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Extrait ajouté par lostangel 2012-04-27T15:55:18+02:00

Strell sourit. Ni après qu'il eut compris qu'il était certainement amoureux d'elle.

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Extrait ajouté par Anybody 2012-08-28T23:19:59+02:00

Et quelque chose de lourd s’abattit sur elle. Elle cria, scandalisée, et tomba dans la neige. Elle s’agita violemment et comprit que Strell s’était assis sur elle et la maintenait au sol.

— Enlève-toi ! glapit-elle. Que les Loups t’emportent, Strell.

Enlève-toi !

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Extrait ajouté par Anybody 2012-08-27T23:03:50+02:00

Satisfaite, Alissa se remit à manger, peu à peu gagnée par le goût de Strell pour les repas silencieux. Puis elle se mit à réfléchir.

Si ce n’était pas de la viande, qu’est-ce que c’était ? Elle cessa de mastiquer. Elle fit rouler la bouchée sur sa langue pour tenter de l’identifier. C’était tendre, lisse et gluant. Ce n’était pas une racine.

— Euh, Strell ?

— Ne me demande pas ce que c’est, Alissa, dit-il sans lever les yeux de son bol.

— Strell, répéta-t-elle en déglutissant avec peine. Est-ce que…

est-ce que ceci s’est déjà déplacé par lui-même ?

Il leva les yeux une seconde et les rabaissa aussitôt.

— Si peu.

— Ce sont des larves ! cria Alissa qui sentit ses joues s’empourprer.

Strell soupira et évita son regard.

— Qu’est-ce que cela change, si elles nous remplissent l’estomac ? C’est comestible. Et elles n’ont jamais eu de pattes,

Alissa.

Elle regarda son bol à moitié vide, puis Strell. Elle reposa le bol doucement. Strell gloussa sans cesser de manger.

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Extrait ajouté par Celia_P 2017-04-09T15:56:03+02:00

« Strell grimaça de douleur en levant le bâton d’Alissa. Ses muscles protestèrent lorsqu’il l’abattit. Qui te donnera le porte-bonheur dont tu as tant besoin, songea-t-il lorsque le bois retomba sur le loquet, et que j’ai laissé sur le rebord de la fenêtre ?

« Clang ! »

— Qui t’endormira d’une chanson lorsque le sommeil te fuira ?

dit-il dans un souffle rauque.

« Clang ! »

— Qui te taquinera jusqu’à ce que tu tapes du pied ? sanglota-t-il, sans remarquer les larmes de frustration qui gelaient sur ses joues.

« Clang ! »

— Et qui, murmura-t-il avec rage tandis qu’il levait le bâton d’Alissa au-dessus de sa tête, t’aimera jamais autant que moi ? »

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Extrait ajouté par Selene 2010-11-21T00:35:49+01:00

Elle posa la tête sur son genou et pris de petites inspirations jusqu'à ce que la souffrance reflue. Comment vais-je sortir d'ici? songea-t-elle misérablement, Peut-être pourrait-elle ramper en n'utilisant qu'un pied?

La pierre était froide, et semblait mordre prfondément ses mains tandis qu'elle cherchait une prise à tâtons dans la nuit. Des gravillons et de la poussière glissèrent sous ses doigts pour disparaitre silencieusement dans le ruisseaux. Son pied heurta une pierre et Alissa écarquilla les yeux en luttant pour ne pas pleurer.

Elle admit temporairement sa défaite. Elle s'assit, le dos contre la paroi du ravin, et fut parcourue de violents frissons. Elle enfonça brutalement son chapeau sur ses oreilles, serra les bras autour de ses jambes, et se maudit d'avoir laissé sa mauvaise humeur la conduire à l'imprudence. L'idée que son feu avait dû mourir faute d'entretien la rendit plus misérable encore. Elle était au fond du gouffre, dans tous les sens du terme.

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Extrait ajouté par Anybody 2012-08-28T22:39:07+02:00

— Inutile ? hoqueta-t-il, saviez-vous qu’un raku était enfermé

avec vous ?

Mais Strell réfléchit avec fièvre et comprit qu’il s’agissait

évidemment du monstre qu’il avait aperçu dans l’ombre de la caverne. Ce n’était pas le regard d’Inutile qui l’avait effrayé, mais celui du raku. Il semblait logique qu’une personne qui se disait maître de la Forteresse puisse contrôler une telle créature.

