was currency ; a promise was your bond.
Afficher en entierLes chants d’oiseaux se muèrent en un orchestre, en une symphonie de cris d’allégresse. Je n’avais encore jamais entendu autant de lignes mélodiques en même temps, avec une telle multitude de variations et de thèmes entrelacés à leurs arpèges. Et derrière le chant des oiseaux se cachait une mélodie, une voix de femme mélancolique… celle du saule.
Afficher en entierAlis me fit asseoir devant le miroir de la coiffeuse en marbre pour tresser mes cheveux, et je fis la grimace à la vue de mon reflet.
Pour moi, il n'avait rien de plaisant. Mon nez droit était l'un des traits que j'avais hérités de ma mère. Je me souvenais que le sien se plissait pour feindre l'amusement quand l'un de ses richissimes amis faisait une plaisanterie médiocre.
J'avais au moins la bouche tendre de mon père, qui formait un contraste comique avec mes pommettes trop accentuées et mes joues creuses. J'avais toujours du mal à regarder mes yeux légèrement obliques, car j'avais l'impression que Nesta ou ma mère me dévisageaient. Je me demandais si c'était la raison pour laquelle ma soeur dénigrait mon physique. J'étais loin d'être laide, mais...
Je ressemblais trop à ceux que nous aimions et détestions à la fois, et elle ne le supportait pas. Pas plus que moi.
Mais je supposais que pour Tamlin, pour un grand Fae habitué à une beauté parfaite, il avait été laborieux de m'adresser un compliment.
Afficher en entierDon't feel bad for one moment about doing what brings you joy.
Afficher en entier- Feyre. Why ? You dislike our kind on a good day and after Andras. So Why ?
- Becayse I wouldn't want to die alone.
Afficher en entierWe need hope, or else we cannot endure.
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