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Extrait

Extrait ajouté par pmpr 2013-03-06T21:25:35+01:00

— Ne bouge plus !

Dans un sursaut, Jasmine fit volte-face...

Elle ne l'avait pas entendu entrer. Tariq se dressait devant elle, torse nu, un torse d'acier lisse plus imposant qu'elle ne l'avait imaginé, avec une simple serviette blanche nouée autour des reins. Et ses yeux de braise glissaient déjà

sur son propre corps.

— Je ne t'ai pas donné la permission de te couvrir.

Le ton comminatoire hérissa la jeune femme.

— Je n'ai pas besoin de ta permission ! répliqua-t-elle.

Il esquissa un mouvement, un seul. Le peignoir glissa de ses doigts inertes, dont il se saisit avec autorité.

— Tu oublies que tu es à moi, désormais. Tu fais ce que je veux.

— Sottises !

— Si cela peut te soulager, tu as le droit de ne pas être d'accord. Mais sache que j'aurai le dernier mot

Jasmine se demanda soudain, et ce n'était pas la première fois, si cette entreprise folle n'était pas au-dessus de ses forces. Peut-être Tariq était-il réellement le despote qu'il s'efforçait de paraître. Peut- être la considérait-il pour de bon comme sa chose...

— Je veux te voir, Mina, dit-il en la retournant de force.

Il la maintint fermement contre lui, un bras plaqué sous ses seins. En se redressant, Jasmine reçut un choc. Juste devant elle, un miroir en pied lui renvoyait le contraste saisissant de boucles rousses éclaboussant la soie blanche, d'une peau très pâle enserrée dans des bras sombres... Elle détourna les yeux.

— Lâche-moi, implora-t-elle, la joue pressée contre la poitrine de son époux.

— Non, Mina Voilà des années que j'attends ce moment.

Jasmine accueillit cet aveu spontané avec un long frémissement de tout le corps. Subitement, le regard de Tariq rivé à la psyché lui parut non plus déplacé, mais tout naturel, comme si elle était née pour vivre cet instant, née pour devenir la femme du cheikh du Zulheil.

— Regarde-moi t'aimer, murmura-t-il en lui mordillant le cou.

II lécha la blessure tandis que Jasmine secouait la tête, gagnée par l'appréhension au moment de franchir cette étape cruciale de son existence.

Elle était trop novice en amour pour consentir aisément à de tels jeux

érotiques... Tandis que son amant lui butinait l'oreille, puis la joue, du bout des dents, Jasmine frissonnait et tanguait vers lui, malgré elle...

— S'il te plaît, Mina...

La voix rauque acheva de saper les défenses de Jasmine, qui leva les yeux.

Là, dans le miroir, une main se posait lentement, comme un calice, sous l'orbe de son sein. Et la convoitise, insidieuse, impérieuse, l'envahit. La submergea.

La main, d'un geste doux, pressa sa chair gorgée de désir, mais ce n'était pas assez. Loin de là...

— Tariq, gémit-elle, au supplice.

— Regarde !

Elle obéit

Les doigts remontèrent à peine. Le pouce effleura une fois, deux fois le mamelon rigide qui pointait... Jasmine cessa de respirer. Elle crut entendre le souffle de Tariq s'altérer aussi, elle sentit son corps se tendre. Lorsqu'il ôta sa main, un petit cri lui échappa — vite étouffé, parce que la danse des doigts agiles avait repris de plus belle, sur l'autre sein. Alanguie, Jasmine ne quittait plus des yeux ces longues mains parsemées de duvet sombre. Comme il lui tardait de les accueillir sur le reste de son corps ! Laissant dans leur sillage une brûlure exquise, elles glissèrent vos ses hanches où elles s'étirèrent avec soin, de façon que les pouces se touchent au-dessus du nombril Ainsi, elles encadraient précisément la toison d'ombre entre ses jambes...

A cette vue, Jasmine ficha les ongles dans les cuisses dures de Tariq, qui lui renvoya un sourire carnassier. La jeune fille de la psyché tenta bien, dans un réflexe apeuré, de se soustraire à la caresse. En vain. Alors, les genoux flageolants, fascinée malgré elle, Jasmine regarda ces pouces s'insinuer avec une lenteur et une précision diaboliques dans son calice d'amour.