— Inutile ? lança-t-il avec une pointe de peur. Votre raku s’est enfui. Venez le rechercher !

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Extrait ajouté par Anybody 2012-08-28T22:38:13+02:00

— Je tombe, tombe, tombe, chantonna-t-il, rendu presque fou par l’absurdité de son destin.

Il s’était toujours imaginé qu’il mourrait dans son lit, entouré de ses enfants et petits-enfants. Il se représentait souvent un tableau excessivement triste et émouvant de la scène. Il n’avait jamais imaginé qu’il finirait sa vie en chutant dans un gouffre alors qu’il tentait de secourir le Maître emprisonné d’une forteresse légendaire. Qu’en aurait pensé ma mère ? se demanda-t-il.

— Je tombe…, poursuivit-il dans son délire insensé, les yeux fermés.

Comme c’est long, songea-t-il. Atteindrait-il jamais le fond ? Et avec une brutalité qui lui fit ouvrir les yeux d’un seul coup, il ressentit un grand choc.

— Je tombe ?

Il se libéra soudain de son état second.

— Je ne tombe pas, je…, commença-t-il avant de s’interrompre pour déglutir péniblement. Je vole ? conclut-il d’une voix tremblante.

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Extrait ajouté par Anybody 2012-08-28T09:53:19+02:00

Sa mère regardait toujours par la fenêtre et ses yeux semblaient voir, à travers les montagnes, les plaines invisibles. Le silence devenait pesant. Alissa observa sa mère s’arracher au spectacle des collines, puis saisir son ruban à cheveux suspendu à un crochet près de l’évier.

Oh, non ! songea Alissa, paniquée. Sa mère ne relevait ses cheveux en arrière que lorsqu’elle envisageait une tâche aussi

éreintante que le nettoyage de printemps ou qu’elle préparait une punition. Et, autant qu’elle sache, Alissa n’avait rien fait de mal ces derniers temps. Les yeux de la jeune fille s’agrandirent lorsque sa mère laissa retomber dans l’évier les graines de citrouille, juste dans la pulpe dont elle venait de les débarrasser, avant de s’essuyer distraitement les mains sur sa jupe.

— Ne fais pas ça, souffla Alissa.

Mais les doigts de sa mère frémirent, se tendirent et se refermèrent sur le ruban de tissu cuivré. D’un geste résolu, elle ramena sèchement en arrière ses longs cheveux noirs.

Alissa prit une inspiration tremblante. Elle pouvait encore s’en tirer. Si sa mère se contentait d’une boucle, tout irait bien. Un tour ne posait aucun problème, deux tours promettaient beaucoup de travail et trois tours signifiaient que les ennuis devenaient sérieux.

Alissa déglutit avec difficulté tandis que sa mère réalisait quatre tours de ruban et attachait ses cheveux avec une sévérité que sa fille n’avait jamais vue auparavant.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-09-23T08:41:20+02:00

— La magie n’existe pas, protesta-t-il tandis qu’il resserrait son léger manteau autour de son corps transi de froid.

— C’est ce qu’ils croient tous.

— Et la seule manière de garantir notre survie, ajouta une troisième voix, est de nous assurer que cela ne change jamais.

La rencontre était terminée. Il y eut un grattement de griffes suivi d’un battement d’ailes de cuir, et il se retrouva seul.

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Extrait ajouté par Riverie 2018-08-19T21:32:16+02:00

Son regard se fit songeur, tandis que Rema se penchait sur la carte. Une telle carte donnerait plus de crédit à ses histoires, et il gagnerait bien davantage s’il la présentait avec ses contes.

— C’est une très belle carte, assura-t-il d’une voix douce.

Il hésita, et une bouffée d’excitation s’empara de lui. Les gens des plaines vivaient pour marchander. Lorsque les deux acteurs d’un échange étaient doués, cela s’apparentait à une danse élégante. Faute d’un bon partenaire, le marchandage revenait à danser avec une chèvre. Il n’avait pas joué à ce jeu avec un de ses semblables depuis une éternité.

— Quoiqu’un peu petite, ajouta-t-il avec la rythmique adaptée, signifiant qu’il examinait le terrain pour voir si la femme était d’humeur à jouer le jeu.

La femme se redressa, et Strell fut certain qu’elle avait eu un instant le souffle coupé.

