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Je sursaute quand j'entends la sonnerie de mon téléphone portable et je m'empresse de le chercher pour décrocher, sans même prendre le temps de voir qui est mon interlocuteur.

– Allô ?

– Hey Sonny !

Harold.

Je lève les yeux au ciel. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que mon vampire est à l'origine de ce coup de fil.

– Salut Harold... je lance d'un ton méfiant.

Il éclate de rire.

– OK, OK, je crois que je me suis fait griller ?

– Ah bon ? Tu as quelque chose à te faire pardonner ? répondis-je en plaisantant.

– Non, enfin... pas que je sache... À moins que tu sois enfin prête à avouer à T que c'est moi le père du bébé ? Là, j'aurais peut-être quelque chose à me faire pardonner...

– Harold !

Il rit de nouveau. Il n'y a qu'Harold pour balancer ce genre de choses. J'en arrive même à sourire.

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Je me retourne vers la batteuse, putain ! Y’a un truc qui m’échappe là ! Pourquoi elle, elle a droit à la robe de soirée, bijoux et chaussures alors que moi je suis pieds nus, en jean et torse nu ? Je me sens ridicule à côté d’elle, je ressemble à un survivant d’un paquebot échoué, alors qu’elle est sur le bateau s’apprêtant à dîner dans le grand restaurant.

– Fais-moi penser à me greffer un vagin !

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Liv choisit ce moment pour nous rappeler sa présence, elle pleure et je la comprends, si moi aussi en me réveillant j'avais vu la tête d'Harold j'aurais hurlé.

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Je fronce les sourcils quand la douleur revient. Ce sont de petits coups dans le bas de mon ventre. Répétés et mal placée. T me dévisage en se demandant ce qu’il peut bien m’arriver.

- Ça va ?

- Donne-moi ta main T.

Moon vampire me tend sa main, je me laisse glisser contre le dossier du canapé avant de la placer sur mon ventre d’où viennent les coups.

- Qu’est-ce que…

- Tu sens ?

Nouveau coup.

- C’est le bébé ?

Je souris quand je le vois sourire à son tour. C’est la première fois qu’il sent notre enfant bouger… d’habitude, il n’est pas présent quand cela se produit. T me faut allonger sur le dos, pour coller son oreille sur mon ventre, sa main n’a pas bougé.

- C’est… indescriptible comme moment, murmure-t-il.

Je me perds dans la contemplation de T en train de sentir et d’écouter notre bébé. Je savais que cela lui plairait.

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La belle Ivana. Mon dieu, même Alzheimer, moi coureur de jupons, je ne pourrais oublier un tel spécimen. Une bombe atomique cette gonzesse. Le froid et la neige de ce pays arctique (ouais je déteste ce putain de continent où même un vampire arrive à se geler les couilles, c'est horrible !) on crée une femme qui arriverait à rendre jalouse Aphrodite. (Croyance où es-tu ? Équilibre où es-tu ?) Bref ce con a eu la chance de la trouver… grâce à moi.

Bien que le lien, le patati et le patata ait fait le plus gros du travail à faire, un petit coup de pouce de Dem, et pouf, un "ils vécurent heureux et eurent plein d'enfants".

Ce n'est pas que je l'envie, bien au contraire, je ne l'envie pas du tout. Moi, ça fait trente ans que j'essaie de trouver tous les moyens d'échapper à ce maudit sort. C'est une putain d'arnaque quand même non ? On est vampire, beau, jeune et immortel durant seulement cent ans ? Et l'immortalité dans tout ça ? Merde, l'Univers est bien trop grand et tellement inexploré, c'est un drame de devoir crever... Je m'y oppose !

Trouve ta destinée et le problème sera réglé sauf que... oui, mais non, je n’ai pas envie d'obtenir une seule nana pour l'éternité.

Un seul vagin durant des siècles et des siècles ? Pff bonjours la lassitude ! Alors que des milliards de femmes verront le jour ? Que de gâchis ! Voilà pourquoi je me dois de trouver la solution miracle, et je la trouverais c’est sûr !