Une légère pression sur le bourgeon fragile niché à l'intérieur lui arracha un premier râle. Elle ferma les yeux, enfouit le visage contre le tarse de son amant

La caresse intime se fit plus insistante, avant de s'arrêter soudain. Jasmine se cambra, impatiente et un peu étourdie, et croisa dans le miroir le regard sombre de Tariq.

— Tout doux, Mina, dit-il.

En dépit d'une respiration un peu saccadée, il paraissait étonnamment maître de lui. H saisit la soie au niveau des hanches et la froissa sous ses doigts. Jasmine comprit trop tard ses intentions.

— Non !

Elle tenta de se dégager, mais les bras qui la tenaient se révélèrent intraitables. Alors, impuissante, elle ferma les yeux, refusant d'assister à une prise aussi possessive, et se laissa dénuder en douceur. Les lèvres de Tariq effleuraient sa nuque, sa tempe, et sa joue...

— Mina...

C'était une invitation au péché.

Jasmine ne put résister à la sensualité charnelle de la voix aimée. Elle souleva les paupières et fixa, hypnotisée, cette libertine à demi nue renversée contre l'ombre de Tariq...

Sous ses yeux égarés, une cuisse musculeuse se glissa entre ses jambes pour effleurer sa chair à vif. Ces frôlements tantôt délicats, tantôt plus appuyés, lui chavirèrent les sens. Aucune barrière ne séparait plus la peau brûlante de Tariq de l'onctuosité de son propre désir. Elle se trouva soudain les mains libres — mais toute envie de calmer le jeu l'avait désertée.

— Chevauche-moi !

Du bout des doigts, il écarta les boucles et taquina sa chair palpitante pour l'inciter à lâcher prise. Jasmine gémit et presque sans y penser, l'esprit délicieusement à la dérive, elle se mit à onduler des hanches...

Elle n'eut pas le temps de s'ancrer aux bras de Tariq — le plaisir l'assaillit, fulgurant. Ce fut comme si chaque parcelle d'elle-même se désintégrait pour se recomposer aussitôt. Secouée de sanglots incoercibles, elle se laissa aller contre Tariq.

— Comme tu es belle, observa celui-ci d'un ton empreint de déférence.

Belle ? Obscène, plutôt, cette créature échevelée, à cheval sur la cuisse de son amant. Toute à son plaisir, Jasmine en oublia de rougir.

— Merci, murmura-t-elle en croisant son regard

Tariq frissonna. Un sentiment de triomphe le gagnait, à voir sa Jasmine conquise.

— Je n'ai pas encore terminé.

Il ouvrit les doigts, laissant échapper le tissu qui retomba en un frou-frou soyeux. Puis, la cuisse pressée contre sa chaleur intime, il entreprit de dénouer le ruban bleu entre ses seins. Enchanté des frémissements qui la parcouraient, il prit son temps, savourant le dénouement d'innombrables nuits de rêveries érotiques.

— Tariq, cesse de me tourmenter, protesta-t-elle en levant le visage vers lui.

Il déposa un baiser sur ses lèvres.

— Te tourmenter est un plaisir.

Le lien céda enfin et le décolleté s'ouvrit, laissant apparaître une poitrine ferme et généreuse, d'une beauté outrepassant tous ses fantasmes, qui décupla son envie déjà vertigineuse. Repliant les doigts sur un sein tendu, il en pétrit doucement la rondeur...

Les paupières lourdes, Mina se renversa contre lui A son tour, il se plaqua contre ses reins, pis d'un besoin primitif et sauvage de lui faire sentir son désir.

Il fallait qu'elle comprenne. Qu'elle se sache possédée. H voulait la marquer si profondément qu'elle ne songerait plus jamais à le fuir... Vis-à-vis de cette femme, ses émotions ne connaissaient pas la demi-mesure.

Les pupilles dilatées, Jasmine lui décocha dans le miroir un sourire empreint d'un pouvoir féminin tout neuf. Pour preuve, elle se mit à chalouper contre lui

Tariq serra les dents.