— Oui, dit-elle lentement, le regard tantôt sur lui tantôt ailleurs, faussement indifférente. Mon mari était de ceux qui lésinent sur la peau. Vous voyez comme les bordures sont inégales ?

Strell sentit son cœur battre plus vite et, même si c’était une légère erreur, il sourit. De toute évidence, l’excitation d’un bon marchandage manquait tout autant à Rema.

— Je comprends, murmura-t-il en enroulant avec précaution la superbe carte et en la posant devant eux. Ma mère est pareille. Je lui rapporte un tissu grossier de la côte. Juste assez pour faire une écharpe, mais elle essaiera sans doute d’en faire une cape. (Il hésita et teinta sa voix d’une note plus aiguë pour introduire l’indifférence feinte qui convenait.) Aimeriez-vous le voir ? Il est brodé d’un motif marin parfaitement hideux. C’est, de loin, le décor le plus laid que j’aie jamais vu.

Rema hocha la tête. Elle avait les joues rouges. Ils savaient tous les deux que, plus il décrierait la qualité de la soie, plus elle avait de chances de se révéler somptueuse. C’était, bien sûr, l’essence même du jeu.

Strell réprima un sourire et ouvrit son sac pour en sortir le tissu destiné à sa mère. Il lui donnerait le miroir à la place. Il tourna le dos à Rema pendant qu’il dépliait l’étoffe d’un mouvement rapide. Il la déploya sur la table, où elle recouvrit les cartes en une vague splendide.

— Oh, soupira Rema, trahissant un instant son désir.

Le jeu le permettait. C’était un compliment insigne que Strell fit soigneusement mine de ne pas remarquer, en habile négociateur qu’il était. Puis le désir s’éteignit dans les yeux de Rema.

— Oh, répéta-t-elle avec une déception feinte. Je vois de quoi vous parliez. Le tissu n’est guère épais. Les points sont inégaux. Les couleurs sont passées.

Ses mains se tendirent légèrement, et elle réprima difficilement son envie de faire courir l’étoffe soyeuse entre ses doigts.

Strell tira doucement sur la soie et l’arrangea en larges plis afin de mettre en valeur la finesse du tissage. Des ruisseaux de lumière parcoururent la table tandis que le soleil se reflétait au sommet des vagues soyeuses. Rema respecta parfaitement les usages : elle mit les mains derrière son dos pour ne pas toucher le tissu. C’était un signe de volonté affirmée, qui révélait une joueuse expérimentée. Strell attendit en silence. Il avait fait le premier pas en suggérant l’échange, même sans formulation directe, c’était donc au tour de la femme de développer plus ouvertement le sujet.

— Une mère chérit le cadeau le plus grossier, commença-t-elle doucement, lorsqu’il vient d’un cœur aimant. (Elle sourit avec une lueur de tristesse dans le regard pour ceux qui étaient partis.) Mais ce tissu a la bonne taille pour une écharpe, comme vous le suggériez. Et ce vert, quoique fané, ira certainement bien avec son teint. (Elle s’interrompit et Strell attendit encore.) J’apprécierais sans doute un tel vert, si le tissage était plus soigné et s’il y en avait davantage que ce petit carré. Cependant, pourriez-vous envisager de l’échanger ?

Strell sourit. Dévoiler ainsi ses émotions allait à l’encontre des règles du marchandage, mais cela n’avait visiblement plus d’importance.

— Ce pauvre bout de tissu ? dit-il en le repliant pour révéler les cartes en dessous. Impossible. Le conseil me ferait arrêter pour vous avoir volé vos biens précieux contre cette babiole. (Il hésita.) Sauf si vous avez quelque chose d’aussi grossier à me donner en échange ?

Rema hocha lentement la tête, sans quitter le tissu des yeux.

— Comme vous avez vu, la carte de mon mari n’a guère d’attrait et les couleurs sont fort mal appliquées. Elle n’est bonne qu’à langer un nouveau-né. Elle ne m’est d’aucune utilité. Cela vous conviendrait-il ?

— Un chiffon pour un chiffon, commenta Strell d’un ton rêveur, les yeux levés au plafond comme pour réfléchir. Je pense qu’un tel échange ne pourrait que faire sourire le conseil. Marché conclu, cela vous convient-il ?

— Marché conclu, répéta Rema.

Alors seulement, elle toucha la soie, prit le tissu des mains du garçon et le tint devant elle. Elle sourit, comme si elle avait rajeuni de dix ans. Le jeu était fini.

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