Abdellah Taïa
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Note moyenne : 7.07/10Nombre d'évaluations : 29
0 Citations 15 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
voila je tourne la dernière page ...je n'ai pas accroché le style et la plume de TAIA ....malgré tous mes efforts
Afficher en entierAvec "L'armée du salut", je découvre donc cet auteur dont j'entends parler de plus en plus. Je ne sais pas s'il s'agit du meilleur texte pour "faire sa connaissance". En effet, j'ai trouvé le livre un peu court.
C'est donc avec un style simple qu'Abdellah nous parle de son enfance à Salé, petite ville du Maroc ainsi que la découverte de son homosexualité. Tout cela se lit rapidement et m'aura donné l'impression d'être une mise en bouche avant, peut-être, un texte plus fort. Cependant, un détail aura perturbé ma lecture. L'auteur nous parle de ses premiers émois, nous fait part de ses réflexions ( quel est mon problème, etc...) mais semble, d'un autre coté s'évertuer à continuer, comme si, finalement, tout cela était parfaitement normal au fond. Tant mieux si l'auteur a vécu les choses de cette façon et je ne juge pas son parcours, mais cela me semblait paradoxal en rapport avec ce qu'il dévoile de son entourage ( famille, pays, ...).
J'ai envie de dire : "pas grand chose à en dire, ni en vraiment négatif, ni en vraiment positif!" car j'ai eu le sentiment de ne lire que les deux premiers chapitres d'un livre. Et même si je sais si un livre peut me plaire après deux chapitres, je ne peux cependant pas affirmer qu'il me marquera ; Abdellah Taïa reste donc, pour moi, un auteur à découvrir!
Vadaëme
Afficher en entierUn livre qui met en appétit : l'auteur y relate son enfance et son adolescence au Maroc, ainsi que la découverte de son homosexualité et de sa vocation d'intellectuel.
Mais il y aurait encore tant à dire sur le rapport de l'auteur avec son pays natal !
En terminant ma lecture, j'ai filé acheter un autre livre d'Abdellah Taïa : ma curiosité a été aiguisée et je continue donc mon exploration sur ses traces !
Afficher en entierUn roman riche, dense, dont la narration complexe laisse s'exprimer tour à tour tous les protagonistes, qui laisse une empreinte forte après lecture.
Un livre qui mérite d'être médité !
Afficher en entierLe jour du Roi raconte la vie d’un adolescent de quatorze ans, Omar, qui vit au Maroc à Salé. Omar est pauvre, et son meilleur ami, Khalid, est riche. Omar rêve de rencontrer le Roi, Khalid, lui, le rencontre. Omar vit seul avec son père, sa mère est partie avec son petit frère, elle est retournée chez elle, dans son village. Khalid vit une belle maison, un palais, avec ses parents et des domestiques, et est promis à un bel avenir.
Dans les yeux d’un adolescent, nous vivons ses peurs et ses joies dans un Maroc plein d’odeurs, joyeux, superstitieux, pauvre et riche à la fois. L’auteur possède un style assez incisif, direct, sans fioriture. Il nous mène dans le quotidien de ce jeune homme dans un pays entre l’océan et la mer, entre tradition et renouveau. A la lecture de ce roman de Adbellah TaÏa, des souvenirs d’anciennes lectures remontent, celle de Tahar Ben Jelloun dans Lettre à Delacroix. Ils racontent le Maroc par des couleurs, des odeurs, des sensations, immergeant le lecteur sous les couches superficielles du pays laissées aux touristes, dans la vie des habitants, qu’ils soient miséreux ou non.
L’auteur a un style très dépouillé, les dialogues se contentent d’être une suite de phrases, à nous de nous y retrouver, mais il utilise aussi la poésie pour nous conter ce jeune garçon Omar. Un roman, qui bien qu’il m’ait plu, est un peu déroutant.
Afficher en entierJe n'aime pas du tout les livres qui utilisent le style du compte et celui-ci n'échappe pas à la règle.
Si l'on pouvait regretter l'aspect perpétuellement autobiographique des précédents ouvrages de Taïa, on en arrive à déplorer - à la lecture du Jour du Roi - qu'il ait abandonné ce genre.
Ce dernier "roman", dans une prose hachée et répétitive qui incite à une lecture en diagonale, est dépourvu de ce "quelque chose" qui donne envie de poursuivre. Les dialogues, entre des protagonistes âgés de 14 ans, sont particulièrement besogneux et peu crédibles.