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- Attends T…

T s’immobilise en moi, je ressens quelque chose de bizarre. Un mal, je me sens mal soudainement…

- Sonny ça ne va pas ? je t’ai fait mal ?

Même si T ne se montre pas toujours très doux quand nous faisons l’amour, nos débats sont… intenses.

Il n’est jamais brusque ou violent. Jamais il ne m’a fait mal, ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer ! C’est juste…

Je m’écarte de mon vampire, me débattant quelques secondes pour sortir de son étreinte, nue je sors du lit sans même prendre le temps d’enfiler quelque chose sur le dos, je remarque que T me suit, mais je l’ignore. Je cours en direction de la salle de bain, priant pour que personne n’utilise les toilettes.

- Sonny qu’est-ce qui…

Je lui claque la porte au nez avent de me jeter sur les toilettes.

Ce sont justes mes bonnes copines les « nausées matinales » même si je doute fort que ce soit le matin…

Je répète le même scénario que le matin précèdent.

Je vomis toutes mes tripes, à en avoir mal à l’estomac. Là, c’est sûr, on va y venir au sujet. T doit se demander pourquoi je l’ai planté comme ça. Ah, Sonny si tu avais prévu un dîner en tête à tête pour lui annoncer c’est raté !

Je tire la chasse avant de me révéler. Je respire un grand coup. Mon reflet dans la glace est à faire peur. Je fais peur ! Mon cœur bar à cent a l’heure, j’essaie de réfléchir à la meilleure façon de lui annoncer en me brossant rapidement les dents.

Oh arrête Sonny, tu lui dis cash !

Ok…bon, je prends mon courage à deux mains et ouvre la porte de la salle de bain. Je rentre dans un T immobile, qui me fixe avec de gros yeux.

Non pas ici !

Je regagne la chambre, T me suit sans dire un mot. Sa langue de délie quand nous nous retrouvons seuls.

- Sonny… ça va ? qu’est-ce qui t’est arrivé ?

Je le saisis par la main et l’entraîne vers le lit.

- Il faut qu’on parle T.

Ah ben super Sonny ? Si tu comptais ne pas l’inquiéter…

- Viens…

T m’indique de venir m’asseoir contre lui. Collée à son corps, je suis mal à l’aise pourtant, alors que je suis à la meilleure place : dans ses bras. Le sujet qu’on va aborder est assez délicat dans notre situation… ses doigts caressent mon bars.

Allez courage !

- Ça ne va pas ? me demande T.

- Je ne sais pas comment d’en parler…

- Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ce que tu vas m’annoncer ne va pas me plaire…

Ah ben merde, ce n’est pas ça qui va m’aider, S trouve un mensonge. Non… Dis-lui…Han…

- Mais je vois que ça t’inquiète, alors c’est pour ça que ça ne me plait pas.

Je soupire. Putain je suis plus que stressée.

- Dis-moi Sonny…

Je m’écarte de T pour lui faire face.

- Je suis enceinte T.

- Tu es…

Le visage de mon vampire se détend. Il ne dit pas un mot, il me regarde et moi… je ne vais pas tarder à faire une crise cardiaque s’il ne me dit rien.

- T… je… je n’aurais pas dû te le dire maintenant… mais après ce qui s’est passé. Je n’ai plus envie qu’on se mente et là… après (je montre la porte de la main), je ne pouvais plus te le cacher. Tu as le droit de m’en vouloir. Tu… je ne sais comment je suis tombée enceinte, même un enfant sait comment in fait, mais… je flippe. J’ai très peur. Je ne sais pas comment faire et… je ne savais comment tu régirais. Ni même si tu en voulais. Après tout… la dernière fois que j’ai cru être enceinte tu… et tu ne dis rien…

Je me retrouve plaquée contre le matelas. T sur moi ses lèvres touchent les miennes.

- Seigneur Sonny…

- Tu as le droit de ne pas être content. Tu as le droit même si je préférais que tu sois heureux (je ferme les yeux) dis quelque chose.

- Je t’aime.

- Dis quelque chose d’autre, je t’en prie. Je suis enceinte T… on va avoir un bébé, ça ne te fait rien ?