— Ensorceleuse, gronda-t-il.

— Ensorceleur

!

En représailles, il cajola son sein, faisant roula la pointe entre pouce et index.

Mina était exquisément sensible, la tentation fut trop forte. Sans lui laisser le temps de reprendre souffle, il lui ôta son déshabillé...

— Tu es à moi, Jasmine.

Ecartant de son visage une mèche récalcitrante, Jasmine se vit soudain nue entre les bras puissants de Tariq. Mais cette fois, le ton farouche dont il l'apostrophait ne l'effraya pas. La toucherait-il avec une vénération aussi méticuleuse, s'il ne voyait en elle qu'un objet ? Sous le masque du despote autoritaire se cachait, elle en était certaine, un homme sensible, et généreux.

C'était ce Tariq-là que, coûte que coûte, il lui fallait atteindre.

En mettant fin à leur relation, quatre ans plus tôt, elle avait blessé Tariq plus qu'elle ne l'avait an, et elle l'avait perdu. Mais pas définitivement, non, imaginer cela tenait du pire cauchemar. Pour le reconquérir, elle l'aimerait de toutes ses forces, afin qu'il ne doute plus jamais d'elle. Alors seulement, son époux se laisserait aller à l'aimer en retour.

Dans la psyché, le regard fier de Tariq la mettait au défi de le contredire.

Jasmine prit une profonde inspiration.

— Je veux te chevaucher encore, déclara-t-elle.

Chapitre 4

Le bras de Tariq lui serra convulsivement la taille tandis que son regard flambait de plus belle.

— Non. Cette fois, c'est moi qui te chevaucherai.

Il la retourna dans ses bras et la souleva de terre comme un fétu de paille.

— Longuement, et sans hâte, précisa-t-il en la déposant sur le drap avant de se débarrasser de sa serviette. Ton tour viendra plus tard.

C'était la première fois que Jasmine le voyait nu, dans toute la puissance de sa virilité triomphante. Un frisson d'appréhension lui parcourut l'échiné.

— Je ne te ferai pas de mal, Mina.

Il la recouvrit de son corps et son poids, loin d'être un fardeau, fut une caresse, une fête des sens.

— Tu m'appelles ainsi quand tu veux avoir gain de cause, murmura la jeune femme en s'accrochant à lui.

Tariq glissa les mains vers le bas de ses reins et souffla :

— Je gagnerai toujours avec toi, désormais.

Affirmation aussi inflexible et péremptoire que le membre en érection pressé

contre son bas-ventre. El l'embrassa, mimant de la langue l'union promise. A la moiteur perlant entre ses jambes, Jasmine comprit qu'elle était prête. Encore un baiser sur son sein, encore quelques mots confiés à mi-voix, « Je prendrai soin de toi, Mina »... Enfin, elle parvenait à le croire.

— Maintenant ! chuchota-t-elle.

D'une poussée, Tariq déchira la membrane ténue qui protégeait son innocence. Au même moment, il captura un mamelon entre ses lèvres. Avec un cri enroué, Jasmine se cambra, dans un réflexe dérisoire pour se prémunir de l'afflux des émotions — sans s'apercevoir qu'elle lui facilitait la tâche en s'ouvrant davantage. Elle haletait, vibrante et tendue comme un arc, tout à

l'effort de s'ajuster à cette sensation de chaleur inédite au-dedans d'elle.

— Mina ?

Tariq s'était figé dans l'attente de sa réponse.

— Longuement, et sans hâte, lui rappela-t-elle dans un vertige.

Le lent va-et-vient reprit, mais tant de retenue mit bientôt Jasmine au supplice. Elle resserra les cuisses autour des reins de Tariq, les ongles fichés dans ses omoplates. Un éclair traversa les yeux de jade. Au moment même où

elle se sentait exploser pour la seconde fois de la soirée, il se raidit, tout vibrant de plaisir, et s'affala sur elle. Trop épuisée pour songer à bouger, Jasmine s'assoupit, le visage niché au creux du cou de son époux.

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