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« Elle rigole. C’est la chose la plus belle à voir, mais sa bouche est la seule chose qu’elle bouge, et ça sera le cas jusqu’à ce que je la rejoigne. Elle le sait.
Je fixe ses époustouflants yeux de saphir alors que je descends de la cabine, puis je me dirige lentement vers elle. C’est une déesse. Ses épaules délicates se trémoussent, mourant d’envie de commencer à bouger en entendant la musique, mais elle ne le fera pas. Je prends mon temps, comme je le fais à chaque fois. Son menton se baisse un peu et ses lèvres s’écartent, elle regarde vers le bas en battant des cils. Elle veut me dire de me dépêcher, mais là encore, elle ne le fera pas. Savourer. Ne jamais se presser. Et je savoure chaque nanoseconde qu’il me faut pour la rejoindre, m’abreuvant en chemin de sa beauté pure et brute. »
Afficher en entier‒ Es-tu prête à être vénérée, Olivia Taylor ?
Son doigt glisse délicatement sur ma culotte, faisant se cambrer mon dos tandis que ma respiration libérée s’accélère nettement.
‒ S’il te plaît, dis-je en l’implorant et en le clouant de mes yeux suppliants. S’il te plaît, ne me torture pas.
‒ Dis-moi que tu veux que je te vénère.
Ma jupe glisse doucement le long de mes jambes, emportant ma culotte dans le même élan.
‒ S’il te plaît, Miller.
‒ Dis-le.
‒ Vénère-moi, je souffle en soulevant légèrement mon dos quand il glisse sa main en dessous pour enlever mon soutien-gorge.
Afficher en entierIl sait ce que ces mots viennent de me faire. Il passe sa main sur l'arrière de ma jambe et la serre doucement comme pour m'interroger, aussi j'enroule mes cuisses autour de sa taille en signe de compréhension, et peut être aussi pour que ma mère puisse en être le témoin. C'est tout ce dont j'ai besoin. Il ne m'abandonne pas et je ne l'abandonne pas. Pas même pour ma mère.
- Elle est à moi, dit Miller froidement, calmement et avec confiance. Pas même vous ne pourrez me l'enlever.
Le caractère presque déraisonnable de sa promesse me remplit d'espoir.
- Mettez moi au défis Gracie, je vous en supplie.
Il se retourne et s'élance hors du Society, avec mon corps accroché au sien de toutes ses forces - comme s'il était impossible de l'en détacher.
Afficher en entierJe ne dis rien lorsqu’il me fait descendre du tabouret et qu’il s’approche du bar pour se servir un autre verre. Je me fraye un chemin vers les toilettes des femmes, et me prépare à obtenir la confirmation écrite noir sur blanc. Mes actions sont automatiques, irréfléchies, depuis le moment où j’entre dans le box jusqu’au moment où j’en sors. J’essaye d’ignorer les quelques minutes d’attente nécessaires pour obtenir le résultat, et je passe ce temps-là à me laver les mains, essayant également d’ignorer la possible réaction de Miller face à ce que je risque de lui annoncer.
Au moins, il sait désormais que cette possibilité existe. Mais cela va-t-il amoindrir le choc ? Est-ce qu’il le voudra d’ailleurs ? Je balaye ces pensées avant qu’elles ne m’emportent.
Afficher en entierNous allons jusqu’au lit gigantesque de Miller, et je suis posée délicatement dessus. Je commence à me glisser sous les draps tandis qu’il débarrasse le lit de ses couvertures, les plaçant dans le coffre au pied du lit.
‒ Je ne vais pas utiliser de mots, mais c’est là – à chaque fois que je te regarde.
Il se glisse dans le lit et installe son grand corps au-dessus de moi, écartant mes cuisses et s’installant confortablement entre elles.
‒ C’est écrit partout sur toi, soupire-t-il, posant un baiser sur ma tête confuse. Je l’écris avec mes yeux sur toutes les parties de ton corps à chaque fois que je te vois.
Afficher en entier‒ Je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle, Olivia Taylor.
Il localise ma main et ramène mon diamant jusqu’à ses lèvres.
‒ Pour l’éternité.
Je secoue ma tête doucement.
‒ Ce n’est pas assez long.
‒ Alors au-delà, aussi, soupire-t-il.
Afficher en entier‒ Savez-vous à quel point j’aime votre petite-fille, Josephine ?
Cette question met rapidement un terme à ses incontrôlables ricanements, et le visage de Nan s’adoucit en un instant.
‒ J’en ai une bonne idée, dit-elle calmement.
‒ Eh bien, laissez-moi vous expliquer, dit Miller formellement. Ça fait mal à en mourir.
Je me glace et regarde par-dessus l’épaule de Miller pour voir le visage de Nan presque transpercé par le bonheur.
‒ Juste ici.
Il prend sa main et la pose sur la veste de son costume.
‒ Ma douce m’a montré comment aimer, et cela me rend encore plus amoureux d’elle. Elle est tout pour moi. La voir triste ou blessée, cela me paralyse, Josephine.
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