J’essaie de lui faire dire quelque chose à ce sujet. Je l’aime aussi. Mais là, j’ai besoin d’une réponse à ce sujet.

- Si ça me fait beaucoup de choses, j’ai du mal à réaliser à vrai dire, ce que tu viens de m’annoncer… Un bébé… ne n’est pas rien…

- Tu es content ?

Oui je sais ça, il faut à tout prix que je le sache. Je n’ai pas éprouvé ce sentiment quand je l’ai appris. J’ai eu peur, j’étais inquiète et j’en voulais au monde entier qu’il ne soit pas là avec moi.

- Je suis enceinte de quatre mois, je reprends.

Oui, à ce stade-là due grossesse, l’IVG n’est plus possible et oui, j’aimerais le garder. Même si je n’ai pas vraiment le choix.

- Je sais, ce n’est pas prévu. Un bébé, maintenant, alors que ça ne fait que quelques mois qu’on est ensemble.

Son silence me tue, j’ai de plus en plus peur.

- Calme- toi Sonny, je sens ton cœur battre et tu es inquiète. Calme-toi, ne t’inquiète pas !

- Non, non je ne vais pas pouvoir me calmer, tu ne me dis rien.

- Je suis heureux Sonny. Je … ne sais absolument comment on va faire… enfin si je sais. On va s’en sortir, ce n’est pas un drame. C’est une bonne nouvelle… merde, tu es enceinte… je vais être papa. (Tse laisse glisser à côté de moi) j’aurais sans doute paniqué il y a quelque temps… j’aurais pris la fuite.

- - tu veux prendre la fuite ?

Ma vois tremble.

Non. Jamais plus.

Tu le veux ce bébé ?

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Je fusille Harold, qui lui, se met à rire. Quelqu’un toque à ma porte et entre. Le médecin, de nouveau, avec un dossier en main.

- J’ai vos résultats.

- Très bien, je vous écoute.

Le médecin regarde tour à tour Harold et Amy.

- Navré, mais je vais demander, de sortir.

- Pourquoi ? demande Amy, sur le qui-vive.

- C’est bon Amy, ne t’en fais pas.

Harold et Amy se lèvent, sans discuter. Une première aussi ! Le médecin ne dit rien, il m’observe. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ce qu’il va m’apprendre ne va pas me plaire.

C’est peut-être une mauvaise nouvelle. Mon cœur se serre.

Je veux T subitement, j’ai besoin de lui, si jamais, on apprenait une mauvaise nouvelle… Putain, je ne supporterais pas.

- C’est grave ?

Le médecin sourit. Sympa… pas le genre de chose qu’on aimerait voir dans de telles circonstances !

- Je ne pense pas.

- Vous ne pensez pas ?

- Oui.

D’accord ! Je ne sais pas où il a fait ses études ce con, mais il est vraiment très rassurants !

- Alors, dites-moi ? Si ce n’est pas grave de faire une crise cardiaque. Si ce n’est pas grave qu’est-ce que c’est ?

- - je pense que le sujet que nous allons aborder est plutôt d’ordre intime.

Oh merde, j’ai chopé une MST ? C’est ça ? Y’a que ça qui pourrait faire sourire autant un médecin. Ce que je trouve vraiment déplacé !

- Ou voulez-vous en venir ? qu’est-ce qu’ont dit mes résultats ? arrêtez de tourner autour du pot ! ça ne m’amuse pas !

- Très bien…

- Dites-moi !

Le médecin ne perd pas son sourire et je sens que je vais lui faire manger…

Hein ?

- J’aurais dû vous demander, mais je sors d’une garde et cette question basique m’est sorite de l’esprit.

Me demander quoi ? Ce sont les effets des médocs qu’ils m’ont donnés ici qui me font délirer, ou c’est lui qui dit n’importe quoi ?

- Je crois que je vous comprends plus docteur.

- Pourtant c’est simple, vous êtes enceinte, mademoiselle Newmans, toutes mes félicitations !

Je me décompose… et merde ! Celle-là non plus je ne l’avais pas vu venir !

