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Cette version de moi, celle de ces six dernières années, se contentait de travailler, de rentrer chez elle, puis de se réfugier dans des mondes fictifs où la vie était beaucoup plus excitante que celle que je menais. Je vivais par procuration.
Afficher en entierJ'étais amoureuse de Brock . Et je n'avais sans doute jamais cessé de l'aimer
Afficher en entierChapitre 6 :
«- Ils ont trouvé quelqu’un alors ?
- Oui. Depuis pas mal de temps, répondit-il pendant que je me tournais pour m’approcher des stores.
Depuis pas mal de temps ? Ce n’était pas ce que m’avait dit mon père. Je relevai les stores au moment où André disait :
- Ah, i arrive. Je ne l’attendais pas si tôt. Enfin, je ne suis pas surpris. Toi aussi, tu es en avance. Alors, forcément il l’est aussi. Comme au bon vieux temps.
Comme au bon vieux temps ?
Je me figeai.
Mes doigts s’enroulèrent autour de la petite manivelle connectée aux stores et je m’arrêtai de bouger, purement et simplement. Une série de frissons remontèrent le long de mon dos jusqu’à mes épaules.
«On se revoit bientôt»
Non. Non. Non.
Son commentaire commençait à faire sens, mais je ne voulais pas y croire. Pourquoi ? Comment ? Effarée, je lâchai la manivelle. Elle retomba contre le store dans un grand bruit. >alors, lentement, je me retournai.
Brock Mitchell se tenait devant la porte de mon bureau flambant neuf, un sourire au coin des lèvres.
- Bonjour, mademoiselle Lima. J’espère que votre nouveau bureau est à votre goût.»
Afficher en entierJ'allais tuer Avery Hamilton.
[...]
Malheureusement, si je me défilais ce soir, Avery me tuerait.
Bon, OK, elle ne me tuerait pas vraiment... sinon, qui garderait Ava et le petit Alex lorsque Cam et elle voudraient passer du temps ensemble? Ce soir, c'était un peu spécial. Les parents de Cam étaient en ville. Ils gardaient les enfants, tandis que moi, j'étais assise dans ma voiture, les yeux rivés sur un érable japonais
Afficher en entier— Putain, c’est une blague ? hoquetai-je. Brock écarquilla les yeux avant de s’esclaffer à gorge déployée.
— Mademoiselle Lima. Un peu de tenue, je vous prie.
Le rouge me monta aux joues. Comment osait-il me dire ça ? Un sourire amusé aux lèvres, André nous regarda l’un après l’autre. Et tout à coup, je compris qu’il savait pertinemment que je n’avais pas la moindre idée que Brock serait là. Tout comme ma mère. Et mon père.
Ma famille était une bande de connards.
— OK, je vais, euh… faire semblant de faire quelque chose, dit André.
Afficher en entierNon, le passé n'existait plus.
Dorénavant, il n'y avait plus que le présent.
Plus que le futur.
Afficher en entierL'amour.
Ce baiser avait le goût de l'amour.
Afficher en entier- Depuis ce jour, je n'ai pas cessé de le porter.
Il l'avait trouvé et il l'avait gardé.
- Pendant longtemps, c'était la seule chose qui le faisait sentir proche de toi.
Afficher en entierVivre, c'était accepter de prendre des risques.
Afficher en entier- Est-ce que... je t'ai manqué ? (Je pris une toute petite inspiration.) Parce que toi, tu m'as manqué.
Brock soutint mon regard.
- J'ai ressenti ton absence tous les jours, Jillian. Du plus profond de mon cœur.
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