Ce "Jour du Roi" est une grosse déception, au regard des éloges unanimes lus ici ou là.
Afficher en entierLa principale qualité du roman d'Abdellah Taïa est qu'il réussit à nous transmettre, par le choix de son écriture, des voix, celles de quelques marginaux : d'abord celle de Zahira, qui est au centre du récit, prostituée marocaine en exil à Paris, la quarantaine, celle de son ami et collègue Aziz, qui a choisi de devenir une femme et va se faire opérer ("Demain, je la coupe", ainsi commence le deuxième chapître, dans lequel il se confie), celle de Naïma, autre prostituée qui a finalement trouvé un riche homme qui l'aime, celle de Zined, qu'on entend dans le dernier chapitre, par un retour dans le passé. Tous ces personnages sont en exil : marginaux dans leur pays d'origine, ils restent marginaux en France. Mais ce qui se dégage aussi, c'est la générosité de Zahira et la solidarité entre ces exclus. Il leur reste le rêve (notamment par les films de Bollywood) même si la France n'est pour eux qu'"Un pays pour mourir".
Afficher en entier"Celui qui est digne d'être aimé " d'Abdellah Taïa (144p)
Ed. Cadre Rouge (Seuil).
Bonjour les fous de lectures...
Voici un roman qui est constitué de 4 chapitres sous forme de 4 lettres.
La première lettre est écrite par Ahmed et est destinée à sa mère défunte.
Il y règle ses compte vis-à-vis de cette mère dominatrice.
La seconde lettre est une lettre d'un amant éphémère d'Ahmed.
La troisième est une lettre d'Ahmed destinée à son amant de longue date, celui qui l'a modelé et en a fait un " bon petit parisien"
La dernière lettre n'est pas manuscrite, c'est une lettre imaginaire du meilleur ami d'Ahmed.
Récit en grande partie autobiographique.
Il retranscrit les difficultés des relations amoureuses, filiales ou autres.
L'écriture est sèche, directe. On croise la violence, la haine et le désespoir.
On n'a pas de temps à perdre pour découvrir ces 4 confidences basées sur la recherche d'un amour impossible .
L'auteur écrit vite et veut que la lecture se fasse à cette cadence .
Pari réussi .
Beaucoup aimé
Afficher en entierQuatre lettres, de la plus récente à la plus ancienne.
En 2015, Ahmed écrit à sa mère décédée depuis cinq ans, lui parle de son homosexualité, de leurs ressemblances, de sa conscience de n’avoir été rien pour elle.
En 2010, Vincent écrit à Ahmed pour lui rappeler ces 24 heures passées ensemble il y trois ans, son coup de foudre immédiat, sa difficulté à se remettre de ce qu’il ressent comme un abandon. Et lui proposer de se revoir.
En 2005, Ahmed écrit une lettre de rupture à Emmanuel, le Français qui l’a pris son sous aile et a fait du pauvre gosse marocain un intellectuel parisien.
En 1990, Lahbib écrit une dernière lettre à Ahmed et lui demande de se venger.
C’est sans doute cette dernière lettre qui donne la clé de lecture de ce court roman épistolaire. « Se venger » : est-ce là le sens qu’Ahmed a donné à sa vie ? Se venger de sa mère qui a failli le tuer avant même sa naissance ? Se venger des hommes français, forcément sûrs de leur supériorité sur les Marocains, les utiliser avant qu’ils l’utilisent ? Les détruire parce que d’autres ont détruit ?
Je ne suis pas certaine que ce soit la bonne compréhension de ce roman, mais c’est la seule que je trouve.
C’est la deuxième lettre, celle de Vincent, qui m’a vraiment touchée et qui m’a permis de rentrer dans la lecture, car la première était un peu absconse.
J’ai également compris le parallèle entre le paternalisme d’Emmanuel envers Ahmed et une forme de néo-colonialisme : Ahmed s’occidentalise, peut vivre son homosexualité au grand jour, mais en y perdant sa langue et sa culture.
Ce roman n’est pas inintéressant, loin de là, mais il ne m’a pas vraiment emportée avec lui.
Afficher en entierPortraits croisés de 4 réfugiés qui ont débarqué clandestinement,dans une terre d’accueil, une terre d’asile: La France....Ils y racontent leur bout de vie médiocre et triste...
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Abdellah Taïa
et autres évènements
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Editeurs
Seuil : 7 livres
Points : 2 livres
Le Seuil : 2 livres
Actes Sud : 1 livre
Editions Seguier : 1 livre
éditions le sélénite : 1 livre
Biographie