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Je secoue la tête, mais oui, mais oui, c'est ce qu'elles disent toutes. Et elles reviennent toutes en courant. On ne résiste pas longtemps à mon sex-appeal et à l'immense don que je possède au lit.

Non, non, je ne me jette pas des fleurs, je ne fais que répéter ce qu'on me dit.

Avril sort, en râlant, ah ces femmes, si elles n'existaient pas, il faudrait les inventer.

Pas sûr, enfin je ne suis pas philosophe, laissons les branleurs (payés des millions de dollars) répondre à cette question à ma place, manquerait plus que j'aie une migraine.

Je ferme la porte et me dirige vers la vitre pour regarder ma boite. Il est presque deux heures du matin, l'heure de pointe.

On est samedi, je fais ma plus grosse recette ce soir. De plus, la boite est comme neuve, elle vient de rouvrir après six mois de travaux.

À Paris, c'est plus spécial qu'à New York, Hong Kong ou Londres, les vampires ici sont très discrets, si discrets que les lieux de rassemblement sont rares. Remarque je les comprends, après avoir été traqués des siècles et des siècles par ces cons de chasseurs, moi aussi je me serai terré dans un coin, à sucer le cou de rats plutôt que de risquer les flammes chaleureuses d'un bûcher, sur la place publique.

Ce lieu est l'unique club de vampire de la ville. Le seul. Ah Dem quelle affaire viens-tu de faire ! Ouais le business c'est mon domaine, j'ai une chance de cocu.

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Je vais virer taré.

Ma main dans ses cheveux, je grogne en silence. Rien de mieux pour se détendre que la bouche experte d'une femme sur sa queue. Ma soirée débutait mal, mais alors vraiment très mal, mais là, Avril me l'égaye.

C'est le pied.

Je jette un coup d'œil à travers la vitre teintée de mon bureau, j'ai vue sur la foule qui danse en bas. Le monde, la débauche, le sexe, et ce goût de sang frais qui imprègne les murs.

Ce club est une merveille. À lui seul, des siècles d'histoire, un témoin du fil du temps et d'événements marquants. Je ne regrette pas un centime de ce que j'ai mis sur la table pour racheter ce bijou. Non, je ne suis pas romantique, qu'on ne se méprenne pas.

Juste un con qui aime l'argent, je n'ai pas cherché à connaitre l'histoire de cet endroit en détail, pas la peine de toute façon, ce lieu est une véritable légende française. Je savais tout ce qu'il y avait à savoir en arrivant : le minimum.

– Bordel ne t'arrête pas !

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La vie d’un vampire peut être simple. Ou pas.

Si vous prenez l’exemple de Démétrios Vasilis dit le « le Grec », vous remarquerez qu’il n’y a que trois choses qui l’intéressent dans la vie.

Avant tout, Démétrios s’intéresse à Démétrios !

Tout doit être fait dans son propre intérêt, sinon ça l’indiffère !

La faim dans le monde, les maladies, la guerre, tout ça lui passe à des kilomètres au-dessus de la tête, s’il n’y a pas d’argent à se faire ou quelque chose à récupérer pour lui.

Ensuite, il y a le business. Dem aime être un requin et surtout gagner. Damer le pion à ses concurrents est un véritable plaisir pour lui. Être le plus fort et le montrer, voilà ce qu’il aime.

Et pour finir la dernière chose à laquelle Dem s’intéresse, ce sont les femmes !

Et plus exactement le sexe avec les femmes ! Dans toutes les positions, n’importe où ! On ne compte plus le nombre de femmes qui ont défilé dans sa vie, dans son lit, sur son bureau, contre un mur. Bref vous voyez le topo !

Dem est, selon les rares proches qu’il a, « le pire con égoïste que la terre ait jamais porté ». Il vit pour lui, sans jamais faire attention aux autres, et ce, depuis un peu plus de 80 ans. Une vie bien tranquille en somme, pour un vampire.

Propriétaire d’un club parisien nouvellement acquis, tout est pour le mieux.

Ça, c’est le côté simple.

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